Après les couvertures de livres assurées par nos _encore balbutiantes, mais plus pour très longtemps_ intelligences artificielles (https://forums.belial.fr/viewtopic.php?f=7&t=10369), une petite réjouissance supplémentaire avec cet article: Screenwriters Guild Clarifies Position On AI-Written Movies In New Statement. Quand les processeurs seront suffisamment puissants, les producteurs utiliseront ces chères petites saloperies, c'est certain.
J'imagine, d'ailleurs, dans un futur plutôt proche, des éditeurs succomber à leur tour, trop heureux de s'épargner la collaboration d'écrivains humains (je ne pensais pas écrire cette locution un jour) souvent jugés ingérables.
Bienvenue dans l'impersonnalité.
les IA, scénaristes de films
les IA, scénaristes de films
“Tout notre raisonnement se réduit à céder au sentiment.” B. Pascal.
“The light that burns twice as bright burns half as long, and you have burned so very, very brightly, Roy.” Blade Runner.
“The light that burns twice as bright burns half as long, and you have burned so very, very brightly, Roy.” Blade Runner.
Re: les IA, scénaristes de films
Tu peux rayer "encore balbutiantes, mais plus pour très longtemps", tant les progrès ont été foudroyants.
En matière d'images, l'apparition de Firefly, l'IA de chez Adobe, va constituer une double révolution : d'une part, elle est extrêmement simple et intuitive à utiliser, même par quelqu'un qui ne connaît strictement rien au domaine (et elle sait faire une bonne partie de ce qu'un Stable Diffusion décent tournant sous Colab ou bien Automatic111 en local sait faire), et d'autre part la base de données d'images utilisée pour sa création ne contient QUE des images tombées dans le domaine public, libres de droit, possédées par Adobe ou pour lesquelles les propriétaires ont donné leur accord. Techniquement, ça reste inférieur à ce que quelqu'un qui s'y connaît et n'utilise pas des sites / logiciels grand public (Midjourney, DALL-E, etc.) peut faire, mais l'argument légal / éthique est un gros plus pour qui souhaite se lancer dans le domaine, à condition, bien entendu (les corporations étant ce qu'elles sont), de renoncer à la gratuité.
En matière d'images, l'apparition de Firefly, l'IA de chez Adobe, va constituer une double révolution : d'une part, elle est extrêmement simple et intuitive à utiliser, même par quelqu'un qui ne connaît strictement rien au domaine (et elle sait faire une bonne partie de ce qu'un Stable Diffusion décent tournant sous Colab ou bien Automatic111 en local sait faire), et d'autre part la base de données d'images utilisée pour sa création ne contient QUE des images tombées dans le domaine public, libres de droit, possédées par Adobe ou pour lesquelles les propriétaires ont donné leur accord. Techniquement, ça reste inférieur à ce que quelqu'un qui s'y connaît et n'utilise pas des sites / logiciels grand public (Midjourney, DALL-E, etc.) peut faire, mais l'argument légal / éthique est un gros plus pour qui souhaite se lancer dans le domaine, à condition, bien entendu (les corporations étant ce qu'elles sont), de renoncer à la gratuité.
Re: les IA, scénaristes de films
Il y a quelques années, aux Utopiales, je modérais une table ronde sur les outils informatiques de traduction, et l'aréopage des participants (avec Frédéric Landragin dans le lot) soutenait mordicus que ça ne marcherait JAMAIS. Comme je pensais le contraire, j'ai tenté de présenter mon opinion, mais en vain. [J'ai déjà raconté ça ailleurs; pardon si je radote.]
Aujourd'hui, je connais au moins un.e traducteur.trice qui utilise un outil dont le nom m'échappe (pardon, il est tard et j'ai dû bosser au son des perceuses du voisin du dessus). Ça lui fournit un premier jet, et il lui reste à relire/corriger.
Non, je ne cafterai pas.
Mais mettez-vous à la place d'un éditeur un tant soit peu mercantile: qu'est-ce qui est préférable? Un.e traducteur.trice en chair et en os et/ou ses ayants droit pointilleux auprès desquels il faut tout justifier (droits d'auteur, relevés de vente, etc), ou un une IA (j'emploie ce terme avec des pincettes--disons un outil informatique) qui ne réclamera jamais une fois qu'on se sera assuré ses services pour l'éternité?
Encore que... J'imagine la scène dans quelques années: "Vos modèles sont démodés et nous ne ferons plus de mise à jour! Il faut tout racheter!"
Et je rajoute une couche: les éditeurs jeteurs-de-perles-aux-cochons que j'évoque sont persuadés que les lecteurs.trices seront trop cons pour voir la différence.
Solution: se fier aux éditeurs.trices rigoureux.euses, jeunes, vigoureux.euses et flamboyants.es, comme par exemple...
Ah! mais vous aviez deviné.
JDB
PS: Je vous laisse: je retourne à ma traduction en cours, un recueil de nouvelles mêlant science-fiction archaïque, cryptozoologie, humour et sentimental dans le contexte de l'Amérique en général et de New York en particulier en l'an 1915. De quoi faire péter les fusibles d'une IA, et moi-même je ne me sens pas très bien.
Aujourd'hui, je connais au moins un.e traducteur.trice qui utilise un outil dont le nom m'échappe (pardon, il est tard et j'ai dû bosser au son des perceuses du voisin du dessus). Ça lui fournit un premier jet, et il lui reste à relire/corriger.
Non, je ne cafterai pas.
Mais mettez-vous à la place d'un éditeur un tant soit peu mercantile: qu'est-ce qui est préférable? Un.e traducteur.trice en chair et en os et/ou ses ayants droit pointilleux auprès desquels il faut tout justifier (droits d'auteur, relevés de vente, etc), ou un une IA (j'emploie ce terme avec des pincettes--disons un outil informatique) qui ne réclamera jamais une fois qu'on se sera assuré ses services pour l'éternité?
Encore que... J'imagine la scène dans quelques années: "Vos modèles sont démodés et nous ne ferons plus de mise à jour! Il faut tout racheter!"
Et je rajoute une couche: les éditeurs jeteurs-de-perles-aux-cochons que j'évoque sont persuadés que les lecteurs.trices seront trop cons pour voir la différence.
Solution: se fier aux éditeurs.trices rigoureux.euses, jeunes, vigoureux.euses et flamboyants.es, comme par exemple...
Ah! mais vous aviez deviné.
JDB
PS: Je vous laisse: je retourne à ma traduction en cours, un recueil de nouvelles mêlant science-fiction archaïque, cryptozoologie, humour et sentimental dans le contexte de l'Amérique en général et de New York en particulier en l'an 1915. De quoi faire péter les fusibles d'une IA, et moi-même je ne me sens pas très bien.
"Passablement rincé", qu'il dit.
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Re: les IA, scénaristes de films
Je me faisais la même réflexion, à la lecture du post de T.D.R.
Si je pense que les auteurs ont peu de souci à se faire, du moins pour le moment (hors éditeurs ultra-véreux et/ou genres ultra-balisés, type Harlequin), j'ai bien plus peur pour les traducteurs. Mais seule petite lueur d'espoir, je pense que, paradoxalement, les traducteurs de SF(FFFF ad lib) seront les derniers à devoir laisser leur place, tant ils ont tendance à manier des concepts et/ou des termes éloignés du tout-venant des banques de données !
(D'ailleurs, il pourrait être rigolo de comparer des traductions IA d'Anatem, d'Enig Marcheur ou l'Ancillaire, pour ne citer que quelques textes jouant avec les mots, avec leurs contreparties humaines !)
Si je pense que les auteurs ont peu de souci à se faire, du moins pour le moment (hors éditeurs ultra-véreux et/ou genres ultra-balisés, type Harlequin), j'ai bien plus peur pour les traducteurs. Mais seule petite lueur d'espoir, je pense que, paradoxalement, les traducteurs de SF(FFFF ad lib) seront les derniers à devoir laisser leur place, tant ils ont tendance à manier des concepts et/ou des termes éloignés du tout-venant des banques de données !
(D'ailleurs, il pourrait être rigolo de comparer des traductions IA d'Anatem, d'Enig Marcheur ou l'Ancillaire, pour ne citer que quelques textes jouant avec les mots, avec leurs contreparties humaines !)
Re: les IA, scénaristes de films
La réalité de ces IA, c'est qu'elles font mal aux artistes, mais libèrent d'un certain poids les éditeurs/producteurs. De plus, je trouve très rigolo de voir s'offusquer certains éditeurs de ces IA alors qu'ils cèdent à la mode des illustrations moches, simplistes et fluos des poches depuis 3-4 ans (les rééditions de King sont atroces, celles de Kdick n'en parlont pas et les Assassin royal et cie sont aussi en souffrance. Je ne pige pas l'intérêt de couvertures aussi impersonnelles et immondes sauf qu'elles ne doivent pas couter chères et qu'elles doivent faire de belles collections homogènes). Avant, on avait de vrais illustrateurs, maintenant on a pas mal de shutterstock (pratique aussi peu recommandable que midjourney non ?) ou de pseudo-artistes au style "minimaliste" pour ne pas dire "style avec le minimum de talent requis".
A choisir entre illustration nulle moche et fluo d'un mec à payer 2000 € ou une image (souvent jolie) de midjourney, perso je n'hésiterais pas. C'est le cas d'ailleurs du Livre de Poche qui a utilisé (soit disant sans le savoir) une image midjourney pour le recueil de Rich Larson " La fabrique des lendemains".
Du moment qu'il n'y a pas de vol d'images, je ne vois pas le souci d'utiliser midjourney. Ok ca fait du tort à un métier, mais pleins de métiers ont cessés d'exister, l'Histoire est pavée de boulots obsolètes et de nouveaux jobs. Et parfois, certains refont surfaces (comme barbier). Un écrivain peut pondre un texte via chatgpt et le vendre (ça pullule déjà sur amazon). Le youtubeur PSYHODELIK se vante d'avoir écrit un texte avec une IA et vend son texte 15 balles sur amazon. Là ça me choque.
Quand il y a rémunération je veux dire. Une nana s'est fait pingler pour avoir illustré un bouquin avec midjourney et aargumentait ainsi au tribunal " c'est moi qui ai dit quoi illustrer à Midjourney". Ce n'est pas faux. J'ai testé. Mais entre avoir l'idée et la dessiner...Pas pour rien qu'en BD on a souvent un scénariste ET un dessinateur. Sauf que là, c'est midjourney qui dessine. Et si midjourney utilise des images par milliards sur le net pour composer la sienne donc on pourrait rétorquer qu'il s'agit d'inspirations ou influences (comme est influencé le travail d'un véritable artiste) mais plagiats faut peut-être pas abuer (j'ai pu lire ça à droite à gauche).
C'est un peu comme l'auo-édition : dès qu'une nouvelle forme d'édition débarque, les éditeurs flippent et pensent que ça nuire à pleins de métiers . Oui. Mais ça permet aussi de se libérer des éditeurs. Dans le jeu vidéo ou le cinéma, il y a les indépendants. Il y a des mecs qui éditent leurs propres jeux, qui produisent leurs propres films. Pourquoi pas un bouquin ? Bref c'est un autre sujet.
Le débat est différent ici mais on trouve le même genre d'arguments : qualité des textes de chatgpt qui nivelle par le bas, aucun style, danger pour les métiers d'écrivains et d'illustrateurs (mais aussi de pleins d'autres finalement dont traducteur comme cité plus haut).
Pour ma part, en tant qu'amateur, j'écris des poèmes et pour le pur plaisir d'avoir un visuel qui accompagne mes textes j'ai demandé à midjourney quelques images sur la base d'idées que j'avais. Sauf que dans mon cas, je le fais pour moi et mes proches, c'est gratuit, je me fais pas de fric dessus.
J'ai testé chatgpt justement et je lui ai demandé de beta-lire certains de mes poèmes.
Exemple avec ce poème :
L'avis de chatgpt :
Ensuite, je lui ai demandé de m'écrire un poème avec un requin, puis le mien en comparaison :
Le mien :
Il y a 2 mois, chatgpt était performant. Pas talentueux, pas inspiré, basique certes, mais il te sortait un truc qui avait du sens. Imaginez dans 10 ans. Il y a déjà du coaching d'IA et des sites qui proposent des servies aux écrivains en herbe avec chatgpt.
En fait, il va vite falloir que les gouvernements s'occupent de ça. Qu'on interdise soit carrément soit que ce soit très encadré. Pour le moment , je n'ai pas vu de textes chatgpt d'un bon niveau littéraire ni avec de bonnes idées mais si elle est bien aiguillée l'IA peut réussir certaines tâches. Bref, le débat est complexe.
A choisir entre illustration nulle moche et fluo d'un mec à payer 2000 € ou une image (souvent jolie) de midjourney, perso je n'hésiterais pas. C'est le cas d'ailleurs du Livre de Poche qui a utilisé (soit disant sans le savoir) une image midjourney pour le recueil de Rich Larson " La fabrique des lendemains".
Du moment qu'il n'y a pas de vol d'images, je ne vois pas le souci d'utiliser midjourney. Ok ca fait du tort à un métier, mais pleins de métiers ont cessés d'exister, l'Histoire est pavée de boulots obsolètes et de nouveaux jobs. Et parfois, certains refont surfaces (comme barbier). Un écrivain peut pondre un texte via chatgpt et le vendre (ça pullule déjà sur amazon). Le youtubeur PSYHODELIK se vante d'avoir écrit un texte avec une IA et vend son texte 15 balles sur amazon. Là ça me choque.
Quand il y a rémunération je veux dire. Une nana s'est fait pingler pour avoir illustré un bouquin avec midjourney et aargumentait ainsi au tribunal " c'est moi qui ai dit quoi illustrer à Midjourney". Ce n'est pas faux. J'ai testé. Mais entre avoir l'idée et la dessiner...Pas pour rien qu'en BD on a souvent un scénariste ET un dessinateur. Sauf que là, c'est midjourney qui dessine. Et si midjourney utilise des images par milliards sur le net pour composer la sienne donc on pourrait rétorquer qu'il s'agit d'inspirations ou influences (comme est influencé le travail d'un véritable artiste) mais plagiats faut peut-être pas abuer (j'ai pu lire ça à droite à gauche).
C'est un peu comme l'auo-édition : dès qu'une nouvelle forme d'édition débarque, les éditeurs flippent et pensent que ça nuire à pleins de métiers . Oui. Mais ça permet aussi de se libérer des éditeurs. Dans le jeu vidéo ou le cinéma, il y a les indépendants. Il y a des mecs qui éditent leurs propres jeux, qui produisent leurs propres films. Pourquoi pas un bouquin ? Bref c'est un autre sujet.
Le débat est différent ici mais on trouve le même genre d'arguments : qualité des textes de chatgpt qui nivelle par le bas, aucun style, danger pour les métiers d'écrivains et d'illustrateurs (mais aussi de pleins d'autres finalement dont traducteur comme cité plus haut).
Pour ma part, en tant qu'amateur, j'écris des poèmes et pour le pur plaisir d'avoir un visuel qui accompagne mes textes j'ai demandé à midjourney quelques images sur la base d'idées que j'avais. Sauf que dans mon cas, je le fais pour moi et mes proches, c'est gratuit, je me fais pas de fric dessus.
J'ai testé chatgpt justement et je lui ai demandé de beta-lire certains de mes poèmes.
Exemple avec ce poème :
L'avis de chatgpt :
Ensuite, je lui ai demandé de m'écrire un poème avec un requin, puis le mien en comparaison :
Le mien :
Il y a 2 mois, chatgpt était performant. Pas talentueux, pas inspiré, basique certes, mais il te sortait un truc qui avait du sens. Imaginez dans 10 ans. Il y a déjà du coaching d'IA et des sites qui proposent des servies aux écrivains en herbe avec chatgpt.
En fait, il va vite falloir que les gouvernements s'occupent de ça. Qu'on interdise soit carrément soit que ce soit très encadré. Pour le moment , je n'ai pas vu de textes chatgpt d'un bon niveau littéraire ni avec de bonnes idées mais si elle est bien aiguillée l'IA peut réussir certaines tâches. Bref, le débat est complexe.
Re: les IA, scénaristes de films
Je ne veux la mort des traducteurs ni de personne mais… impossible de lire du Neal Asher en français parce que ce n’est pas rentable, pour ne donner qu’un seul exemple. Alors pourquoi pas une traduction faite par une IA et vendue 4,99€ en numérique ? En quoi ce serait pire que rien du tout ?
The Moon landing was an inside job. All the evidence is inside.
Re: les IA, scénaristes de films
Apprend l'anglais. En plus, tu pourras voyager plus facilement.
Re: les IA, scénaristes de films
T’es salaud. Tu veux la mort des éditeurs. ;0)
The Moon landing was an inside job. All the evidence is inside.
Re: les IA, scénaristes de films
Pyjam a écrit :Je ne veux la mort des traducteurs ni de personne mais… impossible de lire du Neal Asher en français parce que ce n’est pas rentable, pour ne donner qu’un seul exemple. Alors pourquoi pas une traduction faite par une IA et vendue 4,99€ en numérique ? En quoi ce serait pire que rien du tout ?
Il faut voir ce que l'on est prêt à accepter en terme de qualité. L'IA va probablement pondre une traduction pleine de contresens et d'inventions. Ça risque de rendre le résultat un poil illisible. Alors payer pour ça ne prime, ce serait de l'escroquerie.
Il faut bien garder à l'esprit que des IA comme chatgpt invente quand elle ne "sait" pas. Personnellement, je lui ai demandé de me donner des titres de livres de différents auteurs. Avec Victor Hugo, ça a bien fonctionné. Par contre, quand j'ai demandé des ouvrages traduits en français de Baxter, ça a commencé à devenir n'importe quoi : il y avait des titres pas traduits, des titres d'autres auteurs et des trucs inventés. Pour Alastair Reynolds, c'était un peu "mieux", ça inventait juste le titre français d'un bouquin. Enfin, hier j'ai refait un essai avec K. J. Parker : tout était faux. Je voyais très bien sur quoi l'IA s'appuyait, mais clairement elle inventait en se basant sur la réalité qu'elle déformait complètement. Et il est là le problème : chatgpt affabule sans problème. Les IA de production graphique ont le même genre de problème, le truc le plus évident pour savoir si une image est générée par elles c'est de compter les doigts. Il y a de fortes chances que ce ne soit pas bons (y a même des mains/poignées de mains qui semblent tout droit sortis de l'horreur).
L'affaire Herbefol
Au sommaire : La pointe d'argent de Cook, Black Man de Morgan, Navigator de Baxter, Cheval de Troie de Wells & The Labyrinth Index de Stross.
Au sommaire : La pointe d'argent de Cook, Black Man de Morgan, Navigator de Baxter, Cheval de Troie de Wells & The Labyrinth Index de Stross.
Re: les IA, scénaristes de films
Oui, j’ai vu ça.
Un problème inquiétant c’est que certains pourraient penser que ChatGPT, ou ses successeurs, ne donnent que des informations fiables.
À titre d’anecdote, je suis le développement d’une conlang qui s’appelle Globasa. Un des participants a eu l’idée de demander à ChatGPT si elle parlait Globasa. Et elle a répondu avec aplomb que oui, et a sorti un texte en pseudo-Globasa qui n’avait évidemment aucun sens. Le texte contenait même des mots inventés qui ne suivent même pas les règles de phonotactique du Globasa.
Concernant les traductions, je ne doute pas qu’il y a des erreurs de jeunesse mais qu’elles ne vont pas tarder à disparaître. Dans pas bien longtemps, je ne serais pas surpris que les auteurs vendent ce genre de traductions sur leur site perso plutôt que de passer par des éditeurs. Au moins dans les cas où aucun éditeur ne s’est manifesté pour publier une traduction. Mais surement que des auteurs sans talent ni reconnaissance en sont déjà là.
Globasa a plus de 5000 mots actuellement. Mais si ChatGPT n’en connait que 1000, pas étonnant qu’elle ait besoin d’en inventer.
Un problème inquiétant c’est que certains pourraient penser que ChatGPT, ou ses successeurs, ne donnent que des informations fiables.
À titre d’anecdote, je suis le développement d’une conlang qui s’appelle Globasa. Un des participants a eu l’idée de demander à ChatGPT si elle parlait Globasa. Et elle a répondu avec aplomb que oui, et a sorti un texte en pseudo-Globasa qui n’avait évidemment aucun sens. Le texte contenait même des mots inventés qui ne suivent même pas les règles de phonotactique du Globasa.
Concernant les traductions, je ne doute pas qu’il y a des erreurs de jeunesse mais qu’elles ne vont pas tarder à disparaître. Dans pas bien longtemps, je ne serais pas surpris que les auteurs vendent ce genre de traductions sur leur site perso plutôt que de passer par des éditeurs. Au moins dans les cas où aucun éditeur ne s’est manifesté pour publier une traduction. Mais surement que des auteurs sans talent ni reconnaissance en sont déjà là.
Globasa a plus de 5000 mots actuellement. Mais si ChatGPT n’en connait que 1000, pas étonnant qu’elle ait besoin d’en inventer.
Modifié en dernier par Pyjam le 28 mars 2023 à 11:29, modifié 1 fois.
The Moon landing was an inside job. All the evidence is inside.
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