Tel est le titre du premier volet d'une enquête sur la rentrée littéraire qui en comptera cinq sur le site Actualitté.
Caveat lector: il est ici question de l'imaginaire "chez les romanciers de la blanche". Les volets suivants porteront sur les sciences, l'histoire, etc.
Sont évoqués: Le Rêve du jaguar, par Miguel Bonnefoy (déjà repéré par des blogueurs SF), de Conque, par Perrine Tripier, de Dors ton sommeil de brute, par Carole Martinez, de La Bonne Nouvelle, par Jean-Baptiste de Froment, de L'OEuvre du serpent, par Norman Jango, d'Aux marges du palais, par Marcus Malte et de Peau-de-sang, par Audrey Wilhelmy (aucun nom d'éditeur n'est mentionné).
A suivre...
JDB
Rentrée littéraire 2024 : Retour en force de l’imaginaire
Rentrée littéraire 2024 : Retour en force de l’imaginaire
"Passablement rincé", qu'il dit.
Re: Rentrée littéraire 2024 : Retour en force de l’imaginaire
Pour l’avoir lu Le rêve du jaguar n’est pas du tout de l’imaginaire. Très bon texte, au demeurant.
De l'autre côté des livres
if wishes were fishes we'd all cast nets
if wishes were fishes we'd all cast nets
Re: Rentrée littéraire 2024 : Retour en force de l’imaginaire
Trigger warning: ceci ne va pas plaire à tout le monde.
Si j'avais le temps et le courage, je trousserais un article intitulé, en hommage à Gérard Klein, Le Procès en dissolution de la Science-Fiction, intenté par les agents de la culture dominante: la mutation.
En effet, tout se passe comme si certains écrivains et prescripteurs de littérature dite "blanche", constatant qu'il est vain de nier l'intérêt du lectorat pour l'avenir de notre monde, tentaient de "récupérer" la SF pour produire des œuvres qui, de par le statut de leurs créateurs, seraient automatiquement adoubées par les instances de légitimation, contrairement aux œuvres des acteurs du "milieu", perçues par nos chers arbitres de l'élégance germanopratins comme sans aucun intérêt--sauf dans la mesure où leurs auteurs peuvent être "récupérés" (comme disait la regrettée Claire Brétecher).
Toutes proportions gardées, cela m'évoque l'émergence de la "romantasy", qui se révèle en fin de compte--et ça n'a pas tardé à être évident, watch the news--néfaste,aux éditeurs historiques de fantasy.
Alors, si je me laissais aller, je ressortirais un éditorial de Galaxies (enfn, je crois--j'ai la mémoire qui flanche) qui m'a jadis valu les foudres du "milieu", une histoire de ghetto et de forteresse. (Si!)
Et on en revient au concept de "légitimation" cher à Serge Lehman.
La légitimation, c'est une histoire de puissants. Et, en fin de compte, elle est toujours accordée aux puissants.
Perso, je continue à défendre/promouvoir/traduire les textes (romans, nouvelles, novellas) qui à mon sens le méritent--même s'ils défendent des valeurs auxquelles je n'adhère pas forcément à 100%--l'essentiel est qu'ils le défendent avec vaillance, style et intégrité.
JDB
Si j'avais le temps et le courage, je trousserais un article intitulé, en hommage à Gérard Klein, Le Procès en dissolution de la Science-Fiction, intenté par les agents de la culture dominante: la mutation.
En effet, tout se passe comme si certains écrivains et prescripteurs de littérature dite "blanche", constatant qu'il est vain de nier l'intérêt du lectorat pour l'avenir de notre monde, tentaient de "récupérer" la SF pour produire des œuvres qui, de par le statut de leurs créateurs, seraient automatiquement adoubées par les instances de légitimation, contrairement aux œuvres des acteurs du "milieu", perçues par nos chers arbitres de l'élégance germanopratins comme sans aucun intérêt--sauf dans la mesure où leurs auteurs peuvent être "récupérés" (comme disait la regrettée Claire Brétecher).
Toutes proportions gardées, cela m'évoque l'émergence de la "romantasy", qui se révèle en fin de compte--et ça n'a pas tardé à être évident, watch the news--néfaste,aux éditeurs historiques de fantasy.
Alors, si je me laissais aller, je ressortirais un éditorial de Galaxies (enfn, je crois--j'ai la mémoire qui flanche) qui m'a jadis valu les foudres du "milieu", une histoire de ghetto et de forteresse. (Si!)
Et on en revient au concept de "légitimation" cher à Serge Lehman.
La légitimation, c'est une histoire de puissants. Et, en fin de compte, elle est toujours accordée aux puissants.
Perso, je continue à défendre/promouvoir/traduire les textes (romans, nouvelles, novellas) qui à mon sens le méritent--même s'ils défendent des valeurs auxquelles je n'adhère pas forcément à 100%--l'essentiel est qu'ils le défendent avec vaillance, style et intégrité.
JDB
"Passablement rincé", qu'il dit.
Re: Rentrée littéraire 2024 : Retour en force de l’imaginaire
Un attaché de presse d'une maison spécialisée en littérature dite blanche mais présentant un titre de pure SF en rentrée littéraire s'est fendu d'un charmant : « C'est de l'anticipation, mais sérieuse. »
- Pierre-Paul Durastanti
- L'équipe du Bélial'
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Re: Rentrée littéraire 2024 : Retour en force de l’imaginaire
JDB a écrit :la "romantasy", qui se révèle en fin de compte--et ça n'a pas tardé à être évident, watch the news--néfaste,aux éditeurs historiques de fantasy
JDB
Au-delà de tes remarques auxquelles j'adhère, je constate qu'on a été un certain nombre à recevoir certain courrier.
Stay tuned, comme on dit.
Re: Rentrée littéraire 2024 : Retour en force de l’imaginaire
romantasy is the new bit-lit quoi... AKA l'équivalent littéraire des foisonnements soudain de : vendeurs de cigarettes électroniques, barbiers, vendeurs de CBD, etc... 1000 ouverts et combien encore vivants 1 an plus tard ?
De l'autre côté des livres
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- Laurent Queyssi
- L'équipe du Bélial'
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Re: Rentrée littéraire 2024 : Retour en force de l’imaginaire
Pierre-Paul Durastanti a écrit :JDB a écrit :la "romantasy", qui se révèle en fin de compte--et ça n'a pas tardé à être évident, watch the news--néfaste,aux éditeurs historiques de fantasy
JDB
Au-delà de tes remarques auxquelles j'adhère, je constate qu'on a été un certain nombre à recevoir certain courrier.
Stay tuned, comme on dit.
C'est en ligne, désormais. Tout le monde peut être au courant. Et c'est Stay Thuné, qu'il vaudrait mieux être, pour les petits éditeurs.
- Olivier Girard
- Modérateur
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- Enregistré le : 15 avril 2009 à 15:38
Re: Rentrée littéraire 2024 : Retour en force de l’imaginaire
J'en connais un qui s'accroche !Laurent Queyssi a écrit :C'est en ligne, désormais. Tout le monde peut être au courant. Et c'est Stay Thuné, qu'il vaudrait mieux être, pour les petits éditeurs.
Re: Rentrée littéraire 2024 : Retour en force de l’imaginaire
Olivier Girard a écrit :J'en connais un qui s'accroche !Laurent Queyssi a écrit :C'est en ligne, désormais. Tout le monde peut être au courant. Et c'est Stay Thuné, qu'il vaudrait mieux être, pour les petits éditeurs.
Nous n'en attendons pas moins de toi.
JDB
"Passablement rincé", qu'il dit.
Re: Rentrée littéraire 2024 : Retour en force de l’imaginaire
Laurent Queyssi a écrit :Pierre-Paul Durastanti a écrit :JDB a écrit :la "romantasy", qui se révèle en fin de compte--et ça n'a pas tardé à être évident, watch the news--néfaste,aux éditeurs historiques de fantasy
JDB
Au-delà de tes remarques auxquelles j'adhère, je constate qu'on a été un certain nombre à recevoir certain courrier.
Stay tuned, comme on dit.
C'est en ligne, désormais. Tout le monde peut être au courant. Et c'est Stay Thuné, qu'il vaudrait mieux être, pour les petits éditeurs.
Il faut être du monde de l édition pour être au courant ?
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