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Plus de livres proposés et moins de ventes : l’amer constat de l’édition en 2018
- Thomas Day
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Re: Plus de livres proposés et moins de ventes : l’amer constat de l’édition en 2018
Citation, qui ne date pas d'hier:
Si ça se trouve, elle figure dans l'article.
JDB
lLédition est le seul secteur de l économie qui répond à une baisse de la demande par une hausse de l offre. -- Jérôme Lindon
Si ça se trouve, elle figure dans l'article.
JDB
"Passablement rincé", qu'il dit.
Re: Plus de livres proposés et moins de ventes : l’amer constat de l’édition en 2018
La raison est simple et visible notamment en littérature. Les plus gros éditeurs des secteurs publient à tire larigot en publiant des mauvais livres (des copiés collés de livres existants), des livres bons mais pas de quoi passer trois pattes à un canard et quelques (mais très rares) très bon roman.
Tout simplement, le but est d'avoir de la présence en librairie sur les tables et dans les rayons. Plus il y a de livres de la même maison d'édition plus elle visible et surtout elle ne laisse pas de place pour les petites et les moyennes maisons d'édition. De cette manière elle assure sa pérennité et sa place de leader du marché dans la tête du client. Elles ont le potentiel d'écraser par leurs masses la concurrence.
Ce constat (que je n'ai pas pu lire parce que je ne suis pas abonné, mais d'on j'ai entendu parler mille et une fois) ne rend, pour ma part, compte que d'une partie de la production. Si on observait, le taux de publication et le taux de vente des très grande maison d'édition, des grandes, des moyennes et petites.
Ce qui me questionne plus en tant que jeune libraire débutant reste ces rentrées littéraires où un max de livres sortent alors que des périodes de l'année sont quasiment morte. J'ai la sensation que c'est en grande partie une conséquence fâcheuse de la surproduction, plutôt que les habituels arguments qui expliquent ces rentrées (les prix littéraires ou les habitudes d'achat des lecteurs). Le pire dans tout ça, c'est la quasi invisibilité de certains auteurs et surtout ce gâchis monumental de papier des livres invendus qui ne peuvent être recyclés correctement.
Maintenant, c'est pas compliqué (quoique..) c'est aux libraires de savoir dénicher les très bon livres pour laisser de la place pour tout le monde.
Tout simplement, le but est d'avoir de la présence en librairie sur les tables et dans les rayons. Plus il y a de livres de la même maison d'édition plus elle visible et surtout elle ne laisse pas de place pour les petites et les moyennes maisons d'édition. De cette manière elle assure sa pérennité et sa place de leader du marché dans la tête du client. Elles ont le potentiel d'écraser par leurs masses la concurrence.
Ce constat (que je n'ai pas pu lire parce que je ne suis pas abonné, mais d'on j'ai entendu parler mille et une fois) ne rend, pour ma part, compte que d'une partie de la production. Si on observait, le taux de publication et le taux de vente des très grande maison d'édition, des grandes, des moyennes et petites.
Ce qui me questionne plus en tant que jeune libraire débutant reste ces rentrées littéraires où un max de livres sortent alors que des périodes de l'année sont quasiment morte. J'ai la sensation que c'est en grande partie une conséquence fâcheuse de la surproduction, plutôt que les habituels arguments qui expliquent ces rentrées (les prix littéraires ou les habitudes d'achat des lecteurs). Le pire dans tout ça, c'est la quasi invisibilité de certains auteurs et surtout ce gâchis monumental de papier des livres invendus qui ne peuvent être recyclés correctement.
Maintenant, c'est pas compliqué (quoique..) c'est aux libraires de savoir dénicher les très bon livres pour laisser de la place pour tout le monde.
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