Salut Le Bélial' ! C'est mon premier message, je suis très ému...
Je viens de lire sur Le Culte d'Apophis une hallucinante chronique du dernier Neal Asher. Je sais que trois de ses précédents romans ont été traduits au Fleuve noir, mais personne n'a repris le flambeau depuis. Y aurait-il une chance que vous posiez une option sur au moins un de ses romans ?
Merci d'avance pour la réponse...
Salutations distinguées.
Et longue vie au Bélial' bien sûr !
Neal Asher
- PHILIPPE CADUC
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Re: Neal Asher
Hé oui !
En phase avec cette demande ou plutôt cet espérance vaine ?
En quoi Neal Asher ferait il moins de vente qu'un G.EGAN, A.PALMER ou tout autre traduction anglo-saxonne ?
Je prends volontairement ces 2 auteurs en exemple car autrement plus complexe sinon ardu à la lecture.
Asher c'est jouissif ! Et jouir cela fait du bien de temps en temps ! (rien de déplacé dans cette remarque, je vise uniquement le plaisir de la lecture...)
Le coût de traduction ? Je ne pense pas
Les coûts d'acquisition des droits ? peut être, je ne sais pas.
Les éditeurs ne peuvent pas tout traduire ? Surement
Choix éditorial ? Hum...
Alors Une place pour ASHER au BELIAL, voire AMI, LUNES dENCRE, BRAGELONNE ou tout autre éditeur avisé ?
En phase avec cette demande ou plutôt cet espérance vaine ?
En quoi Neal Asher ferait il moins de vente qu'un G.EGAN, A.PALMER ou tout autre traduction anglo-saxonne ?
Je prends volontairement ces 2 auteurs en exemple car autrement plus complexe sinon ardu à la lecture.
Asher c'est jouissif ! Et jouir cela fait du bien de temps en temps ! (rien de déplacé dans cette remarque, je vise uniquement le plaisir de la lecture...)
Le coût de traduction ? Je ne pense pas
Les coûts d'acquisition des droits ? peut être, je ne sais pas.
Les éditeurs ne peuvent pas tout traduire ? Surement
Choix éditorial ? Hum...
Alors Une place pour ASHER au BELIAL, voire AMI, LUNES dENCRE, BRAGELONNE ou tout autre éditeur avisé ?
Re: Neal Asher
C'est clairement une espérance aussi vaine qu'illusoire, hélas. Les éditeurs se réorientent tous vers une SFFF à la Damasio / Palmer / Catling / etc, et Asher ne cadre pas du tout avec ce schéma.
- PHILIPPE CADUC
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Re: Neal Asher
Apophis a écrit :C'est clairement une espérance aussi vaine qu'illusoire, hélas. Les éditeurs se réorientent tous vers une SFFF à la Damasio / Palmer / Catling / etc, et Asher ne cadre pas du tout avec ce schéma.
Et bien quand Neal Asher sera chroniqué dans Libé et publié dans la collection blanche de Gallimard, tout le monde se mordra les doigts de ne pas avoir senti le vent tourner.
Blague à part, au vu du mastodonte littéraire, je peux comprendre les réticences des éditeurs. D'autant plus si le Fleuve noir s'est déjà cassé les dents dessus...
Re: Neal Asher
La traduction de Voyageurs étant plus que perfectible, on peut comprendre que celui-là au moins n'a pas marché. Sinon, le "ça s'est déjà planté en France donc ça ne marchera jamais" n'est clairement plus un argument valable depuis la version Leha du Livre des martyrs. Si une décalogie de bouquins d'une taille et d'une complexité monstrueuses peut se vendre alors que c'est la troisième tentative de traduction, Polity, qui est formé de sous-cycles et de one-shots largement indépendants les uns des autres, peut aussi marcher à condition que le terrain soit préparé avec une campagne de communication suffisamment vigoureuse. Nul n'oblige un éditeur à s'engager à traduire les 18 romans du cycle, une des trilogies peut être suffisante... pour commencer.
Non, je suis de l'avis du captain', c'est plus une question de choix éditorial que d'autre chose. Il faut réaliser, à défaut de l'accepter, que contrairement à ce que certains racontent, tout ce qui est majeur en SF n'est certainement pas traduit et ne le sera parfois jamais, ou alors avec vingt ans de retard. Asher n'est qu'un exemple parmi d'autres, car on pourrait tout aussi bien citer des gens comme Alastair Reynolds ou Stephen Baxter, dont une partie de l'oeuvre n'est pas traduite. Et une partie qui est loin d'être anecdotique, qui plus est. Rien que l'absence de VF de House of suns, par exemple, est incompréhensible.
Non, je suis de l'avis du captain', c'est plus une question de choix éditorial que d'autre chose. Il faut réaliser, à défaut de l'accepter, que contrairement à ce que certains racontent, tout ce qui est majeur en SF n'est certainement pas traduit et ne le sera parfois jamais, ou alors avec vingt ans de retard. Asher n'est qu'un exemple parmi d'autres, car on pourrait tout aussi bien citer des gens comme Alastair Reynolds ou Stephen Baxter, dont une partie de l'oeuvre n'est pas traduite. Et une partie qui est loin d'être anecdotique, qui plus est. Rien que l'absence de VF de House of suns, par exemple, est incompréhensible.
- Pierre-Paul Durastanti
- L'équipe du Bélial'
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Re: Neal Asher
Apophis a écrit :Rien que l'absence de VF de House of suns, par exemple, est incompréhensible.
*se marre dans son coin*
*salue Olive et Erwann*
Re: Neal Asher
Par Skippy le Grand Gourou... Tu ne veux tout de même pas dire que...
Re: Neal Asher
Baxter me parait quand même un fort mauvais exemple. Avec trente romans traduits (plus quelques novellas et nouvelles), c'est l'un des (le ?) auteurs de sf anglophones le plus traduits c'est vingt-cinq dernières années. Et y a quand même plusieurs de ses grands textes qui sont traduits. Je ne suis d'ailleurs pas sûr qu'il y ait de roman vraiment incontournable de l'auteur qui ne soit pas accessible au lecteur francophone. Si tous les auteurs de sf anglophones "incontournables" avaient bénéficié du quart de la moitié des efforts éditoriaux multiples dont a bénéficié Baxter, on aurait un sacré paquet de trucs disponibles.
L'affaire Herbefol
Au sommaire : La pointe d'argent de Cook, Black Man de Morgan, Navigator de Baxter, Cheval de Troie de Wells & The Labyrinth Index de Stross.
Au sommaire : La pointe d'argent de Cook, Black Man de Morgan, Navigator de Baxter, Cheval de Troie de Wells & The Labyrinth Index de Stross.
Re: Neal Asher
Pourquoi, tout a été traduit dans le cycle des Xeelees, qui est son oeuvre phare ? Si je compte bien, il manque deux recueils de nouvelles, deux romans et quatre novellas. Et je ne parle même pas de cycles entiers auxquels les éditeurs français n'ont pas touché, comme Proxima, Northland, Time's tapestry, etc, ou la nouveauté Destroyer du cycle World engines. Que plusieurs de ses grands textes aient été traduits, ok. Que par rapport à d'autres auteurs, il ait été plus traduit et donc privilégié, ok. Mais de là à dire qu'il ne reste rien de valable, voire d'important dans sa bibliographie à traduire, non.
Re: Neal Asher
Personnellement, je n'ai pas (encore) lu tous les romans non traduits de Baxter mais pour l'instant je n'ai rien lu d'incontournable. Du bon et plaisant oui, de l'incontournable, non. Erwann pourra te parler des deux romans Xeelee "manquants", de mémoire il n'avait pas trouvé ça immanquable. Mais s'il y un roman que tu as lu et que tu juges vraiment indispensable, je t'invite vivement à en parler.
Je préfère être verre à moitié plein que à moitié vide. Baxter a vraiment bénéficié d'un traitement hors norme chez nous et je trouve un peu gonflé de se plaindre de ne pas tout avoir alors qu'il y a tant d'auteurs intéressants qui ont vu à peine un ou deux titres traduits chez nous, quand ils ne sont pas carrément absents des rayonnages.
De plus, je considère que le marché n'étant pas extensible à l'infini si on avait traduit des titres supplémentaires d'Untel, on aurait par conséquent moins traduits d'autres auteurs. Le Bélial étant le dernier éditeur à s'être occupé des Xeelees, je vais considérer que c'était à eux de nous traduire les deux romans et trois recueils restants de cet univers. Du coup, peux-tu me dire quels sont les deux romans et trois recueils de ces dernières années que l'éditeur n'aurait pas dû proposer pour se faire ? Le recueil de Watts ? Les deux premiers Ada Palmer ?
Je trouve qu'il faut savoir rester raisonnable. On ne peut pas sur le marché français publier tous les titres venant du monde anglophone, même en se concentrant sur les "bons" titres (ça reste une notion subjective de mon point de vue), et encore moins si on veut aussi accorder un minimum de moyens à la défense des auteurs francophones.
Enfin, toujours de mon point de vue, un éditeur ne peut principalement publier que des titres auxquels il croit un minimum commercialement et qualitativement. Si un seul de ces critères est rempli on est soit sur une démarche purement mercantile (ce n'est pas forcément honteux, il faut bien vivre), soit dans un pari pour se faire plaisir (en misant sur le truc mercantile sorti à côté pour sauver la mise). Si aucun critère n'est rempli, il n'y aucune raison pour l'éditeur de s'y lancer. S'il n'y a pas d'éditeur français emballé par la plume de Neal Asher, je vois difficilement pourquoi on leur jetterait des pierres.
Je préfère être verre à moitié plein que à moitié vide. Baxter a vraiment bénéficié d'un traitement hors norme chez nous et je trouve un peu gonflé de se plaindre de ne pas tout avoir alors qu'il y a tant d'auteurs intéressants qui ont vu à peine un ou deux titres traduits chez nous, quand ils ne sont pas carrément absents des rayonnages.
De plus, je considère que le marché n'étant pas extensible à l'infini si on avait traduit des titres supplémentaires d'Untel, on aurait par conséquent moins traduits d'autres auteurs. Le Bélial étant le dernier éditeur à s'être occupé des Xeelees, je vais considérer que c'était à eux de nous traduire les deux romans et trois recueils restants de cet univers. Du coup, peux-tu me dire quels sont les deux romans et trois recueils de ces dernières années que l'éditeur n'aurait pas dû proposer pour se faire ? Le recueil de Watts ? Les deux premiers Ada Palmer ?
Je trouve qu'il faut savoir rester raisonnable. On ne peut pas sur le marché français publier tous les titres venant du monde anglophone, même en se concentrant sur les "bons" titres (ça reste une notion subjective de mon point de vue), et encore moins si on veut aussi accorder un minimum de moyens à la défense des auteurs francophones.
Enfin, toujours de mon point de vue, un éditeur ne peut principalement publier que des titres auxquels il croit un minimum commercialement et qualitativement. Si un seul de ces critères est rempli on est soit sur une démarche purement mercantile (ce n'est pas forcément honteux, il faut bien vivre), soit dans un pari pour se faire plaisir (en misant sur le truc mercantile sorti à côté pour sauver la mise). Si aucun critère n'est rempli, il n'y aucune raison pour l'éditeur de s'y lancer. S'il n'y a pas d'éditeur français emballé par la plume de Neal Asher, je vois difficilement pourquoi on leur jetterait des pierres.
L'affaire Herbefol
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Au sommaire : La pointe d'argent de Cook, Black Man de Morgan, Navigator de Baxter, Cheval de Troie de Wells & The Labyrinth Index de Stross.
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