Thomas Geha a écrit :scifictif a écrit :p.s : j'ai vu que dans
la prochaine livraison de Fiction on aurait droit à une nouvelle de Matheson (père) qui s'est visiblement pas mal remis à l'écriture depuis 2008 (une vingtaine de nouvelles quand même).
Oui.
The Window of Time. Un beau texte, à la thématique classique (presque simakienne), très tendre, émouvant.
Tendre et émouvant, oui, sans doute, mais quand même light et vieillot.
M'a rappelé du Bradbury (en mode
nostalgique éolien) en petite forme.
Un tel "classicisme" ce n'est plus du comique de répétition, c'est du tragique de rumination.
Et puis, quelle curieuse conclusion : s'il y a bien quelque chose qui fait l'objet d'une perpétuelle réécriture ce sont bien les souvenirs, non ?
Ceci dit, ce tome 13 de
Fiction m'a paru meilleur et plus homogène que le précédent.
Au rayon agaceries :
- les coquilles (même si j'ai souri au
janebarkinien "le science fiction" dans l'édito).
- la trad. saugrenue du texte de Jonathan Carroll, où l'on déambule en charentaises, fait ses courses au BHV ou au Monoprix et chantonne "besoin de rien envie de toi" (même si ce dernier, dans le contexte, m'a bien fait rire). "(...) il brisa l'ambiance en un clin d'oeil" peut-on lire dans ce texte, voilà bien mon sentiment à propos de ce procédé de francisation du contexte pour le moins ridicule.
A noter qu'au
sommaire du prochain
Fiction, on retrouve
Paolo Bacigalupi et
Alex Irvine, auteurs de deux des toutes meilleures nouvelles étrangères que j'ai pu lire en 2011 (respectivement dans Fiction 12 et 13). Vivement le printemps !