Retour sur l'horizon, anthologie de Lehman (Lunes d'Encre)
Re: Retour sur l'horizon, anthologie de Lehman (Lunes d'Encre)
D'accord avec toi sur l'ambiance du texte qui rappelle Dr Bloodmoney, la réference à Asimov portait sur la conclusion de la nouvelle,le rôle positif d'une régulation de l'humanité par une A.I, ce que n'aurait pas désavoué Asimov même si il aurait sans doute écarté l'idée du cataclysme préalable.
Re: Retour sur l'horizon, anthologie de Lehman (Lunes d'Encre)
Tyrell a écrit : même si il aurait sans doute écarté l'idée du cataclysme préalable.
Oui, parce que je ne vois pas Asimov illustrer sa loi zéro de la robotique de manière aussi radicale.
Par contre, je vois plus facilement Gilles, lisant nos commentaires sur sa nouvelle, se demander : "mais qu'est-ce qu'ils me racontent comme conneries ces deux zozos ?"
Re: Retour sur l'horizon, anthologie de Lehman (Lunes d'Encre)
Par contre, je vois plus facilement Gilles, lisant nos commentaires sur sa nouvelle, se demander : "mais qu'est-ce qu'ils me racontent comme conneries ces deux zozos ?"
Pas faux.
Encore que ton allusion à Dick devrait lui plaire plus que la mienne à Asimov,mais bon je persiste...
Re: Retour sur l'horizon, anthologie de Lehman (Lunes d'Encre)
Pas sûr.
Mais c'est le jeu.
Entre ce que l'auteur écrit et ce qu'on y lit, il y a forcément de la marge.
Et puis bon, si le feedback, parfois, ça fait saigner les oreilles, il me semble important que la parole ne soit pas confisquée par ceux qui savent au motif qu'eux, savent, et que nous puissions continuer à échanger nos avis de lecteurs, aussi ineptes soient-ils.
Pour en revenir à l'antho, très bonne impression générale. Trop d'excellents textes pour les citer tous et, au final, pas de texte favori proprement dit. Simplement, si la fin peut influer l'impression générale, elle est ici particulièrement soignée avec le très classe Hilbert Hôtel.* Quelle fluidité, quelle maîtrise...
Si Daylon pouvait prendre exemple sur ce texte et alléger son style de ce trop-plein de fioritures, il pourrait gentiment tout déchirer. Daylon écrit fort bien (quelles fulgurances par moments !) mais une telle démonstration, non seulement ça ne suffit pas, mais ça agace tant la forme oblitère le fond.
Sinon, pas compétent pour discuter de la pertinence de la préface mais définitivement conquis par les textes de présentation et de mise en perspective des nouvelles.
* L'auteur ne se serait-il pas inspiré d'un article sur les propriétés de l'Aleph de Cantor illustrées par David Hilbert et son hôtel infini paru l'été 2008 dans le hors-série de Science & Vie Jr consacré aux paradoxes ?
P.S : page 363, on peut lire deux fois une même phrase. C'est voulu ou bien ?
Mais c'est le jeu.
Entre ce que l'auteur écrit et ce qu'on y lit, il y a forcément de la marge.
Et puis bon, si le feedback, parfois, ça fait saigner les oreilles, il me semble important que la parole ne soit pas confisquée par ceux qui savent au motif qu'eux, savent, et que nous puissions continuer à échanger nos avis de lecteurs, aussi ineptes soient-ils.
Pour en revenir à l'antho, très bonne impression générale. Trop d'excellents textes pour les citer tous et, au final, pas de texte favori proprement dit. Simplement, si la fin peut influer l'impression générale, elle est ici particulièrement soignée avec le très classe Hilbert Hôtel.* Quelle fluidité, quelle maîtrise...
Si Daylon pouvait prendre exemple sur ce texte et alléger son style de ce trop-plein de fioritures, il pourrait gentiment tout déchirer. Daylon écrit fort bien (quelles fulgurances par moments !) mais une telle démonstration, non seulement ça ne suffit pas, mais ça agace tant la forme oblitère le fond.
Sinon, pas compétent pour discuter de la pertinence de la préface mais définitivement conquis par les textes de présentation et de mise en perspective des nouvelles.
* L'auteur ne se serait-il pas inspiré d'un article sur les propriétés de l'Aleph de Cantor illustrées par David Hilbert et son hôtel infini paru l'été 2008 dans le hors-série de Science & Vie Jr consacré aux paradoxes ?
P.S : page 363, on peut lire deux fois une même phrase. C'est voulu ou bien ?
Re: Retour sur l'horizon, anthologie de Lehman (Lunes d'Encre)
scifictif a écrit :Sinon, pas compétent pour discuter de la pertinence de la préface mais définitivement conquis par les textes de présentation et de mise en perspective des nouvelles.
M'enfin y a aussi des trucs pas nets qui traînent dans les présentations, hein ? Le paratexte ça forme un tout.
Mais bon, je ne voudrais pas te gâcher le plaisir…
Fuck me, Ray Bradury.
Re: Retour sur l'horizon, anthologie de Lehman (Lunes d'Encre)
Fuck You a écrit :M'enfin y a aussi des trucs pas nets qui traînent dans les présentations, hein ? Le paratexte ça forme un tout.
Mais bon, je ne voudrais pas te gâcher le plaisir…
On passe à autre chose, Roland ?
Re: Retour sur l'horizon, anthologie de Lehman (Lunes d'Encre)
Fuck You a écrit : Le paratexte ça forme un tout.
Ben oui, tu voudrais pas qu'il se contredise, quand même...
Fuck You a écrit :Mais bon, je ne voudrais pas te gâcher le plaisir…
Bah non, voyons.
Je ne demande qu'à être affranchi et entendre un autre son de cloche.
Je suppose que tu es plus explicite dans ton article mais je ne pourrai le lire, au mieux, que le 29 (pas abonné).
P.S : le terme "définitivement" était de trop dans mon post.
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