Couverture de Steve Montiglio pour l’édition de Subterranean press-
Equoïde de
Charles Stross (formats epub et pdf uniquement) traduit par
David Creuze…. Fruit d’un financement de type participatif, la
novella (ou roman court)
Equoïde (prix
Hugo 2014) appartient au cycle dit de la «
Laverie », inventé par
Charles Stross (
Pour en savoir +).
Deux romans ont paru dans l’
Hexagone, tous les deux excellents :
•
Le Bureau des atrocités où l'univers du roman de
Len Deighton intitulé
Ipcress, danger immédiat est assaisonné à la sauce fantastique & tentacules
made in Providence (
Pour en savoir +).
•
Jennifer Morgue (
Pour en savoir +) où cette fois-ci c’est
Ian Fleming que l’on convoque, ou plutôt son
alter ego.
Un
James Bond méta-textuel tout aussi teinté d’épouvante que le premier tome du cycle l’était.
…. On ne change pas une équipe qui gagne, et le GPS d’
Equoïde indique toujours
Providence en tant que source d’approvisionnement d’une horreur indicible mais très réussie.
On ne peut plus, après l’avoir lu, regarder
My Little Pony de la même manière (ni laisser ses enfants s'en approcher).
Certainement le récit le plus flippant du cycle (pour l’instant).
D’autant que l’humour qui teintait les précédents récits de
Stross - toujours traduits par
David Creuze pour
Hexoglyphe - qui font suite au deux romans déjà cités :
Une guerre encore plus froide,
Quelques heures sup’, et
En ballade à l’asile, semble avoir pris la poudre d’escampette (enfin pas tout à fait, mais je me comprends).
.... En définitive, cet univers de la «
Laverie - qui n'a pas trouvé preneur auprès des éditeurs français après les deux premiers romans - est une belle et franche réussite, et malgré les « emprunts » ; très original.
(
À suivre ...)
________
Exoglyphe proposera ensuite le roman
The Fuller Memorandum toujours dans le cycle de la «
Laverie », puis dans un tout autre genre, celui en l’occurrence de la
fantasy :
Le dernier anneau de
Kiril Eskov, voilà ce qu'en disait la traductrice - en 2013 -
Anne-Marie Tatsis-Botton, qui a été contactée par l'auteur lui-même :
Il s'agit d'une recréation hardie, mais venant d'un disciple en admiration devant le Maître.
En gros, il part de deux constatations: Tolkien étant un linguiste génial, son univers se tient parfaitement du point de vue langues et peuples. Mais Arda n'est pas cohérente du point de vue géologique - et on peut faire mieux. Deuxième point, l'histoire étant toujours racontée par les vainqueurs (donc les Elfes), il n'y a que leur version. Les Orques, Sauron, etc., ont été bassement calomniés. Eskov présente LEUR histoire (et c'est fort surprenant).
Plutôt alléchant, non ? ! (Et il reste encore des places pour participer à son financement) [-_ô]