L'Architecte de la vengeance, Tochi Onyebuchi

[Gilles Dumay - Albin Michel Imaginaire]

Un livre à lire d’une traite pour ensuite y réfléchir car il vous marquera, c’est certain.

L'Architecte de la vengeance de Tochi Onyebuchi donne de la voix au Pays des Cave trolls.

GD

[Weirdaholic]

Je ne pense que Tochi Onyebuchi ait écrit ce roman pour provoquer l'Helter Skelter que Charles Manson appelait de ses vœux, (ou son équivalent 2.0) (que souhaitent les accélérationnistes). Je ne crois pas que ce roman ait été écrit pour provoquer une réaction sociale (de vengeance, de haine, de violence).

Je suis en train de finaliser ma chronique (que je publierai sans doute demain), et je ne crois pas non plus à cette intention de la part de Tochi Onyebuchi (j'espère que je ne spoilerai pas trop en avançant ma vision de l'ouvrage, qui est très proche de celle de Gilles je pense ^_^).

J'ai aussi du mal avec la lettre d'Artemus Dada (surtout qu'il dit lui-même n'avoir pas lu la novella), mais bon, j'émarge moi-même à au moins deux minorités (mais pas celle de Tochi Onyebuchi), ça peut influencer ma vision des choses...

(Au passage, merci pour le service de presse.)

[Weirdaholic]

Ma chronique est ici, petit aperçu :

Je ne suis pas adepte des formules-choc pour résumer un ouvrage, mais pour toutes les raisons exposées ci-dessus, je décrirai volontiers L'Architecte de la vengeance comme Carrie revue et corrigée par Cormac McCarthy... et je parierai volontiers, comme Gilles Dumay, que ce récit occupera, dans la carrière de Tochi Onyebuchi, la même place que Carrie dans celle de Stephen King.

[Gromovar]

Belle analyse.

Même si, en ce qui me concerne, après le roman et la nouvelle (les deux en VO), je vais laisser Onyebuchi terminer seul sa psychanalyse, sa montée au maquis ou son suicide.

[Gilles Dumay - Albin Michel Imaginaire]

L’Architecte de la vengeance est un cri, un hurlement à la face de tous ceux qui acceptent le monde tel qu’il est. Une paire de claques à ceux qui se sont endormis alors que les horreurs et les injustices continuent à pleuvoir.

L'Architecte de la vengeance de Tochi Onyebuchi chez Le Nocher des livres.

GD

[M]

Lecture achevée. Je suis embêté par mon ressenti. C'est écrit au scalpel, c'est incisif, c'est un hurlement mais à la lecture des critiques de la blogosphère, je m'attendais à plus...

Par contre, je rejoins Gromovar, si l'auteur reste dans cette veine pour ses prochains ecrits, ça sera sans moi

[FeydRautha]

L'auteur n'a pas l'air de vouloir continuer dans cette veine. J'ai lu récemment Goliath, son nouveau roman. Je ne l'ai pas aimé parce que je l'ai trouvé très bordélique et je n'ai pas compris grand chose à vrai dire, mais ça n'a rien à voir du tout avec celui-ci. Par contre, je vais garder un œil sur ses prochaines productions.

[M]

L'auteur n'a pas l'air de vouloir continuer dans cette veine. J'ai lu récemment Goliath, son nouveau roman. Je ne l'ai pas aimé parce que je l'ai trouvé très bordélique et je n'ai pas compris grand chose à vrai dire, mais ça n'a rien à voir du tout avec celui-ci. Par contre, je vais garder un œil sur ses prochaines productions.

C'est bon à savoir. Merci pour l'info.

[Shibia]

Lecture achevée. Je suis embêté par mon ressenti. C'est écrit au scalpel, c'est incisif, c'est un hurlement mais à la lecture des critiques de la blogosphère, je m'attendais à plus...

Par contre, je rejoins Gromovar, si l'auteur reste dans cette veine pour ses prochains ecrits, ça sera sans moi

A ben on est 3. Après perso, pour avoir lu le roman en VO et la nouvelle en VF, c'est plutôt le style même d'écriture et le fait que ses personnages féminins ne soient pas crédibles qui me rebute.

[Weirdaholic]

A ben on est 3. Après perso, pour avoir lu le roman en VO et la nouvelle en VF, c'est plutôt le style même d'écriture et le fait que ses personnages féminins ne soient pas crédibles qui me rebute.

Pour Ella, je pense que c'est voulu, dans la mesure où il ne s'agit pas vraiment (de mon point de vue) d'un personnage, mais d'un sentiment (la colère) qui prend forme humaine (le vrai personnage est Kev, le seul à dire "je" d'ailleurs).

(En prime, il y a sans doute aussi les stéréotypes de genre incorporés par Kev qui jouent.)