L'e-book cannibalise les ventes papier, surtout en SF

[Clément]

Nielsen BookScan vient d'endosser le manteau du grand Satan : nous y sommes, la fin du Monde est proche, le livre est foutu, on va tous mourir. Surtout vous, d'ailleurs, parce que moi, j'ai pas vraiment l'intention de me laisser faire !

Plus sérieusement, le très sérieux cabinet d'analyse vient de dévoiler que depuis la toute première fois depuis les premiers relevés établis, les ventes d'ebooks ont plus que doublé. Dans le cadre d'un séminaire qui se déroulait hier, rapporte The Bookseller, avec Enders Analysis, il a été démontré que la science-fiction et les titres de romance connaissent un engouement supérieur en matière de livres numériques que de papier.

Romance, SF et fantasy

Ainsi, dans le secteur SF et fantasy, au niveau mondial depuis le mois de juin, représentait 10 %, soit trois fois plus de parts de marché que dans le livre imprimé. Idem dans la romance, qui représente 14 % des ventes d'ebooks, soit sept fois les parts du marché de l'imprimé.

Un article à lire sur Actualitté :
http://www.actualitte.com/actualite/216 ... chuter.htm

[Ceir]

Les fans des genres SF et fantasy sont souvent des fans qui sont à l'aise avec les avancées technologiques donc les ebooks. Du coup, ce n'est pas illogique que ce soit ces genres qui soient les premiers touchés par la hausse des achats des versions numériques.

[Casse-bonbon]

Geek power, toussa...

[Ceir]

Exactement.

[JDB]

Allez donc voir sur amazon.com les avis négatifs (près de 200 ! et le livre est sorti il y a moins de huit jours) sur The Fall of the Giants, de Ken Follett.
La qualité du livre n'est pas en question : les gens râlent parce que l'édiion électronique Kindle est proposée à $ 19,99 (je crois que le prix a baissé depuis, mais il reste supérieur à $ 9,99).
A méditer.
JDB

[jicehem]

La qualité du livre n'est pas en question : les gens râlent parce que l'édiion électronique Kindle est proposée à $ 19,99 (je crois que le prix a baissé depuis, mais il reste supérieur à $ 9,99).

D'un point de vue comptable, il est étonnant que les éditeurs conservent les mêmes bases de calcul que pour l'édition papier. Certes, il y a certains postes qui restent proportionnels au nombre de signes, mais en papier il existait surtout un consensus entre le prix d'un livre et sa taille physique (combien de livre gonflés artificiellement pour atteindre la barre psychologique d'un "bon" prix). J'ai le sentiment que les éditeurs cherchent ce nouveau seuil, handicapés dans leur démarche par la coédition de la version papier (et de son approche prix). Ils tâtonnent, avancent à pas prudents, ménagent la chèvre et le chou… Au final, il y aura la sanction du marché, quand une majorité de lecteurs estimera payer le juste prix, chacun se redéploiera en fonction de ce nouvel équilibre.
Que les lecteurs de SF soient pionniers ne signifiera pas, hélas, qu'ils feront poids.

[Herbefol]

A méditer.

Personnellement ça ne me surprend pas, mais bon les éditeurs font ce qu'ils veulent, après faut assumer. :-)

[Jean-Claude Dunyach]

Pour info, la procédure pour fabriquer un livre électronique en format Epub est assez simple, si le fichier d'origine n'a pas une mise en page tarabiscotée (c'est le cas de la très grande majorité des romans ou recueils de nouvelles).
Pour ceux que ça intéresse, l'explication détaillée figure sur le blog de Thierry Crouzet, là.

Sur le même blog, on trouve également des tas de conseils utiles pour mettre ses livres sur des plates-formes de téléchargement, genre Apple.

Je vous poutoune,

[Thomas Day]

A méditer.

Personnellement ça ne me surprend pas, mais bon les éditeurs font ce qu'ils veulent, après faut assumer. :-)

Ben non, justement on ne fait pas ce qu'on veut...

GD