«...qui pourrait être encore Dieu, dans un tel foutoir ? Et qui oserait s'en revendiquer ? »
Grande-Ville.
Cité-monde polluée, inique, ultraviolente, déchirée par une guérilla dont les factions même ont oublié l'origine.
Grande-Ville.
Cité-labyrinthe au ciel de suie peuplé de vautours mutants qui, sans relâche, prélèvent en nuées leur écot sur une population terrifiée.
Grande-Ville.
Cité-tombeau d'un monde assassiné par l'incurie humaine...
Du haut des trois cents étages de l'immeuble de la Gormac, dans le quartier sécurisé des Justes, John Stolker, héritier de l'empire Gormac, contemple Grande-Ville. Sa ville. Alors même qu'il inhale la première bouffée de « K. Beckin », le Monstre le toise et barrit. Démesuré, il emplit l'espace et trace bientôt son chemin de ruine. John Stolker sait que le Monstre lui montre la voie, celle d'une vengeance nourrie par une haine froide et lucide. Aussi va-t-il régler ses comptes avec la terre entière : il suivra le Monstre...
Jusqu'au bout.
Thierry Di Rollo a publié plusieurs dizaines de nouvelles, notamment au Fleuve Noir et chez Denoël. Écrivain culte pour certains, infréquentable pour d'autres du fait de l'extrême noirceur de ses récits, ses quatre premiers romans l'ont consacré comme la voix la plus tranchante de la science-fiction française.
Avec Meddik, récit d'une débâcle humaine et sociale sans équivalent, Di Rollo affirme son statut d'écrivain majeur au-delà de tout étiquetage de genre.
« Chez Di Rollo, il n'y a aucune compromission, aucun espoir, aucun rachat. Brillent une écriture efficace et une atmosphère persistante. » Libération
La fiche dans le catalogue du Bélial'
Meddik, de Thierry Di Rollo
Re: Meddik, de Thierry Di Rollo
La plume de Thierry Di Rollo est forte, intense, exigeante. Il m’est difficile de ne pas citer plus d’extraits de ce roman. Les thèmes de Di Rollo sont dérangeants. John Stolker est un personnage qui assume sa folie meurtrière. Mais tout ça nous mène finalement à quoi ? Une ambiance malsaine, la fange de l’âme humaine. Un voyage dans une suite d’horreurs, que d’aucuns trouveront vain, d’autres fascinant.
Un avis à lire ici :
http://lyonnes.blogspot.com/2010/11/med ... elial.html
Re: Meddik, de Thierry Di Rollo
Clément a écrit :La plume de Thierry Di Rollo est forte, intense, exigeante. Il m’est difficile de ne pas citer plus d’extraits de ce roman. Les thèmes de Di Rollo sont dérangeants. John Stolker est un personnage qui assume sa folie meurtrière. Mais tout ça nous mène finalement à quoi ? Une ambiance malsaine, la fange de l’âme humaine. Un voyage dans une suite d’horreurs, que d’aucuns trouveront vain, d’autres fascinant.
Un avis à lire ici :
http://lyonnes.blogspot.com/2010/11/med ... elial.html
Merci, Clément, de cette initiative. Cela me permet d'ajouter ce qui suit:
Ah! les lyonnes de la SF... Et dire que Flo (l'une d'entre elles) a pris contact tout récemment avec moi pour me faire part de leur intention de me poser quelques questions lors des Utopiales. Elle m'a dit qu'elle s'apprêtait à lire Meddik (après "La profondeur des tombes" qui, dixit, '[lui] a mis une grande claque'). Heureusement que je lui ai répondu que je manquerais probablement de temps. Ce qui est la vérité, au demeurant.
Les réactions épidermiques à Meddik, on pourrait en faire des pages et des pages. Pour contrebalancer - et me protéger -, j'ai choisi le traitement inverse sur mon site. Avec le recul, je me dis que j'ai bien fait.
Re: Meddik, de Thierry Di Rollo
Les Lyonnes ne parlent que de ce qu'elles aiment. Je ne retire pas mon intention de vous saluer aux Utopiales avec l'espoir que vous pourrez nous consacrer un peu de temps.
Flo
Flo
Re: Meddik, de Thierry Di Rollo
J'ai lu ce livre juste après La lumière des Morts. Je l'ai même dévoré, et pourtant, impossible de trouver comment en parler en ces pages. Il faut dire que certains livres vous fichent une telle claque que ça vous remue la cervelle au point de vous ôter vos mots. La lumière des morts m'avait déjà marquée par ses thèmes, ses symboles, sa dureté... Ce livre méritait parfaitement sa place dans mes coups de (au) cœur. Et pourtant, avec Meddik, j'ai l'impression qu'on est encore un cran au-dessus. Alors, on va dire double coup de poing au cœur avec cet ouvrage. Une claque magistrale.
Un autre avis à lire ici :
http://isa.guso.over-blog.com/article-m ... 98041.html
Re: Meddik, de Thierry Di Rollo
Un roman fascinant, et d'une violence extrême. Qui frôle les limites du supportable dès qu'on le referme et qu'on commence à y réfléchir, au regard de ce que devient notre société actuelle. Meddik, au travers des yeux d'un personnage désabusé, contient une réponse à la question: à quoi ressemblerait une société sans humanisme ?
Un avis à lire sur Magm3.
Re: Meddik, de Thierry Di Rollo
Merci, Erwann. Sans toi, je l'aurais probablement manqué.
Je rajoute deux extraits de la chronique de Matteo (qui a lu Meddik comme je l'ai écrit) sur la page de mon site consacrée au roman.
Je rajoute deux extraits de la chronique de Matteo (qui a lu Meddik comme je l'ai écrit) sur la page de mon site consacrée au roman.
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Re: Meddik, de Thierry Di Rollo
Je continue la rétrospective de Thierry Di Rollo avec Meddik.
Impressionnant. Presque trop car ma chronique est bien loin de parvenir à comprendre la complexité narrative de ce roman, j'en ai bien peur. Reste une tentative pour décrire la plume, la richesse et la noirceur de ce récit atypique et pas facile du tout. Mais quelle expérience.
Thierry, si tu passes par là, chapeau.
Le mois prochain, je ferme la Tragédie avec Orvil Fisher (avant la relecture de Cendres).
Impressionnant. Presque trop car ma chronique est bien loin de parvenir à comprendre la complexité narrative de ce roman, j'en ai bien peur. Reste une tentative pour décrire la plume, la richesse et la noirceur de ce récit atypique et pas facile du tout. Mais quelle expérience.
Thierry, si tu passes par là, chapeau.
Le mois prochain, je ferme la Tragédie avec Orvil Fisher (avant la relecture de Cendres).
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