Rosée de feu, de Xavier Mauméjean (septembre 2010)

[JDB]

Rosée de feu chaudement recommandé par le blog du Visage vert (entrée du 6 décembre 2010).
JDB

[sam]

Lu (et critiqué pour bifrost, en retard).
En quelques mots, j'ai trouvé que c'était du bon boulot, net et sans bavure. Trop net peut-être. On sent que c'est l'œuvre d'un auteur occidental parfaitement informé, mais écrasé de respect à l'endroit des faits qu'il relate. Sur le même sujet, un écrivain nippon aurait sans doute été plus irrévérencieux.

[Xavier Maumejean]

Lu (et critiqué pour bifrost, en retard).
En quelques mots, j'ai trouvé que c'était du bon boulot, net et sans bavure. Trop net peut-être. On sent que c'est l'œuvre d'un auteur occidental parfaitement informé, mais écrasé de respect à l'endroit des faits qu'il relate. Sur le même sujet, un écrivain nippon aurait sans doute été plus irrévérencieux.

"Ecrasé de respect à l'endroit des faits qu'il relate" ?Enfin, ta phrase est complètement absurde, comment veux-tu que je sois "écrasé de respect" par les massacres de Nankin ou "écrasé de respect" par les sacrifices imposés ou "écrasé de respect" par les travailleurs esclaves coréens ???

[sam]

Lu (et critiqué pour bifrost, en retard).
En quelques mots, j'ai trouvé que c'était du bon boulot, net et sans bavure. Trop net peut-être. On sent que c'est l'œuvre d'un auteur occidental parfaitement informé, mais écrasé de respect à l'endroit des faits qu'il relate. Sur le même sujet, un écrivain nippon aurait sans doute été plus irrévérencieux.

"Ecrasé de respect à l'endroit des faits qu'il relate" ?Enfin, ta phrase est complètement absurde, comment veux-tu que je sois "écrasé de respect" par les massacres de Nankin ou "écrasé de respect" par les sacrifices imposés ou "écrasé de respect" par les travailleurs esclaves coréens ???

Exact, c'est assez pourri comme tournure ; ça m'apprendra à vouloir poster à des heures indues.
ce que je voulais dire, c'est je n'ai pas retrouvé les mêmes excès imaginatifs que dans tes ouvrages précédents.
Disons que je m'attendais à quelque chose de différent sur ce sujet, dans l'esprit de "Yapou bétail humain" par exemple. Mais peut-être que le récit obéit, dans ses développements, à des critères (outre les contraintes formelles) que j'ignore ou que je n'ai pas vus ?
Dans tous les cas, il ne s'agit que d'un sentiment personnel, bien différent sans doute de ce que d'autres auront pu ressentir.

[Zuleika Dobson]

C'est la beauté de la subjectivité, bien sûr... Mais je n'ai pas la même lecture qu'Andrevon (qui limite curieusement le roman aux deux ou trois batailles aériennes, alors qu'elles ne doivent constituer qu'un dixième du livre — et encore !) ni que vous, Sam. Pour être allée traîner mes guêtres à Yasukuni, je retrouve dans Rosée de feu une rigueur vibrante et trouble qui n'a rien de spécifiquement occidental et qui s'apparente plus à l'ambigu Soleil de Sokourov qu'à la reconstitution scolaire, étouffante, livrée par Eastwood dans ses Lettres d'Iwo Jima — s'il faut parler cinéma.

[Olivier Girard]

Une nouvelle critique de Rosée. Sur Elbakin.

[Thomas Day]

Rosée de feu enflamme le blog de la librairie Critic

TD

[Clément]

Les divers avis des jurés du Prix du Livre Numérique (pour lequel Rosée de feu est nominé) commencent à tomber :

Rosée de feu est donc un beau roman, fort en émotions. Et quel effet que d'imaginer toute la jeunesse japonaise pensant que l'empereur est un dieu vivant! Un empereur à qui l'on doit le respect et pour lequel, il faut mourir en criant "banzai".

http://www.lexpress.fr/culture/livre/as ... 50873.html

Pour ce qui est d'un style aussi correct que déshumanisé, l'auteur en fin de roman, tente de le justifier en nous expliquant sa volonté de coller à un "mode narratif respectant les règles du bunraku" et à une "structure du roman autour des 5 éléments fondamentaux". C'est tout à fait son droit, mais n'aurait il pas mieux valu créer une dramaturgie qui captive davantage lecteur? S'imposer ces contraintes de style finissent par nous éloigner de ce qui fait un roman: une histoire et des personnages. Pour notre culture historique, ça se tente. Pour le reste, à vous de voir.

http://www.lexpress.fr/culture/livre//l ... 55592.html

Je me suis battue avec Rosée de feu jusqu'au bout. Je n'ai pas abdiqué, et même, je me suis ralliée à sa cause. Les combats, les tactiques de guerre sont le coeur du récit. Ce fut ma première lutte. Quelle souffrance que ces stratégies longuement énoncées, ces B bidules qui attaquent ces M machin. Puis soudainement, le voile s'est déchiré, j'ai réussi à apprivoiser la bête. Dès lors -le dernier tiers du livre-, j'ai adhéré fait et cause au texte, aux personnages, à ce qui s'y disait, à tout ce qui s'y supposait.

http://www.lexpress.fr/culture/livre/ro ... tor=AL-447

[Clément]

Dans ce roman, Xavier Mauméjean fait preuve d’une très grande connaissance de la culture nipponne et des événements de la seconde guerre mondiale ; c’est instructif, divertissant, parfois dérangeant mais jamais ennuyeux. Une très bonne lecture à conseiller à tous. Laissez-vous bousculer, déstabiliser. J’espère que vous aimerez Rosée de feu comme j’ai pu l’aimer : il fera partie des livres que je n’oublierai pas.

Un avis à lire ici :
http://rsfblog.canalblog.com/archives/2 ... 19067.html

[Clément]

Partant d’une base solide, d’une bonne construction et d’un travail de documentation rigoureux, Xavier Mauméjean ose quitter les routes bien balisées du roman historique. Il insère dans son texte un grain de folie : en remplaçant les avions des pilotes japonnais par des dragons (de vrais dragons, comme dans les histoires du moyen age). Curieusement cela n’enlève rien à la crédibilité du livre. Cela a même la vertu de nous rappeler qu’en matière de littérature, tout est permis.

Et un autre à lire là :
http://www.ce-que-je-lis.fr/romans-fran ... e-feu.html