Bifrost n° 61 : La SF, questions et perspectives

[ubikD]

Epointée alors.

[marypop]

en poudre pour les garçons, entière pour les filles ?

Note pour moi-même : déposer un brevet pour un godemichet symétrique avec côté fille (plein) et côté garçon (creux) un genre de capote mais en dur quoi.

Ca peut marcher vous croyez ? Je pourrais vendre ça sous le nom de "corne de licorne aphrodisiaque"

[O_o]

Note pour moi-même : déposer un brevet pour un godemichet symétrique avec côté fille (plein) et côté garçon (creux) un genre de capote mais en dur quoi.

Ca peut marcher vous croyez ?

Vis à vis du dossier SF, t'es dans les questions ou dans les perspectives ?

[marypop]

Dans les licornes qui sont de la littérature pour filles.

Pour le Bifrost moi aussi je regrette qu'il n'y ait que 2 nouvelles.

[Erwann]

Pour le Bifrost moi aussi je regrette qu'il n'y ait que 2 nouvelles.

Elles sont longues, c'est pour ça… Celle de Peter Watts notamment, qui prend quand même les 3/4 de l'espace dévolu aux textes.

[A.C. de Haenne]

Et on va se plaindre d'avoir du long Peter Watts.
La qualité est toujours préférable à la quantité.

A.C.

[Pierre-Paul Durastanti]

Et on va se plaindre d'avoir du long Peter Watts.
La qualité est toujours préférable à la quantité.

C'est dur difficile de se retenir d'écrire une grosse connerie. ;p

Plus sérieusement, on n'a pas choisi la nouvelle de Watts pour sa longueur, tu sais.

[Pierre-Paul Durastanti]

*regarde à droite*
*regarde à gauche*
*jette un œil derrière lui*
Allez, le début du Watts, sans même demander la perm' au boss.

C’est vous qui nous avez envoyés ici — tisser vos toiles, construire vos portails magiques, enfiler le chas de l’aiguille à soixante mille kilomètres/seconde. On bosse pour vous. Pas question d’arrêter, ni même d’oser ralentir, de peur que la lumière de votre venue ne nous réduise en plasma. Tout ça pour que vous puissiez sauter d’une étoile à la suivante sans vous salir les pieds dans ces interstices de néant infinis.
Serait-ce donc trop demander que vous nous adressiez la parole de temps en temps ?
L’impact de l’évolution, du génie génétique, je connais. Je sais à quel point vous avez changé. J’ai vu ces portails donner naissance à des dieux, des démons, des choses qu’on ne peut espérer comprendre et dont je doute qu’elles aient un jour appartenu à l’espèce humaine : des extraterrestres brûleurs de dur, j’imagine, profitant des rails posés derrière nous. Des conquérants.
Voire des exterminateurs.
Mais j’ai aussi vu ces mêmes portails rester vides et noirs tout en disparaissant dans notre sillage. On a envisagé des extinctions, des âges sombres, des civilisations réduites en cendres avant de renaître tels autant de phénix. Quelquefois, ensuite, les appareils qui jaillissent des portails rappellent un peu les vaisseaux qu’on a pu bâtir, nous, jadis. Ils discutent entre eux — par radio, par laser, par neutrinos porteurs ; il arrive que leurs voix ressemblent aux nôtres. Il fut un temps où on osait espérer : ils nous ressemblaient aussi, la boucle était enfin bouclée, on pourrait renouer le contact. J’ai perdu le compte de nos tentatives pour briser la glace.
Et des éternités écoulées depuis qu’on a renoncé.
Toutes ces itérations qui s’estompent derrière nous, tous ces hybrides, ces posthumains et ces immortels, ces dieux et ces hommes des cavernes prisonniers de chariots célestes qui leur demeurent incompréhensibles, et il n’y en a pas eu un seul pour pointer un laser de comm vers nous pour dire Hé, comment va ? ou On a trouvé le remède à la maladie de Damas ! ou même Merci les gars, vous faites du bon boulot, continuez !
On n’est pas un foutu culte du cargo, mais l’épine dorsale de votre putain d’empire. Sans nous, vous ne pourriez même pas vous balader ici.
Et puis… vous êtes nos enfants. Peu importe la forme que vous avez adoptée, vous étiez naguère comme nous, comme moi. Il fut un temps, perdu dans les brumes du passé, où je croyais en cette mission de tout mon cœur.
Pourquoi nous avoir abandonnés ?

[Olivier Girard]

La suite de la (longue) nouvelle de Watts bientôt. Les Bifrost destinés aux abonnés et collaborateurs (750 exemplaires tout de même) sont arrivés hier dans les bureaux.
Mise sous plis mercredi 12. Expédition le 13.
Pour une sortie en librairie le 20 (mise en place de 1100 exemplaire ; la S-F paie moins que les vampires !), comme prévu.
Tirage total : 2104 exemplaires.

[Clément]

Pour patienter jusqu'à la parution de Bifrost 61 le 20 janvier, en voici un avant-goût avec un extrait de l'article de Claude Ecken, Pour une approche quantique de la SF, à lire en ligne ou à télécharger en PDF.