Farfadet a écrit :C'est sûr que ça, ça peut calmer certains auteurs de céder les droits d'exploitation numérique.
Sauf que ce n'est pas le numérique qui a permis le "piratage", c'est juste que le "pirate" a choisi le numérique pour diffuser son "oeuvre". Mais si le "pirate" fait imprimer son livre, cela doit-il décourager l'auteur de céder les droits papiers de ces livres ?
En fait, ce que tous les gens qui ont peur du piratage ont du mal à comprendre, je pense, c'est que la possibilité qu'un livre piraté découle souvent directement du fait qu'il ne soit pas disponible en numérique de manière "légale". Les pirates sont de toute façon assez motivés pour scanner les livres papiers pour en proposer une version numérique (on l'a vu chez nous avec La Patrouille du temps il y a quelques mois), et ce qui les motive, c'est justement le fait que les livres ne soient pas disponible en numérique. Donc pour un auteur à succès, à mon humble avis, refuser que ses bouquins paraissent en numérique c'est précisément en encourager le piratage.
D'ailleurs, le véritable Harry Potter n'est, à ma connaissance, pas disponible en numérique.
