Bifrost n° 61 : La SF, questions et perspectives

[O_o]

Rien de nouveau sous le soleil : j'adorais l'écrivain Curval, je ne supportais pas le snobisme intellectuel du critique.

Mouahahahahah !!!!!
Que veux tu ? Le CC n'existait pas à l'époque.
Maintenant, le passage que fait Xavier de "réactionnaire" version 1977 à "fasciste" version 2011 me paraît légèrement outrancier. Sans doute une question de contexte historique...

[Lutin]

Rien de nouveau sous le soleil : j'adorais l'écrivain Curval, je ne supportais pas le snobisme intellectuel du critique.

Mouahahahahah !!!!!
Que veux tu ? Le CC n'existait pas à l'époque.
Maintenant, le passage que fait Xavier de "réactionnaire" version 1977 à "fasciste" version 2011 me paraît légèrement outrancier. Sans doute une question de contexte historique...

Difficile à dire, je n'ai pas assez de connaissance.
Idem; avec l'article de G Klein, peux pas savoir s'il y a du "second degré" involontaire.

Mais, je relirai tout ça avec ces commentaires à l'esprit.

[Don Lo]

Dans l'édition française il y a dernièrement d'excellents exemples d'aventures éditoriales débouchant sur de vraies réussites comme Gallmeister ou Zanzibar, rien de tel en Imaginaire, pourquoi ?

A mon avis il faudrait chercher les raisons dans une atterrante fermeture d'esprit et une complaisance dans la médiocrité.
Récompenser par des prix ce genre de travail finit d'oter toute crédibilité au genre dans son ensemble,
Il n'en avait vraiment pas besoin.

Va leur péter les rotules, je te dis. Se cacher derrière les razzies pour nettoyer l'écurie, c'est petit.

[O_o]

Alors, je finis mon CR de lecture par l'édito, en enjambant les Runes, on va quand même pas critiquer la critique.
Ah, si, juste un conseil. Faudrait voir à pas laisser Betrand Bonnet prendre toute la place, déjà qu'il ensemence tous les forums de ses chroniques alors que nous savons farpaitement trouver le chemin du blog de Nébal (laisse tomber nébalchou, t'as pas les nerfs ^^).

Je passe aussi sur les deux nouvelles, car il y a peu de chose à en dire. Sinon, qu'excellentes, elles rattrapent, pour moi, le numéro précédent (mais ça, c'est juste que j'aime pas les vampires).

L'édito donc.
Vous faîtes chier. Je viens de ne pas renouveler mon abonnement à l'Express et j'ai eu l'impression de retomber sur du Christophe Barbier. C'est pas fun !
Et puis, je l'avoue à ma grande honte, je n'ai pas compris le "signore-t-il" du XXIème siècle. Une allusion à Malraux ? Ou à Lagardère ? Si quelqu'un peut me prêter un décodeur -voire me le louer à un prix raisonnable-.
Et je n'ai pas pu m'empêcher de le mettre en parallèle avec

Quelques anonymes, bien introduits dans la confidence des augures littéraires, répètent à tout va et à tout un chacun: la science-fiction se meurt, la science-fiction est morte. Lorsqu'ils trouvent encore digne d'en parler. La plupart préfèrent conserver un silence décent plutôt que d'argumenter à ce propos. Peu d'entre eux, d'ailleurs, en seraient capables, dans leur ignorance absolue de l'histoire, des hommes et des œuvres. Normal, c'est un genre qui a fait son temps, même bien plus que son temps avant d'entacher les causeries universitaires. Le ridicule salvateur a fini par tuer. Chacun sait qu'il n'y a aucun avenir à parler de futur.

En surface donc, grâce à l'appui des journaux mal pensés, des T.V. évidées, des radios libérées, de l'ânerie officialisée, des colloques ensomnolés, tout se passe comme si, effectivement, la science-fiction n'existait plus.

Liquidée.

On évite même de prononcer le mot, ce serait risquer de mettre le pied dedans. Quelques notules en bas de pages littéraires dans la presse la moins sclérosée ou la moins snob ressemblent à s'y méprendre à des notices nécrologiques : la rédaction a le douloureux regret de vous faire part de la publication du dernier volume de la collection Machin. Point final. En ces temps de disette, il faut parfois arroser d'un commentaire les pavés publicitaires.

Bilan de lecture.
du beau, du bon, du...
- Un article incontournable de Claude Ecken, grâce auquel nous savons enfin d'où vient la lettre M, qui mériterait bien plus de 800 pages.
- Une perle de Roland Lehoucq (habitué du genre) que l'on devrait diffuser dans tous les milieux scolaires et universitaires.
- Des critiques intelligibles.
- Deux nouvelles au-dessus du lot.
mais aussi...
- Des entretiens aussitôt lus, aussitôt oubliés ; on croirait des ITW d'ActuSF
- Deux articles de peu d'intérêt.
- Un Doc’Stolze et un édito déjà lus en ligne ;
- Des razzies gâchés à la truelle.

Pour un numéro qui se veut "bilan et perspective", ça fait quand même juste, juste. Faudrait voir à ne pas vous laisser aller, les gars.
Avec la reprise dans la revue de textes en ligne, je vais finir par me demander pourquoi j'apporte mon écot. Je sais bien que c'est pour une œuvre, mais quand même.
Si ça continue, vous allez finir par me faire aimer Galaxies. Et, ÇA, je ne vous le pardonnerai pas...

[Nébal]

Faudrait voir à pas laisser Betrand Bonnet prendre toute la place.

? Pas compris ?

Quant à mettre mes comptes rendus sur les forums, c'est pour les rendre un peu vivants - enfin, qu'on y parle d'autre chose que de café, quoi - , mais si ça vous saoule faut le dire, je peux m'abstenir...

[ubikD]

Je pense que c'est ironique Nébal (mais je peux me tromper).

[O_o]

? Pas compris ?

Et merde, j'ai pas signé...

Le message ci-dessus peut contenir des traces de second degré, d'ironie, voire de mauvais esprit.
Son rédacteur ne pourra être tenu pour responsable des effets indésirables de votre lecture.

p.s. : arrête, Ubik, on va finir par faire jaser...

[Nébal]

Certes.

'fin bon, pas grave.

[Casse-bonbon]

Certes.

'fin bon, pas grave.

Connaissant le bonhomme, c'est de la pure taquinerie, chou. (Même si des fois, moi aussi j'ai du mal à le suivre...^^)

Bon. Je reviens sur les razzies ici, en attendant qu'on coupe le fil à côté puisque ça démarre (très fort, avec Lem, sur l'article de Claude. Chouette, on va encore s'emplafonner ! ^^)

Lu le scan en intégrale.

Sur l'histoire des couves : Nolive, mon chou, t'es un poil en phase mauvais esprit aussi, puisque tu cites la première phrase, pas pas celle d'un peu après (in cauda venenum, toussa) qui passe du coup de "Pas ou peu" à "pas".
M'enfin, pour le compte, là, j'en reviens à dire que pour ça, et à cause de l'ambiguité de la première formulation, il aurait mieux valu que les personnes concernées ne réagissent pas. C'est subtil, mais le mélange des deux implique la nécessité d'une retenue plus grande.

Pour ce qui est de Draco : le problème, c'est qu'il n'y a pas un poil d'humour dans l'attaque. Et là, évidemment c'est d'autant plus vache qu'elle est gratuite. Donc je comprends que ça passe mal, même si pour le coup, je persiste aussi. Mieux aurait valu ne pas pas répondre publiquement. Parce qu'en retour, une seule phrase sans humour aucun, elle est noyée dans la masse, on l'aurait peu notée, c'est la limite de l'exercice. Attirer l'attention dessus, ça me paraît contre productif, au bout du compte et on en revient à : si ça soulage, y a pas, on fait ce qu'on veut, mais ça paraît pas le meilleur moyen d'y répondre.

Reste l'attaque contre les Moutons et contre Le Petit Guide de la littérature vampirique. On m'avait pas dit pour les Moutons, mais du coup dans les deux cas, pour moi, c'est là que ça coince.
Parce que la charge est tellement lourde, et violente, qu'elle fait mal au derche quand même.

Sans compter que le chapeau de l'article, hein ? Il prévient. Sauf que arrêtez-moi si je me trompe, mais y a pas eu d'oubli dans le Petit Guide, si ? Il y est bel et bien... Et que ça ne dédouane guère, pour le coup.

Bon bref.
C'est bon, là j'arrête, de me prendre le chou là dessus, j'en ai marre. C'est pas ça qui va nous empêcher de faire du bon boulot quand on peut, quand on doit, et puis d'espérer que ça marche. Ni chez les nommés, ni chez les lecteurs, ni chez les razzieurs.

Je vais lire Rosée de Feu que je me suis fait offrir à Noël, au moins, là, je suis sûre que je serai pas déçue.

[Lucie]

Tu ne sais pas lire, LNchou

Lu le scan en intégrale.

Sur l'histoire des couves : Nolive, mon chou, t'es un poil en phase mauvais esprit aussi, puisque tu cites la première phrase, pas pas celle d'un peu après (in cauda venenum, toussa) qui passe du coup de "Pas ou peu" à "pas".

En réalité, le passage qui fait réagir, c'est « décidé de mettre de côté (…) pour ne se concentrer que sur les éditeurs qui payent leurs illustrateurs. »
Prétendre qu'Argemmios ne paye pas ses illustrateurs est un mensonge, il n'y a pas à chercher plus loin.

M'enfin, pour le compte, là, j'en reviens à dire que pour ça, et à cause de l'ambiguité de la première formulation, il aurait mieux valu que les personnes concernées ne réagissent pas. C'est subtil, mais le mélange des deux implique la nécessité d'une retenue plus grande.

Pour ce qui est de Draco : le problème, c'est qu'il n'y a pas un poil d'humour dans l'attaque. Et là, évidemment c'est d'autant plus vache qu'elle est gratuite. Donc je comprends que ça passe mal, même si pour le coup, je persiste aussi. Mieux aurait valu ne pas pas répondre publiquement. Parce qu'en retour, une seule phrase sans humour aucun, elle est noyée dans la masse, on l'aurait peu notée, c'est la limite de l'exercice. Attirer l'attention dessus, ça me paraît contre productif, au bout du compte et on en revient à : si ça soulage, y a pas, on fait ce qu'on veut, mais ça paraît pas le meilleur moyen d'y répondre.

En clair, tu voudrais que Draco et moi on la ferme ?

C'est vrai, ça, qu'est-ce que c'est que cette manie que d'exprimer son point de vue ou son opinion, quand elle n'est pas identique à celle du chef  ?

Blague à part, je m'attendais à des réactions fâchées, mais à autant de suggestions d'auto-censures, j'avoue que j'en reste comme deux ronds de flanc ! On se croirait dans Le Petit Nicolas (et je ne pense pas à Goscinny)