Délirante dans sa forme, puisque cet ovni signé Dunn, Denham et Espinosa contient quinze pages d’une histoire sans queue ni tête, suivies de huit pages de dessins représentant Mme Palin en pin-up du futur. Délirante dans son scénario, puisque Steampunk Palin met en scène une Sarah Palin — défenseure acharnée, dans la “vraie vie”, de l’industrie pétrolière — militante du “steam power”, une énergie utilisant la vapeur comme alternative au pétrole et au nucléaire.
Victime d’un attentat, l’héroïne ressuscite en une sorte de demi-cyborg, une partie de son corps ayant été robotisée et fonctionnant désormais… à la vapeur. On passera rapidement sur les divers rebondissements qui s’en suivent, pour retenir que Sarah va finalement faire alliance avec Robama pour combattre un Al Gore qui avoue lui-même que son prix Nobel lui a légèrement monté à la tête.
Source : Le Monde