Messagepar scifictif » 26 janvier 2011 à 23:10
Rien pigé au paradoxe de Grinn, ni même saisi de quoi il s'agissait (pas glop).
Ceci dit, sachant que je n'ai rien entravé non plus à l'article de Xavier Mauméjan, et, n'ayant pas les clefs, trouvé porte close chez MM Ecken et Lehoucq, l'auteur aurait tort de voir ici un quelconque reproche d'hermétisme.
Dans cette nouvelle, j'ai bien aimé l'idée du patronyme qui évolue/se complète au fil des âges de l'individu, marquant les différentes étapes de sa vie (comme autant de marches gravies) et témoignant de l'évolution de son identité. Mouvement qui souligne l'inertie et l'immuabilité de Falstaff l'immortel.
Pas aimé par contre l'artifice narratif qui met D. Lan Grinn sur la piste de Falstaff. J'ai trouvé ça facile, voire maladroit ("Bon bah, si on me cherche, je suis par là, hein !").
Concernant la nouvelle de Watts, si j'ai aimé le panorama spatio-temporel vertigineux, la confrontation à une altérité déconcertante, la tension du conflit latent avec l'IA et l'évocation pointilliste d'évènements d'un lointain passé qui donnent perspective et épaisseur au récit, j'avoue avoir été déçu par la chute. A défaut d'une chute ébouriffante, j'aurais préféré pas de chute du tout.