Bankgreen, de Thierry Di Rollo (février 2011)

[T. Di R.]

Terminé hier soir.

Je me hasarderai pas à décrire mes impressions. Siriane sur Elkabin.net a très bien décrit l sensations procurées par le livre. Pas mieux.

Vivement le prochain.

Merci pour ce retour, Farfadet. Très heureux que ça t'ait plu.

A titre de curiosité, Vivement le prochain: le prochain tout court ou dans la même veine que Bankgreen?

Franchement, les deux.

Je sais que ton prochain c'est pour bientôt (ou c'est déjà sorti), c'est le polar.

Un dans la même veine que Bankgreen, je prends aussi. J'ai lu beaucoup de fantasy ado. C'est une très bonne porte d'entrée dans les univers de l'imaginaire. Et puis je me suis lasser de resucée de Tolkien and co. Je voulais quelque chose de plus réfléchi, de plus abouti et qui me fasse aussi réfléchir. Là, franchement, c'est une bonne grosse claque.

Ma seule petite pointe de déception, c'est Mordred. J'en attendais peut être trop. Le dernier varanier est charismatique, cynique et amène beaucoup de réflexion (il est le dernier et c'est la fin d'une époque, un joli parallèle). Mais je sais pas, il m'a manqué un petit truc pour le hisser au rang des personnages comme Elric. Peut être que dans quelques jours avec plus de recul et plus de réflexion, je le hisserai dans le panthéon des personnages de Fantasy.

Je ne peux pas te blâmer de ne ressentir que cela vis-à-vis de Mordred. Il y a beaucoup de choses dans Bankgreen - simple constatation quantitative, rien de plus. La perception du varanier dépend du lecteur, apparemment: Nolive a été marqué - enfin, si je sais lire sa chronique -, Philippe (critique à paraître dans le prochain Bifrost et qu'Olivier ma transmise par amitié) le voit plus comme un composant de Bankgreen elle-même, ce monde qu'il place au-dessus du reste, Siriane (sur elkabin) n'en parle pas spontanément.

Tu as sans doute raison: il faut laisser le roman décanter un jour ou deux avant d'en retirer réellement ce que l'on souhaite.

[M]

Tu as sans doute raison: il faut laisser le roman décanter un jour ou deux avant d'en retirer réellement ce que l'on souhaite.

Pour ma part, avoir besoin de laisser décanter un roman, c'est la marque des excellents livres.

Pour le moment, je n'ai rien démarré de nouveau. Je peux pas, il faut que je digère Bankgreen.
Donc merci d'avoir écrit un livre sensible, beau (Bankgreen prend vraiment vie), par moment contemplatif et qui fait réfléchir.

[T. Di R.]

Tu as sans doute raison: il faut laisser le roman décanter un jour ou deux avant d'en retirer réellement ce que l'on souhaite.

Pour ma part, avoir besoin de laisser décanter un roman, c'est la marque des excellents livres.

Pour le moment, je n'ai rien démarré de nouveau. Je peux pas, il faut que je digère Bankgreen.
Donc merci d'avoir écrit un livre sensible, beau (Bankgreen prend vraiment vie), par moment contemplatif et qui fait réfléchir.

S'il ne fallait donner qu'une raison, une seule, à qui me demanderait: "Pourquoi écrivez-vous?", je répondrais: pour le témoignage de certains lecteurs. Un témoignage comme le tien, Farfadet.

[ansset2]

Je l'ai lu et j'ai décroché en chemin, tout en ayant eu le sentiment d'être passé à côté d'un grand roman.

C'est assez paradoxal, mais je le recommande.

Je l'ai reposé en sachant très bien que je le reprendrai, plus tard, le temps de digérer cette première lecture, prendre l'air, enfin vivre et revenir dans un état plus réceptif.

Il est vrai qu'il y a beaucoup de choses dans Bankgreen, et encore d'avantages de mystères : l'ambiance est très forte et vous poursuit au-delà de votre lecture.

Personnellement, cela m'a chamboulé et m'a amené à me poser des questions sur mes attentes en littérature.

[Thomas Geha]

Ayééééé, je l'ai enfin !!! J'entame ma lecture demain !

[Olivier Girard]

Je signale une discussion au sujet de Bankgreen ici, sur le forum du très bon site de fantasy Elbakin.

[Olivier Girard]

Grâce à une plume maitrisée de bout en bout, l'écrivain arrive ainsi à porter son univers, à le développer autant par les actions de ses personnages que par des ellipses qui donnent paradoxalement un réel corps à l'ensemble.
Certes, le lectorat déjà familiarisé avec les sempiternelles obsessions de l'auteur pourra regretter de se retrouver en terrain connu, de ne pas déceler là un véritable renouvellement de ce style si efficace et si acerbe, de ne pas ressentir à nouveau la « claque » de la première découverte... mais ce reproche ne doit pas occulter le fait que Bankgreen s'affirme de toute façon comme un beau et bon roman, bien écrit, intelligent et parfaitement abouti. On peut d'autre part espérer que ce roman fera découvrir les univers si particuliers de Di Rollo à de nouveaux lecteurs, peut-être plus attirés par la fantasy, qui éprouveront à leur tour ce choc formidable face à une flamboyance morbide d'une totale originalité, face à cette voix unique de l'Imaginaire.

Une nouvelle critique de Bankgreen. Sur noosfere.

[Ceir]

Je ne crois pas que lien ait été mis :

http://www.scifi-universe.com/actualite ... -rollo.htm

[Clément]

Qu’il s’agisse ici de fantasy importe peu. Bankgreen est d’abord un roman de Thierry Di Rollo. Ses lecteurs habituels ne seront pas dépaysés. C’est l’un de ses meilleurs livres. En tout cas après trois ans sans roman, les retrouvailles avec son monde sont réelles. Et s’il faut vraiment parler de genre, rarement un roman de fantasy n’aura eu cette profondeur et cette noirceur. Les amateurs qui s’y aventureront s’en souviendront sans doute.

C'est l'avis d'ActuSF, à lire ici :
http://www.actusf.com/spip/article-10850.html

A lire aussi, une interview de Thierry Di Rollo :
http://www.actusf.com/spip/article-10887.html

[Olivier Girard]

Bankgreen est donc un univers ô combien dangereux, mais tellement fascinant. Une chose est sûre : il est sans concession, à l’image de ce que nous propose son auteur, et il ne faudra donc pas compter sur lui pour se rendre plus accessible. Au lecteur de faire l’effort de se confronter à cette aventure capable de le perdre, de l’égarer au détour d’un sentier de cendres, une aventure aussi gratifiante que frustrante par endroits.
De fait, si souvent on ne trouve plus ni le temps ni l’envie de relire ou reprendre un livre, Bankgreen supporte largement une deuxième lecture, et pourquoi pas sitôt terminée la première. Une deuxième et bien d’autres encore, très certainement…
On ne peut que se féliciter en tout cas de voir Thierry Di Rollo avoir eu envie d’investir la Fantasy. Il signe là l’un des meilleurs romans de ce début d’année.

Voilà, entre autre, ce que dit Gillossen dans sa critique de Bankgreen sur Elbakin. Un très bon papier.