Il y avait le choix entre Gérard Klein et Thomas Day...dracosolis a écrit :Je viens de visualiser cette pauvre Corinne dans la veste à carreaux de Gérard et depuis je glousse, tu es dur O_o, très dur...
Bifrost n°62 : Spécial Jacques Goimard (avril 2011)
Re: Bifrost n°62 : Spécial Jacques Goimard (avril 2011)
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Re: Bifrost n°62 : Spécial Jacques Goimard (avril 2011)
OK pas de doute, tu as été indulgent
enfin si je résume bien l'édito :
"un vrai pro ferme sa gueule"
c'est intéressant comme position, spécieux, mais intéressant.
Et symptomatique.
enfin si je résume bien l'édito :
"un vrai pro ferme sa gueule"
c'est intéressant comme position, spécieux, mais intéressant.
Et symptomatique.
- Thomas Day
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Re: Bifrost n°62 : Spécial Jacques Goimard (avril 2011)
Je rejoins Efelle. La nouvelle de Thomas Day est sobre, propre mais dérangeante. Si c'est le but recherché alors l'essai est transformé.
"Sauvez un arbre, mangez un castor"
Re: Bifrost n°62 : Spécial Jacques Goimard (avril 2011)
Hop, ma tartine sur Kilimandjaro de Mike Resnick :
Un siècle après l'épisode Kirinyaga, Resnick nous décrit une nouvelle tentative pour élaborer une société utopique sur un planétoïde terraformé, mais cette fois-ci par une autre ethnie kenyanne, celle des masaïs.
Témoin et acteur de cette expérience, David ole Saitoti, tant historien que chroniqueur de l'Histoire en marche, nous narre les différentes étapes de perfectionnement de cette société qui se rêve idéale.
A travers ces vignettes toutes basées sur le même schéma (à savoir l'irruption d'un conflit pour des questions politiques, économiques, culturelles ou sociales et sa tentative de résolution par la négociation et la recherche d'un consensus entre traditionalistes et modernistes, ruraux et urbains, hommes et femmes...), se dessine le portrait de cette utopie masaï.
Jouissant d'une aura de sage conférée par sa connaissance de l'Histoire et des leçons qu'il sait en tirer, David ole Saitoti, l'historien, joue le rôle de conciliateur dans ces conflits.
Fort notamment de l'expérience kikuyue (narrée dans Kirinyaga) David tente de faire éviter à son peuple les écueils qui ont fait échouer l'utopie kikuyue, à savoir le repli sur soi, le refus d'évoluer et l'exercice du pouvoir laissé dans les seules mains d'un chef omnipotent.
L'intérêt de ce récit, réside dans la description d'une utopie non pas achevée mais en cours d'élaboration, en construction, en mouvement (à rapprocher de la société figée de l'utopie kikuyue).
Son point faible, à mon avis, son manque de crédibilité dans la psychologie des personnages, notamment leur faculté incroyable à s'accomoder de tels bouleversements dans l'organisation ancestrale de leur société en l'espace d'une petite décennie. On a du mal en effet à croire à une telle malléabilité mentale et une telle zénitude...
Un siècle après l'épisode Kirinyaga, Resnick nous décrit une nouvelle tentative pour élaborer une société utopique sur un planétoïde terraformé, mais cette fois-ci par une autre ethnie kenyanne, celle des masaïs.
Témoin et acteur de cette expérience, David ole Saitoti, tant historien que chroniqueur de l'Histoire en marche, nous narre les différentes étapes de perfectionnement de cette société qui se rêve idéale.
A travers ces vignettes toutes basées sur le même schéma (à savoir l'irruption d'un conflit pour des questions politiques, économiques, culturelles ou sociales et sa tentative de résolution par la négociation et la recherche d'un consensus entre traditionalistes et modernistes, ruraux et urbains, hommes et femmes...), se dessine le portrait de cette utopie masaï.
Jouissant d'une aura de sage conférée par sa connaissance de l'Histoire et des leçons qu'il sait en tirer, David ole Saitoti, l'historien, joue le rôle de conciliateur dans ces conflits.
Fort notamment de l'expérience kikuyue (narrée dans Kirinyaga) David tente de faire éviter à son peuple les écueils qui ont fait échouer l'utopie kikuyue, à savoir le repli sur soi, le refus d'évoluer et l'exercice du pouvoir laissé dans les seules mains d'un chef omnipotent.
L'intérêt de ce récit, réside dans la description d'une utopie non pas achevée mais en cours d'élaboration, en construction, en mouvement (à rapprocher de la société figée de l'utopie kikuyue).
Son point faible, à mon avis, son manque de crédibilité dans la psychologie des personnages, notamment leur faculté incroyable à s'accomoder de tels bouleversements dans l'organisation ancestrale de leur société en l'espace d'une petite décennie. On a du mal en effet à croire à une telle malléabilité mentale et une telle zénitude...
Re: Bifrost n°62 : Spécial Jacques Goimard (avril 2011)
Acheté hier et lu l'entretien avec Jacques Goimard.
Sentiments mitigés.
D'abord parce que j'ai l'impression que les plus jeunes lecteurs auraient eu besoin de plus de notes afin de leur expliquer qui est qui, et dans quel ordre. Difficile pour qui n'est pas au courant, par exemple, de comprendre que la librairie "L'Atome" a succédé à "La Balance".
Ensuite, parce que tout comme dans les mémoires de Jacques Sadoul (cités en exergue comme pour dispenser la revue de lui consacrer un entretien similaire -- sous-entendu : le travail est déjà fait), il y a pas mal de sujets qui fâchent que l'on passe sous silence, tout en réglant des comptes vieux de plusieurs lustres.
Deux exemples, d'importance inégale :
Jacques Goimard est fier du succès de Dune chez (Presses-)Pocket, mais, sauf erreur de ma part, quand Gérard Klein écrivait :
... le "coupable" n'était autre que Jacques Goimard. Paradoxal, non ?
Plus préoccupante, l'omission dans cet entretien des relations avec la Scientologie, via la publication de la tétralogie, puis de la décalogie de L. Ron Hubbard.
Oui, tout cela est frustrant.
JDB
Sentiments mitigés.
D'abord parce que j'ai l'impression que les plus jeunes lecteurs auraient eu besoin de plus de notes afin de leur expliquer qui est qui, et dans quel ordre. Difficile pour qui n'est pas au courant, par exemple, de comprendre que la librairie "L'Atome" a succédé à "La Balance".
Ensuite, parce que tout comme dans les mémoires de Jacques Sadoul (cités en exergue comme pour dispenser la revue de lui consacrer un entretien similaire -- sous-entendu : le travail est déjà fait), il y a pas mal de sujets qui fâchent que l'on passe sous silence, tout en réglant des comptes vieux de plusieurs lustres.
Deux exemples, d'importance inégale :
Jacques Goimard est fier du succès de Dune chez (Presses-)Pocket, mais, sauf erreur de ma part, quand Gérard Klein écrivait :
Je me souviens avec amusement des quatre lignes méprisantes qui saluèrent dans Le Monde la parution de Dune, décrit comme aussi aride que les déserts d'Arrakis. Le coupable a du reste eu ample occasion de faire depuis amende honorable. (in Ailleurs et demain a vingt ans, 1990)
... le "coupable" n'était autre que Jacques Goimard. Paradoxal, non ?
Plus préoccupante, l'omission dans cet entretien des relations avec la Scientologie, via la publication de la tétralogie, puis de la décalogie de L. Ron Hubbard.
Oui, tout cela est frustrant.
JDB
"Passablement rincé", qu'il dit.
Re: Bifrost n°62 : Spécial Jacques Goimard (avril 2011)
Assez d'accord sur le côté frustrant de la chose. C'est passionnant mais il y a vraiment un goût de trop peu.
En même temps, c'est l'occasion de relire l'interview de Gérard Klein dans Bifrost 46, qui pour le coup, elle, est vraiment copieuse (sensiblement 2 fois plus longue) et revient sur des sujets similaires (entre autres La Balance/L'Atome justement).
Interessant d'avoir ainsi 2 points de vue sur de mêmes évènements.
P.S : déçu, très déçu d'apprendre qu'il n'y aura pas de dossier Sadoul. Et nous renvoyer à son autobio (celui/celle qui n'a pas été frustré(e) de sa lecture ne peut qu'être fan de Barbara Cartland) c'est mesquin.
En même temps, c'est l'occasion de relire l'interview de Gérard Klein dans Bifrost 46, qui pour le coup, elle, est vraiment copieuse (sensiblement 2 fois plus longue) et revient sur des sujets similaires (entre autres La Balance/L'Atome justement).
Interessant d'avoir ainsi 2 points de vue sur de mêmes évènements.
P.S : déçu, très déçu d'apprendre qu'il n'y aura pas de dossier Sadoul. Et nous renvoyer à son autobio (celui/celle qui n'a pas été frustré(e) de sa lecture ne peut qu'être fan de Barbara Cartland) c'est mesquin.
Re: Bifrost n°62 : Spécial Jacques Goimard (avril 2011)
Lu l'interview hier soir. Pour rebondir sur ce que dit JDB, c'est vrai que c'est pas toujours évident de suivre qui est qui. Après, entre l'interview fleuve de Dieu dans le Bifrost qui lui était consacré et quelques recherches sur le net, ça se met un peu plus en place.
Des dossiers sur J.Sadoul et A.Dorémieux ont-ils été fait ?
En recoupant le tout, ça dessinerait une bonne image de la SF française. Et comme certaines réponses resteront surement frustrantes, les interviews des auteurs sont toujours enrichissantes avec leurs lots d'anecdotes pour tout remettre dans l'ordre et rétablir quelques vérités.
Des dossiers sur J.Sadoul et A.Dorémieux ont-ils été fait ?
En recoupant le tout, ça dessinerait une bonne image de la SF française. Et comme certaines réponses resteront surement frustrantes, les interviews des auteurs sont toujours enrichissantes avec leurs lots d'anecdotes pour tout remettre dans l'ordre et rétablir quelques vérités.
"Sauvez un arbre, mangez un castor"
- Olivier Girard
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Re: Bifrost n°62 : Spécial Jacques Goimard (avril 2011)
scifictif a écrit :P.S : déçu, très déçu d'apprendre qu'il n'y aura pas de dossier Sadoul. Et nous renvoyer à son autobio (celui/celle qui n'a pas été frustré(e) de sa lecture ne peut qu'être fan de Barbara Cartland) c'est mesquin.
Il est dit nulle part qu'il n'y aura pas de dossier Sadoul... Il y en aura d'ailleurs sans doute un. Il est juste précisé que si les lecteurs veulent un complément sur la "trinité" Klein/Goimard/Sadoul et leurs rapports (trinité à laquelle il faudrait en effet rajouter Dorémieux, sans même parler de Demuth, mais ce dernier a déjà fait l'objet d'un dossier/interview dans Bifrost), il existe de la matière disponible concernant Sadoul (ce qui n'était pas forcément le cas de Klein et Goimard au moment de la sortie de leur dossier respectif dans Bifrost). Je ne vois pas où est la mesquinerie dans le fait de le signaler.
Pour la petite histoire, nous avons contacté Jacques Sadoul il y a bien longtemps. Il semblait d'accord sur l'idée d'une longue interview portrait. Après quoi est sortie son autobiographie (chez Bragelonne, puis chez J'ai Lu). De fait, ce portrait nous a semblé ne plus être une priorité. Mais ça ne signifie pas, encore une fois, qu'on ne le fera pas...
Re: Bifrost n°62 : Spécial Jacques Goimard (avril 2011)
Dernier des "grands pionniers" à qui nous n'avions pas donné la parole dans nos pages (si l'on excepte un autre Jacques, dont il sera d'ailleurs ici beaucoup question, mais qui s'est déjà confié au sein de ses propres mémoires (...) Jacques Sadoul)
Hum, vous admettrez que ceci puisse prêter à confusion.
En tout cas si j'ai mal interprété c'est tant mieux parce qu'un dossier Sadoul me fait grandement envie.
Pour le "mesquin", précision :
Je suppose que vous l'avez lue son autobio et vous savez combien elle est décevante (quoiqu'à la hauteur de l'attente de chacun j'imagine) alors nous renvoyer à sa lecture en lieu et place (tel que je l'avais compris) d'un dossier Bifrost, j'ai trouvé ça gonflé...
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