Le blog Lunes d'Encres dévoile la couverture du nouveau roman de Robert Charles Wilson, à paraître à la rentrée :
Julian, de Robert Charles Wilson (Lunes d'Encres)
Re: Julian, de Robert Charles Wilson (Lunes d'Encres)
À vomir.
Je préfère de très très loin la jaquette de l'édition américaine.
Et "A Story Of 22nd Century America" en jette plus que "Apostat. Fugitif. Conquérant." C'est le genre d'accroche que je m'attends à voir chez Bragelonne, pas chez Lunes d’encre.
Je préfère de très très loin la jaquette de l'édition américaine.
Et "A Story Of 22nd Century America" en jette plus que "Apostat. Fugitif. Conquérant." C'est le genre d'accroche que je m'attends à voir chez Bragelonne, pas chez Lunes d’encre.
- Thomas Day
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Re: Julian, de Robert Charles Wilson (Lunes d'Encres)
@ Algernon
Quelques remarques...
1/ Une couverture américaine n'est pas toujours adaptée au marché français, comme un titre. Ni le titre Julian Comstock, ni le sous-titre, ni la couverture originaux ne m'ont semblé adapté au marché français. J'assume sans aucun problème ces choix, qui sont toujours difficiles.
2/ Après avoir lu le roman plusieurs fois, je suis convaincu qu'il est lisible par un très large public qui excède celui de la science-fiction (à l'instar de La Route de Cormac McCarthy). En conséquence de quoi, nous (mon patron, les services commerciaux de Denoël et moi-même) avons opté pour une couverture photo. Ce livre va être présenté à une centaine de libraires généralistes le 22 juin, qui tous vont repartir avec un exemplaire, si le dessin sur le livre avait été de Manchu, 95% des libraires en question ne l'auraient pas ouvert. Avec cette couverture on augmente nos chances d'être lu. Par ailleurs, sur la seule foi de la couverture et du texte de présentation nous avons déjà une offre de partenariat commercial pour la rentrée, avec un groupe de librairies.
3/ Les ventes de Robert Charles Wilson se sont effondrées depuis Spin (on est passé 19000 ex vendus à même pas 3000 pour le dernier publié), alors que ses à-valoir viennent pour la première fois depuis très longtemps d'augmenter (un moyen bien connu pour mettre la pression). Il était sans doute temps d'essayer autre chose pour relancer la machine, ce que ne pourra pas faire Vortex l'an prochain, en tant que troisième volume d'une trilogie dont le second volume a été très largement boudé (de façon injuste, mais ce n'est que mon point de vue). Après, en 2013, si Lunes d'encre existe toujours, ce sera un recueil de nouvelles Les Perséides ou le nouveau titre Burning Paradise, dont je n'ai pas lu une ligne.
4/ Je doute de voir un jour le mot apostat sur une première de couverture d'un Bragelonne ;-) par ailleurs Julian est la réécriture post-cataclysmique de l'histoire de Julien l'Apostat. Le sous-titre montre très bien le parcours du personnage central et n'effeuille rien puisque ledit parcours nous est conté dès le prologue où est utilisé le mot de conquérant. A la tagline (qui me semblait suffire) on m'a fait en sus rajouter une bande, visible sur le blog Lunes d'encre. Tout ça est sans doute très agressif, mais mon point de vue est simple : une bande ça s'enlève, la couverture en vrai avec son pelliculage sélectif est magnifique.
Et je laisse le mot de la fin à l'auteur du livre à qui j'ai soumis la couverture :
"Thanks, Gilles. Yes, it does look gorgeous!"
GD, directeur de la collection Lunes d'encre
Quelques remarques...
1/ Une couverture américaine n'est pas toujours adaptée au marché français, comme un titre. Ni le titre Julian Comstock, ni le sous-titre, ni la couverture originaux ne m'ont semblé adapté au marché français. J'assume sans aucun problème ces choix, qui sont toujours difficiles.
2/ Après avoir lu le roman plusieurs fois, je suis convaincu qu'il est lisible par un très large public qui excède celui de la science-fiction (à l'instar de La Route de Cormac McCarthy). En conséquence de quoi, nous (mon patron, les services commerciaux de Denoël et moi-même) avons opté pour une couverture photo. Ce livre va être présenté à une centaine de libraires généralistes le 22 juin, qui tous vont repartir avec un exemplaire, si le dessin sur le livre avait été de Manchu, 95% des libraires en question ne l'auraient pas ouvert. Avec cette couverture on augmente nos chances d'être lu. Par ailleurs, sur la seule foi de la couverture et du texte de présentation nous avons déjà une offre de partenariat commercial pour la rentrée, avec un groupe de librairies.
3/ Les ventes de Robert Charles Wilson se sont effondrées depuis Spin (on est passé 19000 ex vendus à même pas 3000 pour le dernier publié), alors que ses à-valoir viennent pour la première fois depuis très longtemps d'augmenter (un moyen bien connu pour mettre la pression). Il était sans doute temps d'essayer autre chose pour relancer la machine, ce que ne pourra pas faire Vortex l'an prochain, en tant que troisième volume d'une trilogie dont le second volume a été très largement boudé (de façon injuste, mais ce n'est que mon point de vue). Après, en 2013, si Lunes d'encre existe toujours, ce sera un recueil de nouvelles Les Perséides ou le nouveau titre Burning Paradise, dont je n'ai pas lu une ligne.
4/ Je doute de voir un jour le mot apostat sur une première de couverture d'un Bragelonne ;-) par ailleurs Julian est la réécriture post-cataclysmique de l'histoire de Julien l'Apostat. Le sous-titre montre très bien le parcours du personnage central et n'effeuille rien puisque ledit parcours nous est conté dès le prologue où est utilisé le mot de conquérant. A la tagline (qui me semblait suffire) on m'a fait en sus rajouter une bande, visible sur le blog Lunes d'encre. Tout ça est sans doute très agressif, mais mon point de vue est simple : une bande ça s'enlève, la couverture en vrai avec son pelliculage sélectif est magnifique.
Et je laisse le mot de la fin à l'auteur du livre à qui j'ai soumis la couverture :
"Thanks, Gilles. Yes, it does look gorgeous!"
GD, directeur de la collection Lunes d'encre
Re: Julian, de Robert Charles Wilson (Lunes d'Encres)
par ailleurs Julian est la réécriture post-cataclysmique de l'histoire de Julien l'Apostat.
Je m'en doutais.
Relecture du roman de Gore Vidal en perspective.
Re: Julian, de Robert Charles Wilson (Lunes d'Encres)
Perso, la couverture photo ne me choque pas, mais l'effet bubble sur la couverture rouge pétante n'est pas ce qui se fait de plus chic...
Et la question qui fâche : quid de la version numérique ?
Et la question qui fâche : quid de la version numérique ?
- Thomas Day
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Re: Julian, de Robert Charles Wilson (Lunes d'Encres)
Clément a écrit :Et la question qui fâche : quid de la version numérique ?
On n'a pas les droits numériques, donc ça ne fâche personne. Le livre étant à 28 euros, on n'aurait de toute façon pas fait de fichier numérique.
Le contrat est ancien, et j'ai négocié les droits numériques pour Vortex, ce qui ne veut pas dire qu'il va exister en numérique.
Faire des fichiers pour en vendre 6, franchement...
Là je me concentre sur les objets livres et j'attends de voir ce que Folio-SF fait en numérique.
GD
Re: Julian, de Robert Charles Wilson (Lunes d'Encres)
Algernon a écrit :À vomir.
Ah ?
Moi j'aime beaucoup. Je préfère ça aux couvertures hideuses de livres de fantasy que tu hésites à lire dans le train.
Re: Julian, de Robert Charles Wilson (Lunes d'Encres)
J'aime bien aussi, mais c'est vrai qu'on a l'impression qu'il s'agit d'un livre de littgén' (en ce sens, mission accomplie AMHA pour attirer des lecteurs hors microcosme SF).
- Olivier Girard
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Re: Julian, de Robert Charles Wilson (Lunes d'Encres)
Ça me plaît bien également. A l'exception de la police de titre, que je trouve vraiment too much, même si elle rehausse naturellement le côté monochrome de l'image...
Après, ce genre de pari c’est toujours casse-gueule : jouer hors genre un livre de genre qui plus est publié dans une collection de genre (le risque étant naturellement de se couper d’une partie du public de base de Wilson, disons 3000 personnes, tout en échouant à convaincre les lecteurs hors genre). Je souhaite vivement que ça fonctionne, l’auteur et la collection le méritent amplement…
Après, ce genre de pari c’est toujours casse-gueule : jouer hors genre un livre de genre qui plus est publié dans une collection de genre (le risque étant naturellement de se couper d’une partie du public de base de Wilson, disons 3000 personnes, tout en échouant à convaincre les lecteurs hors genre). Je souhaite vivement que ça fonctionne, l’auteur et la collection le méritent amplement…
- Thomas Day
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Re: Julian, de Robert Charles Wilson (Lunes d'Encres)
Olivier Girard a écrit :Après, ce genre de pari c’est toujours casse-gueule : jouer hors genre un livre de genre qui plus est publié dans une collection de genre (le risque étant naturellement de se couper d’une partie du public de base de Wilson, disons 3000 personnes, tout en échouant à convaincre les lecteurs hors genre).
C'est évidemment à Denoël qu'incombe la tâche d'informer les lecteurs de SF que le livre existe (et de leur donner envie de l'acheter). Le livre sera en rayons SF, pas en rayon de littérature.
Je pense que ce qui va être fait auprès des libraires, des blogs (je vais pas hésiter à arroser), sans parler de la pub dans le Bifrost d'automne, tout ça devrait "marcher", du moins permettre à l'info d'aller jusqu'au cœur du lectorat.
Mon inquiétude est ailleurs, c'est le prix, 28 euros par les temps qui courent, même pour un pavés de plus de 600 pages en grand format avec rabats, c'est raide.
Par ailleurs, la couv' imprimée (pelliculage mat, verni sélectif) rend mieux que ce que j'ai posté sur le blog ; elle est conforme à mon brief, c'est à dire que le mot Julian ressort vraiment.
GD
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