C'est un des films (d'horreur) les plus étranges de l'histoire du cinéma, une sorte de L'empire des sens coréen.
Dans un cadre paradisiaque, une jeune femme qui ne parle pas (mais qui n'est pas muette pour autant) gère un ensemble de radeaux de pêche (de minuscules maisons posée sur des fûts éloignées les uns des autres d'une centaine de mètres). Elle s'occupe de tous les besoins de ses clients pêcheurs (allant jusqu'à se prostituer ou à appeler des prostituées).
Un jour, un étrange jeune homme arrive ; il est suicidaire, recherché par la police pour meurtres et il fascine la gérante.
Commence alors une violente histoire d'amour à base d'hameçons, de meurtres et de dissimulations.
Ce film, érotique, assez sanglant, marqué par une certaine obsession scatologique (Sade n'est jamais loin) n'est pas à mettre en toutes les mains, mais au final c'est une expérience assez inoubliable.
TD
L'île, de Kim Ki-Duk
- Thomas Day
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Re: L'île, de Kim Ki-Duk
Quel hasard étonnant ! j'avais vu ce film au ciné y'a longtemps, je l'avais apprécié (malgré les nombreux spectateurs - et spectatrices, surtout - qui quittaient la salle car ils ne supportaient plus les scènes de mutilation) et acheté le DVD quelque temps plus tard. Comme j'ai super trainé pour le voir (ça doit bien faire 3 ans que je l'ai), j'avais prévu de le regarder ce soir...
(et je conseille vivement le visionnage des films de Kim Ki-Duk, toujours étonnants, du point pour ceux que j'ai pu voir)
(et je conseille vivement le visionnage des films de Kim Ki-Duk, toujours étonnants, du point pour ceux que j'ai pu voir)
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