Reçu... avant-hier (l'avantage d'habiter le département abritant la Bifrosty).
Bon, j'ai lu
Semence, la nouvelle d'Herbert et ce texte m'a fait tiquer.
N'ayant quasiment rien lu du monsieur, je précise que j'y suis entré sans à-priori ou arrière-pensée.
Mais entre l'idée d'une primauté de l'intuition sur le savoir, l'éloge du bon sens paysan, la caricature des scientifiques présentés comme des psychorigides perchés dans leur tour d'ivoire, il m'a semblé discerner un parti-pris que pour ma part je ne prise guère.
Sans compter qu'après avoir lourdement insisté là-dessus, Herbert finit par révéler à nos yeux ébahis l'idée inouïe que s'adapter à son environnement relève autant de l'assimilation que de l'accomodation (fichtre quelle découverte, on n'y aurait pas pensé tout seul !).
J'ignore si on peut voir dans ce récit didactique le témoignage d'une époque (ni même si ces idées y étaient en vogue) et/ou si c'est représentatif de l'oeuvre de l'auteur et de sa "philosophie", donc je me garderai bien de tirer des conclusions hâtives et définitives.
Sinon, j'ai bien aimé ceci :
Croiser leur regard, c'était plonger les yeux dans des plaies ouvertes.