Le futur a-t-il encore besoin de nous ? C'est la question que se posent Jean-Michel Besnier dans son livre Demain les posthumains et Claude Ecken dans la critique du livre en question paru dans le dernier Bifrost. Une critique qui n'a de cesse de pointer les jugements quelques expéditifs que l'auteur réserve à la science-fiction, littérature « peu sérieuse qui néglige les acquis des sciences et des techniques contemporaines pour les dévoyer dans quelques extrapolations incontrôlables ». Est-ce à dire qu'à notre époque on ne peut plus mêler sérieusement la science et la fiction ? A vous de juger...
Lire l'article de Claude Ecken sur le blog Bifrost
Demain les posthumains, critique de Claude Ecken
Re: Demain les posthumains, critique de Claude Ecken
le clone, individu sans mémoire générationnelle donc sans culture.
Ne pouvant, de surcroît, se réclamer de la Nature, sa quête de légitimité va s'apparenter à la quête du Graal...
Re: Demain les posthumains, critique de Claude Ecken
Parler de post-humain, pourquoi pas, quant à s'appesantir sur la suprématie de la conscience sur le corps, il ne faut jamais sortir dans la rue... J'ai plus l'impression d'une tyrannie du corps dans la publicité, le sport, les différents modèles proposés à la plèbe (les fameux buveaurs de Coca chers à un ancien président de chaîne télévisée française).
Par ailleurs, j'ai trouvé certains romans de SF plus proches de la réalité, quelques années après, que beaucoup "d'essais prédictifs". Ne pas vouloir citer la SF ? J'ai eu un prof de Sciences Politiques qui nous encourageait à lire "demain les chiens" et considérait Dune comme un véritable traité de science politiques. Il a mal fini, prof au Collège de France...
Par ailleurs, j'ai trouvé certains romans de SF plus proches de la réalité, quelques années après, que beaucoup "d'essais prédictifs". Ne pas vouloir citer la SF ? J'ai eu un prof de Sciences Politiques qui nous encourageait à lire "demain les chiens" et considérait Dune comme un véritable traité de science politiques. Il a mal fini, prof au Collège de France...
Re: Demain les posthumains, critique de Claude Ecken
Esgalduin a écrit :Parler de post-humain, pourquoi pas, quant à s'appesantir sur la suprématie de la conscience sur le corps, il ne faut jamais sortir dans la rue... J'ai plus l'impression d'une tyrannie du corps dans la publicité, le sport, les différents modèles proposés à la plèbe (les fameux buveaurs de Coca chers à un ancien président de chaîne télévisée française).
A l'ère du trans-humain, on parlera de tyrannie du corps-machine. La notion d'obsolescence programmée prendra alors tout son sens.
Re: Demain les posthumains, critique de Claude Ecken
Salut,
Ca a l'air d'être un grand comique, ce monsieur.
Ma foi, le très fréquentable Houellebecq, qu'il cite donc plus lion, et qui vantait il n'y a pas si longtemps que ça dans les pages des Inrockuptibles les mérites du roman de Simak.
Et toc!
A+
Patrice
Ca a l'air d'être un grand comique, ce monsieur.
Son avant-propos s’ouvre sur Demain les chiens de Clifford D. Simak, comme pour mieux écarter la S-F dans la suite : « Qui s’en souvient encore ? »
Ma foi, le très fréquentable Houellebecq, qu'il cite donc plus lion, et qui vantait il n'y a pas si longtemps que ça dans les pages des Inrockuptibles les mérites du roman de Simak.
Et toc!
A+
Patrice
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