thomasday a écrit :Si j'ai bien compris, la profession préconise une hausse générale des tarifs
Ca, pour une surprise !
thomasday a écrit :C'est visiblement le seul moyen de ne pas faire baisser la valeur des stocks des libraires.
Non. Si c'est effectivement une priorité, rien n'empêche de négocier par exemple des décrets
d'application maintenant l'ancien taux sur les ouvrages effectivement payés par le libraire avant
le changement.
thomasday a écrit :par ailleurs on va se trouver avec des livres à 21,17 et 22,34 et j'en passe avec un autre prix
imprimé dessus, on va bien rigoler.
Il me semble que le prix de vente conseillé est à la discrétion de l'éditeur : s'il vous semble plus
simple, même transitoirement, de figer le prix HT pour aboutir à des prix TTC à quatre chiffres
significatifs, ne venez pas vous plaindre ensuite que c'est ridicule (et que ça vous fait perdre
des clients. Personnellement, si j'hésite sur un bouquin, c'est le genre de truc qui me le fera
reposer à coup sûr).
D'autre part, le libraire a la possibilité de proposer une remise, jusqu'à 5% au moins, et rien ne l'empêche,
lui non plus, d'offrir — au hasard — 1,5 % à ses clients pour rétablir un chiffre rond si ça facilite le rendu
de monnaie.
thomasday a écrit :C'est un cauchemar, en terme de gestion pratique du truc, en terme de temps perdu,
et en termes de coûts
Si tu comptes le temps perdu en psychodrames inutiles, c'est probable. Sinon, au-delà d'une paire
d'heures de travail sur les logiciels de compta maison, plus 5 mn par titre, qu'est-ce qu'il y a de si
coûteux ou cauchemardesque ?
Fuck You a écrit :Mettez-moi en présence d'un militant UMP, là, tout de suite, et je lui pisse dessus.
Quel rapport ? Ce n'est pas lui qui rédige les contrats d'édition !