scifictif a écrit :Visiblement, 45 dollars c'est à peu près 33,75 euro.
Bref, c'est un peu cheros le hardcover, non ?*
A ce propos, j'ai une question.
Si j'ai bien compris, le hardcover c'est du grand format à couverture rigide, le trade paperback du grand format à couverture souple et le paperback du format poche.
Donc, en dehors du C.L.A et France Loisirs, en a t'on eu en France du hardcover ?
Et Le Dragon Griaule en Kvasar par exemple, c'est un hybride entre hc et tp ?
(Bon, après, la distinction entre hc et tp s'appuie-t-elle sans doute plus largement sur des notions de livres reliés ou brochés, de la présence ou non de rabats, de la qualité du papier, que sais-je encore. Bref, c'est pas très clair. Par contre en terme de prix de vente, il y a clairement un monde entre les deux, d'où mon interrogation sur ce qui les distingue et pourrait légitimer un tel écart tarifaire).
* Un peu comme Les Moutons ici, Subterranean c'est du beau livre à petit tirage, non ?
Bon, ça fait beaucoup de questions, ça.
1. Traditionnellement, dans l'édition anglo-saxonne (US et UK), on connaissait jadis deux types de livre : le hardback ou hardcover (liittéralement : dos-rigide ou couverture-ride) ; puis, dans l'immédiat après-guerre, sont venus les paperback (dos-souple) ou pocket-books (livres de poche) ; c'est la première appelation qui est restée. Ces dernières années, ce qu'on appelle les "trade paperbacks" (livre à couverture souple mais de format plus grand qu'un poche) se sont répandus jusqu'à s'imposer.
2. En France, pendant longtemps, on n'a connu que le livre broché de (plus ou moins) grand format, dont la position, en termes de prix et de prestige, était assimilable à celle du hardcover dans les pays anglo-saxons, et le livre de poche, apparu ici après la Seconde Guerre mondiale. Il existe des livres cartonnés dans l'édition française, mais d'une façon très circonscrite : tirages de luxe, livres club, tirages spéciaux pour bibliothèque, etc.
Subterranean Press édite des livres très bien faits à petit tirage ; cela explique les prix élevés. Jusque-là, je me suis offert tous leurs Shepard en tirage de tête, et je vais sans doute craquer pour celui-ci, alors que je pense avoir lu tout le contenu.
Pour finir, un mot de la couverture : Potter a utilisé pour son image centrale la couverture qu'il avait réalisée pour
The Father of Stones dans son édition à tirage limité, et qui avait été réemployée par J'ai lu pour La Dimension fantastique, l'antho de Barbara Sadoul.
JDB
"Passablement rincé", qu'il dit.