La justice américaine ferme le site Megaupload

[Nébal]

Ouch !

[John Shooter]

je voterai pour celui qui me promettra le chaos.

Oh, chouette, un Nihiliste! (avec un bel avatar...)

[Nébal]

Original, en plus.

"Couper zézette, Lebowski !"

[Nébal]

Allez, une bonne initiative pour se remonter le moral :

[Jérôme Noirez]

La fermeture de La Caverne des Introuvables, ça, c'est un dégât collatéral dur à avaler. Car la démarche était remarquable.

En disant ça, je cherche surtout à me prémunir de tout lâcher de furet dans ma baignoire.

[Thomas Day]

La fermeture de La Caverne des Introuvables, ça, c'est un dégât collatéral dur à avaler. Car la démarche était remarquable.

Comme je n'utilisais pas Megaupload, j'y allais jamais... sauf pour baver sur The American astronaut, par exemple, que je n'ai jamais vu et qui n'existe visiblement qu'en DVD zone 1.

TD

[Caliban]

Tu oublies un élément de l'équation

Non : je ne commentais pas ta pratique, mais la justification que tu proposais.

si grâce à cela Viktoriya et moi parvenons à travailler, c'est qu'il y a eu contrat de passé entre
un éditeur français et un auteur russe que nous aurions lu et réussi à place. L'auteur russe touchant
alors des droits, je pense qu'il peut nous pardonner d'avoir méchamment piraté son livre introuvable
en France.

Tout à fait. Mais c'est un tout autre argument.

Effectivement, les outils ne sont pas gratuits, mais quand il s'agit de livres, il est
permis d'être raisonnable.

Au risque de paraître verser dans la casuistique, je suis tenté de soutenir que non, justement.
En tant que vecteur de connaissances, le livre est en effet un objet très particulier, et ma conscience
ne me travaille pas quand je récupère illégalement du contenu que je ne peux pas "raisonnablement"
obtenir autrement. En revanche, en tant qu'outil professionnel, il me semble justiciable des mêmes
contraintes économiques et légales que n'importe quel autre outil.

Or pour les livres étrangers, les libraires sont rarement raisonnables (à moins qu'ils ne
puissent tout simplement pas l'être, fiscalité oblige). Et je ne parle même pas du prix des livres
scientifiques (tu dois connaître), lequel équivaut largement à un gros panneau marqué
"PIRATEZ-MOI!" placé au-dessus du rayonnage.

D'accord aussi, sur le fond.

[John Shooter]

[kris]

tant qu'on en est à parler de piratage, vous en pensez quoi de la teamalexandriz ? (je n'ai pas trouvé de sujet dédicacé à ce genre de site) Ce site propose sa propre production de scan de bouquins (+corrections auto & manuelles) + la propre production/scan de chacun de ses membres + des ebooks commerciaux.

je pense que le belial est relativement épargné et je sais que je ne m'adresse pas à la bonne maison d'édition ... mais j'aimerai tout de même avoir l'avis d'un éditeur ;)

[lemuton]

MegaUpload, c'est notamment le site où l'on trouvait régulièrement les versions numériques pirates de La Patrouille du temps de Poul Anderson (seuls livres du Bélial' piratés à ma connaissance).

Il me semble avoir vu aussi La Profondeur des Tombes de Thierry di Rollo.

Hélas pour moi... ('D' majuscule à mon nom, Thomas :-) )

[...] Alors piratez-moi autant que vous l’estimez nécessaire, de préférence en vous demandant de quoi je vais bien pouvoir survivre [...]

C'est bien tout le problème. Le piratage, et son pendant inévitable, l'exploitation illicite, sont la pire des saloperies pour un créateur. Moi, je suis au chômage depuis juillet 2011, j'ai 52 ans. Tous les petits cons (désolé, il n'y a pas d'autre mot) qui téléchargent ce que j'ai mis des mois à écrire et parfaire n'ont aucune idée du préjudice humain (parce qu'il est d'abord humain) puis financier qu'ils me causent.
Hadopi ne sert à rien. Il faudrait sensibiliser les plus jeunes - et les autres - au tort induit par une telle pratique. Si demain je souffre d'un manque à gagner de 30% (j'évalue la part du piratage d'une oeuvre à ce pourcentage), à quoi cela me servira-t-il de continuer à écrire?

J'ai un passe droit pour lire gratuitement des livres en papier, c'est une carte de bibliothèque. Suis un dangereux "voleur" qui prive les auteurs d'une vie décente ?
On nous pousse à la consommation alors on consomme légalement au début et puis très vite illégalement car les salaires eux ils stagnent.
Le législateur n'en a rien à faire de protéger la propriété intellectuel et le travail de Mr Di Rollo il veut protéger les intérêts des majors ( il y a eu à une époque un lobby contre les bibliothèques qui voulais faire des emprunts tarifés).

Les "cons" ne sont pas ceux qui téléchargent, mais ceux qui se font du fric sur le travail des autres. Je suis désolé pour votre situation professionnel mais vous avez un talent contrairement à beaucoup d'autre personne qui se retrouve au chômage. Alors oui il faut continuer à écrire.