Voisins d'ailleurs, de Clifford D. Simak (mai 2009)
Voisins d'ailleurs, de Clifford D. Simak (mai 2009)
« Il s’approcha, se pencha, et laissa courir sa main sur le haut de l’objet sans se demander ce qui lui inspirait cette réaction, même s’il songea, un peu tard, qu’il aurait sans doute dû se retenir. Mais ce devait être sans danger, car il ne se passa rien — dans un premier temps. Le métal, ou le matériau évoquant le métal, était lisse sous la paume et son poli semblait abriter une terrible dureté ainsi qu’une force effrayante. Il retira sa main, se redressa et recula d’un pas. La machine émit un unique cliquetis, comme par choix — comme pour attirer l’attention, prouver sa nature et indiquer qu’elle possédait une fonction et entendait l’accomplir avec autant d’efficacité que de discrétion. Telle fut du moins la nette impression qu’il en retira. Puis elle pondit un œuf… »
Né en 1904 dans la ferme de son grand-père maternel près de Milville, dans le Wisconsin, Clifford D. Simak fut cultivateur puis journaliste, avant de devenir l’un des écrivains de science-fiction américain les plus traduits au monde. Il est mort en 1988, laissant derrière lui près d’une trentaine de romans — dont l’immense Demain les chiens, réédité rien moins que dix-huit fois en France — et plus de cent nouvelles ; une œuvre considérable empreinte de sensibilité et de nostalgie sans équivalent. Voisins d’ailleurs réunit neuf récits de Clifford D. Simak : quatre inédits et cinq perles depuis longtemps indisponibles et jamais réunies en recueil, proposées ici dans des traductions nouvelles ou révisées, dont « La Grotte des cerfs qui dansent », texte d’exception lauréat des prix Hugo, Nebula, Locus et Analog.
La fiche de Voisins d'ailleurs sur le site du Bélial'
Re: Voisins d'ailleurs, de Clifford D. Simak (mai 2009)
Hop, dans le panier pour compléter la collec'
Re: Voisins d'ailleurs, de Clifford D. Simak (mai 2009)
J'avoue que j'ai hâte...depuis le temps que l'on n'a pas lu du Simak sous nos latitudes.
3 inédits, ce qui fera pour ma part quatre nouvelles (sur les 8) que je n'ai jamais lues.
3 inédits, ce qui fera pour ma part quatre nouvelles (sur les 8) que je n'ai jamais lues.
Lecture précédente : L'été de l'infini.
Lecture actuelle : Bifrost King.
Lecture actuelle : Bifrost King.
- Olivier Girard
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Re: Voisins d'ailleurs, de Clifford D. Simak (mai 2009)
D'autant que Pierre-Paul avance déjà sur un second recueil... Ça promet !
- Olivier Girard
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Re: Voisins d'ailleurs, de Clifford D. Simak (mai 2009)
Ouf. Le bouquin est chez l'imprimeur. Confirmation donc de la parution le 25 mai prochain, mais c'était moins une.
Dans la bataille de la dernière ligne droite, le sommaire à encore évolué. Le voici en mode définitif :
Avant- propos de Pierre-Paul Durastanti
- La Maternelle (réédition mais nouvelle traduction - Galaxies n°34)
- Le Bidule (inédit)
- Le Voisin (inédit)
- Un Van Gogh de l'ère spatiale (réédition - Bifrost n°22)
- La Fin des maux (réédition dans une traduction largement révisée - Fiction n°96)
- Le Cylindre dans le bosquet de bouleaux (inédit)
- La Photographie de Marathon (inédit)
- La Grotte des cerfs qui dansent (réédition - Univers 82))
- Le Puits siffleur (réédition - Bifrost n°22)
Soit neuf nouvelles dont quatre inédites.
Dans la bataille de la dernière ligne droite, le sommaire à encore évolué. Le voici en mode définitif :
Avant- propos de Pierre-Paul Durastanti
- La Maternelle (réédition mais nouvelle traduction - Galaxies n°34)
- Le Bidule (inédit)
- Le Voisin (inédit)
- Un Van Gogh de l'ère spatiale (réédition - Bifrost n°22)
- La Fin des maux (réédition dans une traduction largement révisée - Fiction n°96)
- Le Cylindre dans le bosquet de bouleaux (inédit)
- La Photographie de Marathon (inédit)
- La Grotte des cerfs qui dansent (réédition - Univers 82))
- Le Puits siffleur (réédition - Bifrost n°22)
Soit neuf nouvelles dont quatre inédites.
Re: Voisins d'ailleurs, de Clifford D. Simak (mai 2009)
Olivier Girard a écrit :Dans la bataille de la dernière ligne droite, le sommaire à encore évolué.
Mais vous voulez ma moooooooooooort ! Ca fait 3 fois que je le reprends, ce sommaire !
Bon, a donc disparu "Le Monde des Ombres". "Le Bidule", c'est la trad de quel texte, siouplaît ?
- Olivier Girard
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Re: Voisins d'ailleurs, de Clifford D. Simak (mai 2009)
Mais vous voulez ma moooooooooooort ! Ca fait 3 fois que je le reprends, ce sommaire !
Bon, a donc disparu "Le Monde des Ombres". "Le Bidule", c'est la trad de quel texte, siouplaît ?
De "Contraption"...
Re: Voisins d'ailleurs, de Clifford D. Simak (mai 2009)
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Modifié en dernier par scifictif le 03 février 2013 à 18:40, modifié 2 fois.
- Pierre-Paul Durastanti
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Re: Voisins d'ailleurs, de Clifford D. Simak (mai 2009)
Allez, ze préface pour appâter le chaland. ;)
INTRODUCTION
Ce recueil de nouvelles, le premier de l’auteur sous nos latitudes depuis une bonne décennie, marque encore une fois la volonté des éditions du Bélial’ de mêler au gré de leur catalogue les écrivains d’imaginaire les plus modernes et ceux qu’on qualifiera de « classiques ».
Clifford D. Simak peut certes revendiquer cette étiquette. Sa carrière s’étend sur cinquante-cinq ans, de 1931, parution de son premier texte, à 1986, celle de son dernier roman. Certains de ses livres les plus admirés sont séparés par des décennies : Demain les chiens (1952) date en majorité du milieu des années 40, Au carrefour des étoiles du début des années 60, Les visiteurs de la toute fin des années 70. Et il a donné plusieurs de ses meilleures nouvelles au crépuscule de sa vie, dont « La maison des pingouins », dans Visions d’antan, et « La grotte des cerfs qui dansent », dans le volume que vous tenez en mains, un récit qui a obtenu les principaux prix du genre, Hugo, Nebula et Locus.
Dans le même ordre d’idées, la sélection ici réunie balaye une longue période : près de trente ans. Elle comprend neuf nouvelles, souvent longues. Quatre d’entre elles, dont le court roman « La photographie de Marathon », sont inédites en français. Les autres n’ont jamais été reprises dans un recueil de Simak avant ce jour et, parfois, dormaient depuis plus de cinquante ans dans des revues jaunies. Fonds de tiroir ? Que non pas ! Ces rééditions ont été révisées, voire retraduites.
Espérons que cet ensemble vous plaira, et rabibochera le milieu de l’édition française avec l’auteur, comme semblent l’avoir fait nos précédents efforts centrés sur Jack Vance et Poul Anderson.
Il me reste à vous souhaiter une bonne lecture, évocatrice d’automne : la saison où le froid pointe et le soleil résiste, ce qui pourrait être une métaphore de toute l’œuvre de Simak.
Pierre-Paul Durastanti
INTRODUCTION
Ce recueil de nouvelles, le premier de l’auteur sous nos latitudes depuis une bonne décennie, marque encore une fois la volonté des éditions du Bélial’ de mêler au gré de leur catalogue les écrivains d’imaginaire les plus modernes et ceux qu’on qualifiera de « classiques ».
Clifford D. Simak peut certes revendiquer cette étiquette. Sa carrière s’étend sur cinquante-cinq ans, de 1931, parution de son premier texte, à 1986, celle de son dernier roman. Certains de ses livres les plus admirés sont séparés par des décennies : Demain les chiens (1952) date en majorité du milieu des années 40, Au carrefour des étoiles du début des années 60, Les visiteurs de la toute fin des années 70. Et il a donné plusieurs de ses meilleures nouvelles au crépuscule de sa vie, dont « La maison des pingouins », dans Visions d’antan, et « La grotte des cerfs qui dansent », dans le volume que vous tenez en mains, un récit qui a obtenu les principaux prix du genre, Hugo, Nebula et Locus.
Dans le même ordre d’idées, la sélection ici réunie balaye une longue période : près de trente ans. Elle comprend neuf nouvelles, souvent longues. Quatre d’entre elles, dont le court roman « La photographie de Marathon », sont inédites en français. Les autres n’ont jamais été reprises dans un recueil de Simak avant ce jour et, parfois, dormaient depuis plus de cinquante ans dans des revues jaunies. Fonds de tiroir ? Que non pas ! Ces rééditions ont été révisées, voire retraduites.
Espérons que cet ensemble vous plaira, et rabibochera le milieu de l’édition française avec l’auteur, comme semblent l’avoir fait nos précédents efforts centrés sur Jack Vance et Poul Anderson.
Il me reste à vous souhaiter une bonne lecture, évocatrice d’automne : la saison où le froid pointe et le soleil résiste, ce qui pourrait être une métaphore de toute l’œuvre de Simak.
Pierre-Paul Durastanti
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