Le texte de l'argumentation commerciale.
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« Je m'appelle Turk Findley et je vais vous raconter ce que j'ai vécu longtemps après la disparition de tout ce que j'aimais ou connaissais. »
C'est par ces mots que commence le premier des dix carnets lignés trouvés dans le cartable d'Orrin Mather, jeune vagabond interné dans un centre d'accueil de Houston. Ces carnets racontent l'histoire de ce Turk Finley qui, en passant un arc temporel des Hypothétiques, a fait un bond de dix mille ans dans le futur et s'est retrouvé sur Vox, un archipel artificiel sur le point de franchir l'arc pourtant fermé qui fait communiquer Equatoria avec le berceau de l'humanité — une Terre à l'agonie devenue toxique et inhabitable.
Pour Sandra Cole, le médecin en charge d'Orrin, ce récit est un roman de science-fiction plein d'élucubrations sur les Hypothétiques et leur nature exacte, mais certains faits contredisent cette confortable théorie, car Orrin connaît bien un monsieur Findley, un trafiquant très dangereux...
Suite directe d'Axis, Vortex clôt avec une rare audace la trilogie entamée avec Spin.
Né en 1953 en Californie et récemment naturalisé canadien, Robert Charles Wilson est l'auteur d'une quinzaine de romans et d'un recueil de nouvelles. Digne héritier de la science-fiction poétique et mélancolique de Ray Bradbury, inspiré par Theodore Sturgeon et Clifford D. Simak, il a connu un succès mondial avec Spin, récompensé par le prix Hugo et le Grand Prix de l’Imaginaire.
Roman traduit de l'anglais (Canada) par Gilles Goullet
Illustration de couverture Manchu
Vortex, de R. C. Wilson
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Thomas Day
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Re: Vortex, de R. C. Wilson
Lu ! C'est très bien. Pas comme un grand Wilson autonome, mais ça conclut bien la trilogie et répond aux questions laissées en suspens dans Spin, plus quelques idées (qui manquaient à Axis, je trouve). Après, je ne peux pas m'empêcher de penser que si Wilson avait collé le dernier chapitre de Vortex après le dernier chapitre de Spin, ça aurait été bien aussi...
Re: Vortex, de R. C. Wilson
Clément a écrit : Après, je ne peux pas m'empêcher de penser que si Wilson avait collé le dernier chapitre de Vortex après le dernier chapitre de Spin, ça aurait été bien aussi...
C'est exactement mon ressenti. Spin c'était exceptionnel. Axis et Vortex sont des bons bouquins. Wilson est un grand conteur, pas de soucis là dessus. Mais ni dans Axis ni dans Vortex (hormis pour le dernier chapitre) on ne retrouve le vertige de Spin.
J'ai fait découvrir Spin à mes parents cet été (il me faut beaucoup de temps pour les convaincre de lire de la SF). Ils ont adoré. Mais honnêtement, je ne sais pas si je vais leur dire de se lancer dans Axis et Vortex.
Dans quelque temps quand je me "retournerais" sur cette lecture, je me souviendrais très bien du dernier chapitre. Le reste j'en suis moins sûr. Donc je suis pas déçu, c'est quand même bon, mais un peu frustré.
Ce qui ne m'empêchera pas d'acheter le prochain Wilson les yeux fermés.
"Sauvez un arbre, mangez un castor"
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