Erispoe a écrit :D'ailleurs, je crois bien que Xavier Dollo, à l'époque où il officiait à la librairie du Forum du Livre à Rennes, avait vendu plus de volumes de l'édition poche du Roi d'Ys en les installant dans le rayon "Bretagne".
jdb a écrit :Fatum : curieusement, c'est un des livres d'Anderson qui m'a le moins marqué (peut-être m'attendais-je à chaque page à voir surgir Manse Everard...). Je ne l'ai lu qu'en anglais, donc je ne saurais juger de la qualité de la traduction (mais ça ne m'étonnerait pas qu'elle soit abrégée).
Erispoe a écrit :Pour rester dans la thématique "celtique" et avec une maison d'édition qui a une vraie visibilité dans la région, il faudrait que ce soit Terre de Brume qui réédite le Roi d'Ys.
S'il avait été traduit lors de sa publication initiale, Tau Zéro aurait sûrement été reconnu comme un incontournable de la science-fiction, malheureusement, le roman accuse son âge et laisse un peu froid. Malgré tout Tau Zéro reste un cran au dessus de ce qui se fait habituellement en Hard Science et si on est pas trop rebuté par les explications scientifiques, il vaut largement le coup. Pas un chef d’œuvre mais très bon quand même.
Erwannn a écrit :Tau Zéro dans le Sud-Ouest Dimanche du 01/07/12.
Il se pourrait qu'on en trouve un aussi dans Le Monde de jeudi prochain. Enfin peut-être (le papier était prévu dans celui de jeudi dernier, mais les choses semblent assez mouvantes dans ce quotidien...). Serge Lehman a eu la gentillesse de me faire lire son article avant parution. Si d'aventure le papier ne devait pas paraître pour quelque obscure raison, je lui demanderais l'autorisation de le publier ici.jdb a écrit :Dion! un papier dans Sud-Ouest Dimanche ! Je peux mourir comblé.
JDB (vieux fan d'Iturria)
Olivier Girard a écrit : Il se pourrait qu'on en trouve un aussi (de papier) dans Le Monde de jeudi prochain. Enfin peut-être (le papier était prévu dans celui de jeudi dernier, mais les choses semblent assez mouvantes dans ce quotidien...). Serge Lehman a eu la gentillesse de me faire lire son article avant parution. Si d'aventure le papier ne devait pas paraître pour quelque obscure raison, je lui demanderais l'autorisation de le publier ici.
jdb a écrit :Olivier Girard a écrit : Il se pourrait qu'on en trouve un aussi (de papier) dans Le Monde de jeudi prochain. Enfin peut-être (le papier était prévu dans celui de jeudi dernier, mais les choses semblent assez mouvantes dans ce quotidien...). Serge Lehman a eu la gentillesse de me faire lire son article avant parution. Si d'aventure le papier ne devait pas paraître pour quelque obscure raison, je lui demanderais l'autorisation de le publier ici.
Rien ce jeudi, je présume.
JDB
Lovecraft a écrit quelque part que "le combat contre le temps est le seul véritable sujet de roman". Dans le cas de Tau zéro, l'aphorisme est approprié puisqu'il a fallu quarante-deux ans à ce livre pour être traduit en français et qu'il traite des paradoxes de la relativité.
Considéré par le spécialiste écossais David Pringle comme l'un des cent livres-clés de la science-fiction, Tau zéro est un pur roman conceptuel : ses véritables héros sont l'Univers, l'ingénierie, la méthode scientifique, les cas-limites des équations de la relativité. L'homme n'y trouve sa place que comme point focal auquel la subjectivité du lecteur peut s'accrocher. Est-ce de la littérature ? Pour les esprits sensibles aux étrangetés stupéfiantes du monde d'Albert Einstein et Niels Bohr, la question est sans objet : le désir d'échapper aux limitations humaines, d'atteindre les rives extrêmes du temps et de découvrir ce qui se passe au-delà sera toujours irrésistible. C'est l'expérience que propose Tau zéro, et que confirme l'astrophysicien Roland Lehoucq dans une postface pleine d'équations ensorcelantes.
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