Messagepar scifictif » 12 juillet 2011 à 21:53
Lu Stella Maris.
Si malgré des qualités indéniables, ce texte est loin d'atteindre la dimension tragique et l'intensité dramatique du sublime Le chagrin d'Odin le Goth, il reste pour moi bien plus intéressant que les 1ers textes du cycle initial.
Bien lui en a pris de nous donner ces suites.
Juste un mot sur un point de détail.
Dans sa description du village de Laikian, Anderson réutilise le procédé d'une longue et "sèche" énumération des bruits et des odeurs pour nous immerger dans l'ambiance du lieu comme il l'avait si bien fait dans D’ivoire, de singes et de paons.
Sans opposer bêtement création artistique et recyclage artisanal, faut avouer qu'il y a là comme un air de déjà-vu. Et si la recette fonctionne encore, son impact est bien moindre.