Il a pour nom Mahasamatman, Bouddha, Tathâgata ou, plus simplement, Sam. Il est également le prince Siddhartha. Tout juste revenu à la vie, il décide de se mettre en marche et de se soulever contre Brahmâ, Vishnou et Shiva, ces immortels composant la Trimoûrti qui règne sur les habitants d'une planète isolée. En montrant la voie et en disant la vérité aux mortels, il espère bien faire des ravages dans les rangs des Seigneurs de Lumière…
Mêlant fort habilement mythologie hindoue et science-fiction, Seigneur de lumière est un objet littéraire hors-normes. Ce troisième roman de Roger Zelazny est sans doute son œuvre la plus ambitieuse. Il a d'ailleurs été récompensé par le prix Hugo en 1968.
Seigneur de lumière, précédemment paru en Lunes d'Encre, ressort en poche ce 30/08/12.
L'avis d'Emmanuel Beaujot dans le Bifrost 55 spécial Zelazny.
Seigneur de lumière, de Roger Zelazny
Re: Seigneur de lumière, de Roger Zelazny
Le meilleur Zelazny pour moi. Une merveille.
People with no interest in science are very well catered for in science fiction; 99% of SF is written for them. I make no apology for contributing to the 1% that treats science as something of interest in its own right. Greg Egan
Re: Seigneur de lumière, de Roger Zelazny
Erwannn a écrit :L'avis dubitatif de Cachou.
Surpris je suis.
Je gardais un excellent souvenir de ce roman, lu il y a très longtemps à sa parution en PdFutur et je l'ai relu avec le même plaisir l'été dernier (toujours en Présence du Futur, désolé). Je ne comprends pas trop ce que Cachou semble lui reprocher...
Re: Seigneur de lumière, de Roger Zelazny
christian a écrit :Je gardais un excellent souvenir de ce roman, lu il y a très longtemps à sa parution en PdFutur et je l'ai relu avec le même plaisir l'été dernier (toujours en Présence du Futur, désolé). Je ne comprends pas trop ce que Cachou semble lui reprocher...
o_O
Tout d'abord, je tiens à préciser que je n'ai jamais dit ne pas avoir aimé le livre, juste que je ne savais qu'en penser. Si je l'ai terminé, c'est que quelque chose a quand même dû me plaire dedans, autrement je l'aurais tout bonnement abandonné en cours.
Et pour expliquer le pourquoi du "doute" (c'était une boutade, surtout, parfois je cède moi aussi au plaisir du bon mot): je suis sortie de là sans avoir compris ce que j'avais lu. Ce qui est à la fois étrange et frustrant. C'est tout. Bienheureux ceux qui ont tout saisi de l'histoire, je n'en fais donc pas partie.
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Re: Seigneur de lumière, de Roger Zelazny
je suis sortie de là sans avoir compris ce que j'avais lu
L'affrontement entre Bouddha et le Panthéon indou. Au Sri-Lanka, ils en savent quelque chose.
Re: Seigneur de lumière, de Roger Zelazny
Soleil vert a écrit :je suis sortie de là sans avoir compris ce que j'avais lu
L'affrontement entre Bouddha et le Panthéon indou. Au Sri-Lanka, ils en savent quelque chose.
Oui, mais ça, ce sont les (très) grandes lignes. S'il faut aller plus dans le détail, par contre, je ne saurais pas quoi en dire. Il y a un dieu qui n'est pas encore un dieu et qui ne met pas en avant sa peut-être divinité sans pour autant se prendre pour un homme. Il y a divers dieu discutant, s'affrontant, papotant. Et...?
Re: Seigneur de lumière, de Roger Zelazny
Cachou a écrit :Soleil vert a écrit :je suis sortie de là sans avoir compris ce que j'avais lu
L'affrontement entre Bouddha et le Panthéon indou. Au Sri-Lanka, ils en savent quelque chose.
Oui, mais ça, ce sont les (très) grandes lignes. S'il faut aller plus dans le détail, par contre, je ne saurais pas quoi en dire. Il y a un dieu qui n'est pas encore un dieu et qui ne met pas en avant sa peut-être divinité sans pour autant se prendre pour un homme. Il y a divers dieu discutant, s'affrontant, papotant. Et...?
Bonjour
difficile d'en dire plus sans spoiler, mais il me semble qu'il y a quand même une trame SF assez limpide (vaisseau spatial, planète colonisée, équipage utilisant une technologie qui les rend quasiment divins, etc, etc).
D'où mon étonnement quand tu dis ne pas avoir compris ce que tu as lu (ou alors j'ai raté le second degré de ta critique, ce qui est toujours possible)...
Re: Seigneur de lumière, de Roger Zelazny
Non, aucun second degré. J'ai lu ça chez moi, au calme, un dimanche (aucune nuisance d'aucune sorte), et je n'ai pas compris ce que je lisais. Maintenant peut-être ne suis-je pas assez bonne lectrice que pour décoder ce livre-ci, ce n'est pas du tout improbable, mais voilà.
Re: Seigneur de lumière, de Roger Zelazny
Salut,
Ce roman est à mes yeux un des plus brillants de la SF moderne, en ce sens qu'il allie fond et style d'une manière très subtile. Le fond: une planète colonisée par une arche dont l'équipage est immortel du fait qu'il peut changer de corps à volonté. Mais cet équipage a choisi de ne pas accorder globalement ce "don" a sa descendance et seuls des "élus" peuvent accéder à la réincarnation. On en arrive donc à un monde schizophrène où les spationautes se prennent pour des dieux.
Le style: Zelazny utilise a bon escient le style des anciens récits biographiques du Bouddha. Du coup, comme toute la littérature indienne, on a abondance de surnoms, parfois employés sans prévenir. C'est là que çà peut coincer, pour le coup: il faut aimer ce genre de littérature. Pour ma part j'adore. Il faut cependant noter que cette façon de raconter n'est pas permanente: lorsque le héros du roman, le pseudo Bouddha rencontre un ancien naute qui refuse ce système, ce style est abandonné temporairement. D'où l'aspect schizo dont je parlais.
A+
Patrice
Ce roman est à mes yeux un des plus brillants de la SF moderne, en ce sens qu'il allie fond et style d'une manière très subtile. Le fond: une planète colonisée par une arche dont l'équipage est immortel du fait qu'il peut changer de corps à volonté. Mais cet équipage a choisi de ne pas accorder globalement ce "don" a sa descendance et seuls des "élus" peuvent accéder à la réincarnation. On en arrive donc à un monde schizophrène où les spationautes se prennent pour des dieux.
Le style: Zelazny utilise a bon escient le style des anciens récits biographiques du Bouddha. Du coup, comme toute la littérature indienne, on a abondance de surnoms, parfois employés sans prévenir. C'est là que çà peut coincer, pour le coup: il faut aimer ce genre de littérature. Pour ma part j'adore. Il faut cependant noter que cette façon de raconter n'est pas permanente: lorsque le héros du roman, le pseudo Bouddha rencontre un ancien naute qui refuse ce système, ce style est abandonné temporairement. D'où l'aspect schizo dont je parlais.
A+
Patrice
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