Comme ma seule approche de tout ça s'est faite avec "Little Buddha", voilà... Je n'ai jamais été particulièrement attirée par la littérature indienne ou par l'hindouisme et/ou le bouddhisme (par contre, j'aime bien le concept de la voie du juste milieu, sans pour autant y adhérer réellement), je ne fais que regarder des films bollywoodiens de temps en temps (pas tout à fait la même chose ^_^). Je ne pense pas par contre que ceci explique cela, mais juste au cazoù.
Mais tant pis aussi, hein, ce livre n'est juste pas pour moi apparemment, c'est tout. Ça arrive, ce n'est pas la fin du monde non plus. S'il fallait se froisser à chaque fois que quelqu'un n'apprécie pas à sa juste valeur (ou à celle qu'on lui prête) un roman qui fait partie de notre panthéon, on n'aurait plus le temps d'en lire d'autres pour enrichir celui-ci.
Seigneur de lumière, de Roger Zelazny
- Thomas Day
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Re: Seigneur de lumière, de Roger Zelazny
Faut pas se vexer, Cachou...
C'était juste pour plaisanter.
Désolé (imiter ici la voix de Denisot).
TD
C'était juste pour plaisanter.
Désolé (imiter ici la voix de Denisot).
TD
Re: Seigneur de lumière, de Roger Zelazny
thomasday a écrit :Faut pas se vexer, Cachou...
C'était juste pour plaisanter.
Désolé (imiter ici la voix de Denisot).
TD
Suis pas vexée, hein ^_^.
Juste que je n'ai jamais réussi à aimer ce qu'il fallait, et on me l'a souvent fait remarquer, du coup je réponds plus par réflexe qu'autre chose.
(par contre, pas la moindre idée du ton de la voix de Denisot, vais aller voir ça sur Youtube)
Re: Seigneur de lumière, de Roger Zelazny
Cachou a écrit :(par contre, pas la moindre idée du ton de la voix de Denisot, vais aller voir ça sur Youtube)
http://www.youtube.com/watch?v=ErTLK-2FAWw
https://www.noosfere.org/
Re: Seigneur de lumière, de Roger Zelazny
Certains mots s'associent tout de même difficilement, hein ?Cachou a écrit :je n'ai jamais réussi à aimer ce qu'il fallait
Re: Seigneur de lumière, de Roger Zelazny
Aldaran a écrit :Certains mots s'associent tout de même difficilement, hein ?Cachou a écrit :je n'ai jamais réussi à aimer ce qu'il fallait
Tu veux dire qu'il serait illogique de penser qu'il faille aimer des choses?
Re: Seigneur de lumière, de Roger Zelazny
Illogique, je ne sais pas. Idiot, à coup sûr.Cachou a écrit :Tu veux dire qu'il serait illogique de penser qu'il faille aimer des choses ?Aldaran a écrit :Certains mots s'associent tout de même difficilement, hein ?Cachou a écrit :je n'ai jamais réussi à aimer ce qu'il fallait
Tu peux aimer lire certaines choses et être obligée d'en lire d'autres. Mais pourquoi associer deux choses si différentes ?
Re: Seigneur de lumière, de Roger Zelazny
Aldaran a écrit :Illogique, je ne sais pas. Idiot, à coup sûr.
Tu peux aimer lire certaines choses et être obligée d'en lire d'autres. Mais pourquoi associer deux choses si différentes ?
Ah mais je ne dis pas que ce n'est pas idiot, je suis tout à fait d'accord avec cet avis. Mais tu ne vas pas me faire croire qu'en ce bas monde, il ne "faut" pas aimer certaines choses "pour". Le "il faut aimer pour", ou le "aimer ce qu'il faut" si tu veux, est une constante que je croise à tous les coins de rues et que je me prends d'autant plus dans la figure que j'ai la mauvaise idée de ne pas y correspondre (comme si ça dépendait de ma volonté d'ailleurs).
Exemple: Le jeune aime sortir, boire, se bourrer la gueule, faire des expériences extrêmes. S'il n'aime pas ça, c'est que quelque chose ne va pas et les autres lui feront bien sentir qu'il n'est pas normal et qu'il n'aime pas ce qu'il "faut", voire qu'il n'appartient pas à leur bas monde (remarque, je dis ça pour le jeune, mais c'est encore valable pour les adultes en fait).
Exemple: l'étudiant en cinéma se doit d'aimer Kubrick et Lynch. S'il ne les aime pas, ou plutôt s'il ne les vénère pas et se contente de les apprécier modérément, et pas pour toute leur filmographie, il sera regardé dédaigneusement par ses profs et ses condisciples comme n'étant pas capable d'avoir bon goût. De la à dire qu'il "faut" aimer Kubrick et Lynch pour être considéré comme un véritable cinéphile... Pour preuve, quand j'ai eu le malheur de dire que, non, je n'aimais pas "Dr Follamour", j'ai appris qu'en fait je devais être une de ces personnes qui n'aimaient pas les "vieux" film. Certainement.
Exemple: dans le milieu des profs de français, il "faut" aimer Zola. Si tu n'aimes pas Zola, c'est que tu as des goûts littéraires douteux. D'autant plus quand tu oses dire que tu lis de la SF.
Je suis peut-être la seule à avoir vécu ce genre d'expériences alors, mais toute ma vie, on m'a fait ressentir qu'il "fallait" aimer certaines choses pour pouvoir rentrer dans les cases qu'on voulait m'accoler. Et le fait de ne pas aimer ce qu'il "fallait" m'a valu bien des remarques et des regards de travers. Du coup, oui, je pense qu'il y a des trucs que les gens considèrent qu'il "faut" aimer. Même chez les amateurs de SF d'ailleurs. Pour être considéré comme étant intelligent, ou cultivé, ou de bon goût, ou érudit, ou littéraire, ou cinéphile, ou amusant, ou bon vivant. Ou. Ou. Ou.
(pardon pour le HS)
Re: Seigneur de lumière, de Roger Zelazny
Cachou a écrit :Aldaran a écrit :Illogique, je ne sais pas. Idiot, à coup sûr.
Tu peux aimer lire certaines choses et être obligée d'en lire d'autres. Mais pourquoi associer deux choses si différentes ?
l'étudiant en cinéma se doit d'aimer Kubrick et Lynch.
Juste un mot et nous laisserons le Seigneur de lumière s'envoler vers des critiques passionnées.
A l'université, on étudie, on analyse, on apprend (et on "spoil" "à mort"). Un étudiant qui dit : "moi j'aime pas ce film", on lui répond :"ce que t'aimes, je m'en tamponne" (grosso modo). "T'es là pour apprendre, alors t'analyses et ensuite au pire, tu comprendras mieux pourquoi tu n'aimes pas, et tu pourrais bien l'aimer plus tard, ce film". ça permet d'aborder les œuvres de manière détachée et ça ouvre les chakras ... => hop Seigneur de lumière... Sur le papier et pour ce que j'en ai vu, c'est comme ça que ça doit se passer.
C'est sur les forums, les blogs, qu'on dit, décomplexé du cerveau et de façon somme toute assez agréable : "ça j'aime, ça j'aime pas".
Re: Seigneur de lumière, de Roger Zelazny
Ca, c'est en théorie. En pratique, ton prof dit à la classe "et je ne veux plus voir un mémoire sur X ou Y (Claude Lelouche par exemple), je n'en peux plus, c'est compris!". En pratique, les élèves, et les élèves avec les profs, ça discute. En pratique, il y a une échelle de valeur qui s'impose dans laquelle ceux aimant les bonnes choses sont bien considérés et ceux ne disant pas ce qu'on attend d'eux de certains objets filmiques seront regardés de haut. En pratique, il n'y a pas qu'un prof qui assène son cours, il y a un passionné qui partage sa passion. Et qui réagit en fonction de celle-ci. Ce que je comprends tout à fait. Mais moins quand ça instaure un système de valeur auquel il faut tacitement répondre.
De toute manière, il n'y a pas que ce cas. C'est comme ça pour tout, y compris sur forum. Dans tous milieux, il y a un système de valeurs auquel il faut tacitement répondre, avec les bons trucs à aimer ou pas. Si un type se ramène ici, dit lire au moins un livre de SF par jour, dont du Bélial, mais dira qu'il ne supporte pas PKD, que Vonnegut n'est qu'un prétentieux qui ne sait pas écrire, que Zelazny n'a fait que ressasser la même idée au long de ses livres et que les meilleurs livres de SF qu'il ait jamais lus sont ceux de Bernard Werber, qui a tout compris au genre lui, on ne me fera pas croire que ceux qui liront ce message ne penseront pas immédiatement que ce type n'a, lui, rien compris à la SF, alors qu'il en lit peut-être plus qu'eux et que, si ça se trouve, c'est quelqu'un de très fin ou d'intelligent mais que son amour pour de la SF considérée comme mineure, voire vulgaire, servira d'indicateurs aux autres. Il y a des choses qu'il est de bon ton d'aimer quand on fait partie d'un milieu, d'autres qu'il vaut mieux ne pas avouer apprécier au risque de perdre la considération d'autrui. D'où ma remarque sur le fait d'aimer ce qu'il faut.
De toute manière, il n'y a pas que ce cas. C'est comme ça pour tout, y compris sur forum. Dans tous milieux, il y a un système de valeurs auquel il faut tacitement répondre, avec les bons trucs à aimer ou pas. Si un type se ramène ici, dit lire au moins un livre de SF par jour, dont du Bélial, mais dira qu'il ne supporte pas PKD, que Vonnegut n'est qu'un prétentieux qui ne sait pas écrire, que Zelazny n'a fait que ressasser la même idée au long de ses livres et que les meilleurs livres de SF qu'il ait jamais lus sont ceux de Bernard Werber, qui a tout compris au genre lui, on ne me fera pas croire que ceux qui liront ce message ne penseront pas immédiatement que ce type n'a, lui, rien compris à la SF, alors qu'il en lit peut-être plus qu'eux et que, si ça se trouve, c'est quelqu'un de très fin ou d'intelligent mais que son amour pour de la SF considérée comme mineure, voire vulgaire, servira d'indicateurs aux autres. Il y a des choses qu'il est de bon ton d'aimer quand on fait partie d'un milieu, d'autres qu'il vaut mieux ne pas avouer apprécier au risque de perdre la considération d'autrui. D'où ma remarque sur le fait d'aimer ce qu'il faut.
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