Farfadet a écrit :Je le finis à l'instant. C'est effectivement une suite à la hauteur du premier. Cette plongée dans un Univers fascinant et surprenant est toujours aussi agréable.
Les déchainements de violence contrastent énormément avec les passages plus contemplatifs (à la lecture, j'ai plusieurs fois songé à Drive à cause de ses décalages).
La narration est efficace, fluide et maîtrisée. Les descriptions sont ciselées. Rien à redire, j'aime la plume de Thierry Di Rollo et j'en reprendrai volontiers.
Enfin Mordred... Déroutant dans le premier tome car différent des figures emblématiques de la fantasy. Sûrement plus proche dans cet épisode car dans un rôle plus "classique". Et pourtant, il fera date dans parmi ces figures. Parce que le dernier/premier des varaniers, il a quand même une gueule et une classe d'enfer.
Au final, un très bon livre qui boucle la boucle. Une fantasy résolument différente de ce qu'on trouve fréquemment sur les étals des libraires. Je ne lis quasiment plus de fantasy mais là, ça fait du bien. J'en redemande.
Une déception. Thierry, pourquoi tu ne veux pas revenir dans cet univers :-)
Ah! mon Farfadet! Fidèle parmi les fidèles.
Merci pour ce retour qui me fait très chaud au coeur.
Pour Mordred, tu ne peux pas savoir le plaisir que j'ai eu à le faire vivre. C'a été purement, extrêmement jouissif. C'est ce qui me fait regretter le plus ma décision de ne pas y revenir.
Pourquoi arrêter là? Je pourrais te répondre, dans le simple but d'alimenter la légende de l'auteur pur et dur: pour éviter la facilité. Mais on va tâcher d'être sincère :-) La raison première (même si elle n'est pas forcément ultime, d'ailleurs) est bassement matérielle. Si les ventes avaient approché le compteur des meilleures ventes du Bélial, la question ne se serait même pas posée, je pense. Cela dit, malgré tout, il faut savoir partir à temps. Dans ce cas, sur une suite qui paraît, d'après les premières réactions, au moins digne du premier volet du dyptique. Peut-être qu'un troisième ou quatrième roman aurait été de trop, même si les ventes avaient dépassé les attentes.
Pourtant, peut-on dire jamais, humainement? Je n'en sais rien.