Google devient libraire électronique

[efelle]

Quelle est la durée de vie d'un e-book ? Sera-t-elle plus longue que celle d'un téléphone ou d'un ordinateur portable ?

[T. Di R.]

Donc le problème ne vient pas des arbres qui tombent mais du fioul des camions.

Ah! mais, cela, je le sais. Seulement, dans l'esprit immédiat de tous, quand on pense "fabrication du livre", on pense "arbres que l'on abat".

Ceci dit, il n'y a aucune technique de production énergétique qui soit non polluante, l'énergie étant par essence productrice de chaleur, de rayonnements, d'effets secondaires indésirables, etc. La meilleure façon de ne pas polluer c'est de ne pas produire des choses pour rien, de limiter ses besoins et de ne pas gaspiller

Tout à fait d'accord. Mais le choix des sociétés occidentales se porte sur la façon de toujours produire la même quantité, mais autrement.

[T. Di R.]

Quelle est la durée de vie d'un e-book ? Sera-t-elle plus longue que celle d'un téléphone ou d'un ordinateur portable ?

Non, pas plus longue, à mon avis. Il y a beaucoup à faire sur la réactivité des écrans à encre, les fonctionnalités (encore réduites, malgré tout).

[rmd]

Là par contre, je crois que c'est un argument fallacieux. En gros, fabriquer un e-book coûterait beaucoup plus d'énergie que fabriquer des livres, et l'objet en lui-même, comme tout appareil électronique, serait beaucoup plus polluant. Je n'ai pas de chiffres précis, mais j'imagine pour que ce soit intéressant du point de vue environnemental, il faudrait lire vraiment beaucoup beaucoup de livres sur sa liseuse électronique.

C'était dans le rapport du SNE paru y'a pas longtemps:
« De plus, le bilan écologique comparé du livre numérique et du livre papier est nettement en faveur du second. En effet, selon une étude commandée par Hachette Livre à la société Carbone 4, une tablette de lecture numérique (“liseuse”) dégage 250 fois plus de CO2 par an qu'un livre papier et il faut lire au moins 80 livres numériques par an pendant trois ans avec la même liseuse (à supposer qu’on la conserve trois ans) pour l’amortir écologiquement… »

(bon, repris par le SNE qui n'est pas vraiment favorable à l'ebook, on peut douter, faudrait trouver le rapport original)

[Clément]

Non, pas de notes possibles. Je les prends à la main. Mais comme je l'ai dit, pour un manuscrit entier que je relis pour la cinquième fois, ce n'est plus un problème. Les annotations se comptent en une petite dizaine. D'autres lecteurs proposent la fonctionnalité, je crois.

Okay, mais si tu ne t'en sers qu'à la cinquième relecture ça limite un peu l'intérêt du truc à mon sens. Après enquête, effectivement, le prochain Sony permettra ça. Je vais plutôt attendre que celui-là sorte (et qu'il baisse de prix, argh, 300 € : le prix d'une PlayStation 3 !). Reste à voir si c'est vraiment pratique.

(je vous recommande Ta-Shima, de Lorusso, comme exemple de société mettant cela en oeuvre de façon systématique).

Voilà un bel exemple de livre chiant, doucement d'abord, puis dans lequel l'ennui s'installe insidieusement, et que je n'ai pas réussi à terminer, M. Dunyach... mais ne changeons pas de sujet ;)

[T. Di R.]

Non, pas de notes possibles. Je les prends à la main. Mais comme je l'ai dit, pour un manuscrit entier que je relis pour la cinquième fois, ce n'est plus un problème. Les annotations se comptent en une petite dizaine. D'autres lecteurs proposent la fonctionnalité, je crois.

Okay, mais si tu ne t'en sers qu'à la cinquième relecture ça limite un peu l'intérêt du truc à mon sens.

Tss-tss! Pas si tu relis un manuscrit au moins une dizaine de fois, par pur souci de rendre au mieux la musique générale du roman (en tout cas, pour moi, c'est comme ça). Avant les lecteurs numériques, j'imprimais autant de fois... Maintenant, à partir de la quatrième relecture en règle générale, je transfère et c'est beaucoup plus agréable, parce que moins lourd à gérer.

[Clément]

Oui bon, c'est vrai que moi je ne relis pas de romans, donc je n'en ai pas le même usage que toi. L'idéal pour moi, ce serait de pouvoir totalement se passer de papier, sur des textes assez courts. Bref.

[Jean-Claude Dunyach]

Voilà un bel exemple de livre chiant, doucement d'abord, puis dans lequel l'ennui s'installe insidieusement, et que je n'ai pas réussi à terminer, M. Dunyach... mais ne changeons pas de sujet ;)

Rassure-toi, je ne t'accuserai pas de mauvaise foi ! Ni d'en dire du mal à cause du nom de son éditeur...

[M]

L'idéal pour moi, ce serait de pouvoir totalement se passer de papier, sur des textes assez courts.

J'en voudrais pour la même utilisation. Pour les livres de poches que j'avais laissé passer en grand format. Comme je ne veux pas me passer du contact papier et du plaisir des beaux livres, c'est plutôt pour éviter l'encombrement des petits.

[Clément]

En fait, je parlais de corrections de courts textes. Pour lire des longs romans, la liseuse me va aussi, le contact du papier pendant la lecture, je m'en tape un peu. Si je veux le livre papier, c'est plus pour le mettre avec les autres dans ma bibliothèque avec ma collection. Pour les beaux-livres, bien sûr, la question ne se pose pas.