Le Chant du Barde, les meilleurs récits de Poul Anderson

[scifictif]

"Portolondon riait aux éclats, fanfaronnait, plastronnait, trafiquait, volait, prêchait, bâfrait, s'enivrait, peinait, rêvait, se débauchait, construisait, détruisait. Des enfants naissaient, on était heureux, on s'emportait, on était triste, cupide, vulgaire, amoureux, ambitieux. On était humain."


Tiens, ça me rappelle quelque chose...

Trop peu familier de l'oeuvre du monsieur pour parler de "gimmick andersonien" mais l'auteur semble tout de même affectionner ce procédé.

[JDB]

"Portolondon riait aux éclats, fanfaronnait, plastronnait, trafiquait, volait, prêchait, bâfrait, s'enivrait, peinait, rêvait, se débauchait, construisait, détruisait. Des enfants naissaient, on était heureux, on s'emportait, on était triste, cupide, vulgaire, amoureux, ambitieux. On était humain."


Tiens, ça me rappelle quelque chose...

Trop peu familier de l'oeuvre du monsieur pour parler de "gimmick andersonien" mais l'auteur semble tout de même affectionner ce procédé.

Exact. Mais il n'en abuse pas, à ma connaissance.
JDB

[Erwann]

L'avis de Lire ou Mourir.

[JDB]

L'avis de Lire ou Mourir.

Putain, ça me fout la pêche !
Allez, chef, j'ai une liste de bouquins de Poul Anderson que j'ai envie de traduire. Tu prends ?
JDB

[John Shooter]

En même temps, c'est très vrai.
Plus ça va, plus j'apprécie cet auteur.
Je m'étais cantonné à la Patrouille du Temps- que je trouvais déjà sympa à lire, mais je découvre son œuvre au gré des traductions et ça m'enthousiasme.

[Olivier Girard]

Putain, ça me fout la pêche !
Allez, chef, j'ai une liste de bouquins de Poul Anderson que j'ai envie de traduire. Tu prends ?
JDB

Carrément !

[JDB]

Putain, ça me fout la pêche !
Allez, chef, j'ai une liste de bouquins de Poul Anderson que j'ai envie de traduire. Tu prends ?
JDB

Carrément !

Allez, par ordre chronologique de publication :

Planet of No Return, alias Question and Answer (1956) : il existe une traduction parue dans Satellite ("Question sans réponse"), mais je ne sais plus ce qu'elle vaut. Petit space-opera sympa, ferait une moitié de volume plutôt qu'un volume à lui tout seul.

The Night Face, alias Let the Spacemen Beware (1963) : space-opera à dimension mythologique (dans la tonalité du "Chant du barde").

The Corridors of Time (1965) : time-opera à dimension jungienne -- peut-être un poil trop court pour faire un livre à lui tout seul.

The Star Fox (1965) : space-opera classique, traduit en français dans Fiction ("Corsaire de l'espace", etc.) mais jamais repris en volume ; traduction sans doute à réviser.

World Without Stars (1967) : space-opera orphique -- un chef-d'oeuvre.

There Will Be Time (1973) : time-opera avec quelques éléments autobiographiques. Un des romans les plus attachants de l'auteur.

The Winter of the World (1976) : attachant roman d'aventures post-glaciation.

Orion Shall Rise (1983) : le roman de la maturité -- attention, c'est du lourd.

The Boat of A Million Years (1989) : le couronnement de sa carrière à mon sens.

Bon, on commence par quoi ?
JDB

[Erwann]

Gromovar a lu Le Chant du Barde (et s'est un peu ennuyé).

[JDB]

Gromovar a lu Le Chant du Barde (et s'est un peu ennuyé).

Critique négative mais constructive : il a bien saisi la structure et les enjeux du recueil.
JDB

[Erwann]

L'avis des Chroniques de l'imaginaire.