T. Di R. a écrit :Moi, je retiens au moins deux choses:
"Au sein de Notre Club, en revanche, le sérieux prédomine : tel auteur est « à couper le souffle », tel éditeur est baptisé Dieu, tel roman est « inoubliable », telle nouvelle sera encore lue dans cinquante ans ou devrait être étudiée dans les écoles, il ne s’agit plus d’aimer les livres mais de les adorer, « génial » ou « fabuleux » sont devenus des adjectifs d’une tristesse banale, le désir d’immortalité n’est pas loin, celui de transcendance nous étouffe déjà."
Je crois qu'on peut dire bravo au Cafard Cosmique pour avoir publié un texte aussi critique à son encontre.
Ou alors c'est que les Cafards n'ont rien vu.
Il est malin, ce Fabrice.
T. Di R. a écrit :Et aussi: "Depuis des années, les collections SF, avec leur identité SF, leur lexique SF et leurs fans SF, m’écrasent sous le poids de leurs références et de leurs exigences dogmatiques."
Moi aussi, ç'a fini par me fatiguer. Même si les collections n'ont pas grand-chose à voir dans l'histoire, à mon avis.
Là, par contre, c'est clairement un monde parallèle qui est décrit. J'imagine donc que Fabrice voulait parler des fans de fantasy, ou de littérature blanche.
T. Di R. a écrit :"Sans la SF, je ne serais pas là aujourd’hui. Avec la SF, je n’irai jamais très loin ailleurs."
Il a le courage de l'avouer.
Il ne s'en est jamais caché.
Fuck me, Ray Bradury.