Je pense aussi beaucoup de mal de ce Superman qui trahi a peu près tout ce qui fait la grandeur et l'intérêt d'un personnage destiné tout de même aux enfants.
Mais bon, avec Zack "deux neurones" Snyder à la barre, on ne pouvait décemment pas s'attendre à beaucoup mieux.
J'en dis du mal là-bas : http://laurentqueyssi.fr/site/2013/06/25/nichons-et-biroutes-parlons-de-de-man-of-steel/
Man of steel (reboot Superman), Zack Snyder (2013)
- Thomas Day
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Re: Man of steel (reboot Superman), Zack Snyder (2013)
Vu hier soir.
J'suis très partagé, j'ai l'impression d'avoir vu le brouillon de ce qu'aurait pu être un bon Superman moderne.
Ça commence comme Star Wars épisodes I à III... D'emblée, j'ai du mal. Russell Crowe (qui fait un clone à peu près potable du Obiwan Kenobi version écossaise) a la voix pour le rôle (et quelle voix !), mais pour le reste il n'a pas la présence de Brando.
Michael Shannon en Zod, c'est la fausse bonne idée, l'acteur grimace sans arrêt et est très loin de ses meilleures performances. Là, on sent que le réalisateur s'est vautré : "alors coco, t'en mets plein les murs, t'es super super méchant".
Et puis il y a les scènes d'enfance, le couple Costner-Lane, tout ça est plutôt bien vu, et je trouve le personnage, ambiguë, de Jonathan Kent parmi les plus réussis du film (en même temps j'ai passé du temps à penser : Kevin C., t'as perdu tes cheveux, assume, Yul Brynner ça l'a jamais empêché de pécho).
A noter que les scènes d'enfance lardent l'histoire de Superman adulte, contrairement au montage de Richard Donner ou tout était linéaire, d'un bloc.
Et maintenant l'histoire principale : alors là, rien ne marche, mais quand je dis rien, c'est rien, la libération de Zod (ah ah ah !), les rayons d'une étoile jeune, l'atmosphère qui est respirable/irrespirable quand ça arrange les scénaristes. Les pouvoirs des uns et des autres. Que Bouddha me vienne en aide, on n'y croit pas une seconde.
Superman est pas Superman (je me comprends) ; je dis pas que c'est facile de caster le nouveau Superman, mais alors celui-là il est à peu près aussi inconsistant que celui de Synger.
Je passe sur la baston d'une heure à la fin, épuisante (j'aurais voulu plus d'enfance, plus de poésie). La mort de Jonathan, évidemment hyper-spectaculaire.
Mouais, il y a à boire et à manger, à mon avis on peut s'en passer sans problème.
Mais c'est dommage car imaginer le personnage de Superman, la philosophie qu'il incarne dans notre monde moderne post-9/11, post-Katrina, c'était un vrai beau challenge.
TD
J'suis très partagé, j'ai l'impression d'avoir vu le brouillon de ce qu'aurait pu être un bon Superman moderne.
Ça commence comme Star Wars épisodes I à III... D'emblée, j'ai du mal. Russell Crowe (qui fait un clone à peu près potable du Obiwan Kenobi version écossaise) a la voix pour le rôle (et quelle voix !), mais pour le reste il n'a pas la présence de Brando.
Michael Shannon en Zod, c'est la fausse bonne idée, l'acteur grimace sans arrêt et est très loin de ses meilleures performances. Là, on sent que le réalisateur s'est vautré : "alors coco, t'en mets plein les murs, t'es super super méchant".
Et puis il y a les scènes d'enfance, le couple Costner-Lane, tout ça est plutôt bien vu, et je trouve le personnage, ambiguë, de Jonathan Kent parmi les plus réussis du film (en même temps j'ai passé du temps à penser : Kevin C., t'as perdu tes cheveux, assume, Yul Brynner ça l'a jamais empêché de pécho).
A noter que les scènes d'enfance lardent l'histoire de Superman adulte, contrairement au montage de Richard Donner ou tout était linéaire, d'un bloc.
Et maintenant l'histoire principale : alors là, rien ne marche, mais quand je dis rien, c'est rien, la libération de Zod (ah ah ah !), les rayons d'une étoile jeune, l'atmosphère qui est respirable/irrespirable quand ça arrange les scénaristes. Les pouvoirs des uns et des autres. Que Bouddha me vienne en aide, on n'y croit pas une seconde.
Superman est pas Superman (je me comprends) ; je dis pas que c'est facile de caster le nouveau Superman, mais alors celui-là il est à peu près aussi inconsistant que celui de Synger.
Je passe sur la baston d'une heure à la fin, épuisante (j'aurais voulu plus d'enfance, plus de poésie). La mort de Jonathan, évidemment hyper-spectaculaire.
Mouais, il y a à boire et à manger, à mon avis on peut s'en passer sans problème.
Mais c'est dommage car imaginer le personnage de Superman, la philosophie qu'il incarne dans notre monde moderne post-9/11, post-Katrina, c'était un vrai beau challenge.
TD
Re: Man of steel (reboot Superman), Zack Snyder (2013)
Un poids de plus dans le plateau "non" de la balance "est-ce que ça vaudra la peine de le regarder un jour ?". :-)
Ceci dit, du Superman j'en ai pas mal bouffé en comics depuis quelques temps, avec le relauch New 52 chez DC, et c'est pas flamboyant non plus (en particulier Grant Morrison qui est capable de faire mieux que ça).
Ceci dit, du Superman j'en ai pas mal bouffé en comics depuis quelques temps, avec le relauch New 52 chez DC, et c'est pas flamboyant non plus (en particulier Grant Morrison qui est capable de faire mieux que ça).
L'affaire Herbefol
Au sommaire : La pointe d'argent de Cook, Black Man de Morgan, Navigator de Baxter, Cheval de Troie de Wells & The Labyrinth Index de Stross.
Au sommaire : La pointe d'argent de Cook, Black Man de Morgan, Navigator de Baxter, Cheval de Troie de Wells & The Labyrinth Index de Stross.
Re: Man of steel (reboot Superman), Zack Snyder (2013)
Un ami qui adore le film m'a montré son début dimanche mais non, je ne sais pas, ça sonne faux, à côté de la plaque, à l'image de Michael Shannon (que j'adore pourtant)(purée, j'ai aussi ri gamine avec son nom...). Du coup, tout ça confirme ce que je pensais (sauf que non, Kevin chauve, ça ne sera pas effet "Yul Brynner" ou "Bruce Willis" mais plutôt Nicolas Cage je pense).
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