1938. Italie. Dans les rues de Palerme, un jeune fuyard tente d’échapper à la police secrète de Mussolini. Dans sa main, une mallette dont le contenu semble exciter bien des convoitises. 1944. États-Unis. Sur une route poussiéreuse du Middle West, trois hommes d’exception jettent les bases d’un projet qui pourrait bien changer l’issue de la guerre. De nos jours. Caleb McKay, un ex-SAS reconverti dans les missions de sauvetage à risque maximal, est recruté par un milliardaire excentrique pour rejoindre un point bien précis du littoral Antarctique où, quelques jours auparavant, un satellite-espion a fait une incroyable découverte. Très loin de là, au fin fond de la Russie, un vieil homme interrompt prématurément sa partie de chasse pour se mettre lui aussi en route... Du tréfonds du sous-sol africain aux pentes de l’Etna en passant par les côtes désolées du continent austral s’enclenche une course contre la montre à la recherche d’un des secrets les mieux gardés de l’Histoire.
Point Zéro, premier (gros) roman d'Antoine Tracqui, sort aux éditions Critic en ce mois de mai.
La fiche du livre.
Point Zéro, Antoine Tracqui
Re: Point Zéro, Antoine Tracqui
Quelques avis de lecteurs :
http://ledevoreurdelivres.blogspot.fr/2 ... acqui.html
http://arieste.wordpress.com/2013/06/13 ... e-tracqui/
http://thrillermaniac.over-blog.com/art ... 27089.html
http://amourdeslivres.fr/les-5-livres-d ... juin-2013/
http://lamaisonmuette.blogspot.fr/2013/ ... acqui.html
Simon
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Simon
- Jean-Claude Dunyach
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Re: Point Zéro, Antoine Tracqui
Personnellement, ce livre m'a bluffé, dans le meilleur sens du terme. Je l'ai récupéré à Saint-Malo sur le stand de Critics, j'ai fait la bêtise de l'attaquer le soir même (faut dire qu'on me l'avait bien vendu, sur le stand) et je me suis résolu à l'abandonner à moitié chemin vers 3h du matin. Pour le reprendre au réveil.
Première remarque: il est écrit avec une maîtrise et une maturité qui force l'admiration (y compris au niveau technique, je n'ai pas pris une seule fois en défaut l'auteur). Le chieur que je suis en est resté sec, ou presque. C'est du niveau des bons Cussler, rien à dire. Ma première réaction a été "d'où sort ce type ?". Parce qu'un premier roman de ce niveau, franchement, j'en ai rarement vu.
Ensuite, côté péripéties, suspense, retournements de situation et cliffhangers, etc, on est servi. Presque trop bien, d'ailleurs, on arrive au bout des 900 pages en étant gavé - mais c'est de la bonne, alors ce n'est pas grave. Et, en y repensant, rien ou presque ne m'a apparu gratuit. Là aussi, c'est assez rare dans les bouquins de cette taille.
Les personnages sont hauts en couleur, plutôt bien fichus même si certains comparses manquent un brin d'épaisseur. Et, surtout, le livre ne ménage ni ses protagonistes, ni ses lecteurs. On y meurt salement, on en bave sévère, et l'auteur (médecin légiste) ne nous épargne aucun détail qui fait vrai. C'est ce qui rendait les premiers bouquins de Kay Scarpetta assez fascinants, d'ailleurs.
Bref, j'attends le suivant qui filera direct au sommet de la pile de lecture. Et je me dis que G. Tracqui est vraiment un auteur à suivre.
Première remarque: il est écrit avec une maîtrise et une maturité qui force l'admiration (y compris au niveau technique, je n'ai pas pris une seule fois en défaut l'auteur). Le chieur que je suis en est resté sec, ou presque. C'est du niveau des bons Cussler, rien à dire. Ma première réaction a été "d'où sort ce type ?". Parce qu'un premier roman de ce niveau, franchement, j'en ai rarement vu.
Ensuite, côté péripéties, suspense, retournements de situation et cliffhangers, etc, on est servi. Presque trop bien, d'ailleurs, on arrive au bout des 900 pages en étant gavé - mais c'est de la bonne, alors ce n'est pas grave. Et, en y repensant, rien ou presque ne m'a apparu gratuit. Là aussi, c'est assez rare dans les bouquins de cette taille.
Les personnages sont hauts en couleur, plutôt bien fichus même si certains comparses manquent un brin d'épaisseur. Et, surtout, le livre ne ménage ni ses protagonistes, ni ses lecteurs. On y meurt salement, on en bave sévère, et l'auteur (médecin légiste) ne nous épargne aucun détail qui fait vrai. C'est ce qui rendait les premiers bouquins de Kay Scarpetta assez fascinants, d'ailleurs.
Bref, j'attends le suivant qui filera direct au sommet de la pile de lecture. Et je me dis que G. Tracqui est vraiment un auteur à suivre.
Re: Point Zéro, Antoine Tracqui
"faut dire qu'on me l'avait bien vendu, sur le stand"
Oui, ça c'est un truc qu'ils savent faire, bon sang.
J'avoue que les 900 pages ça fait un peu peur, mais Jean Claude est lui aussi un très bon vendeur
Oui, ça c'est un truc qu'ils savent faire, bon sang.
J'avoue que les 900 pages ça fait un peu peur, mais Jean Claude est lui aussi un très bon vendeur
Re: Point Zéro, Antoine Tracqui
Ca donne envie, reste à espérer qu'il sorte en numérique prochainement !
Re: Point Zéro, Antoine Tracqui
Quasiment fini et je suis loin d’être aussi positif.
Si l'intrigue de fond est plutôt réussie, c'est sur le reste que je coince. Les personnages sont monolithiques, toutes leurs réactions sont prévisibles. Le traître (il y en a forcément un) se repère 400 pages avant d'être dévoilé, c'est tellement gros que je me suis dit "c'est pas possible, c'est une fausse piste pour tromper le lecteur", mais non. Lorsqu'un premier personnage de l'équipe des gentils meure (un pilote d'hélicoptère qui tombe dans une crevasse sur un iceberg), les autres continuent leurs aventures comme s'il ne s'était rien passé.
L'auteur est visiblement un passionné de matériel militaire, mais au bout de vingt descriptions de fusil d'assaut sur une page, ça commence a être aussi pénible que stephen baxter qui débouche les chiottes d'une navette spatiale.
On a aussi besoin d'une sacré doses de suspension d'incrédulité tellement certaines scènes sont grosses ou peu crédibles (entre autre un officier de marine russe qui décide tout seul de couler un destroyer et un sous-marin nucléaire américain, en période de paix, bien sur !).
Et surtout, surtout, le roman est constellé de faux suspenses, de pseudo cliffhangers qui m'ont particulièrement gonflé (un exemple, ne pas nommer le président de russie pendant trois pages remplies d'allusions pour finalement dire que c'est ... Poutine), ou faire une page sur l'assassinat de ben laden sans citer son nom mais en procédant par allusion : "quand ils ont tué tu-sais-qui" "ah oui lui !" ou ce genre de dialogue pénible. Je ne parlerai pas de la note justifiant les dates en UTC, c'est totalement ridicule. Tous ces effets ont la finesse d'un B29, pour rester dans le registre du livre.
Tout cela m'a totalement gâché la lecture. Dommage car comme je l'ai dit, l'intrigue centrale méritait mieux. Une cure d'amaigrissement pour resserrer l'intrigue et la réévaluation des parties les moins crédibles n'auraient pas fait de mal.
Si l'intrigue de fond est plutôt réussie, c'est sur le reste que je coince. Les personnages sont monolithiques, toutes leurs réactions sont prévisibles. Le traître (il y en a forcément un) se repère 400 pages avant d'être dévoilé, c'est tellement gros que je me suis dit "c'est pas possible, c'est une fausse piste pour tromper le lecteur", mais non. Lorsqu'un premier personnage de l'équipe des gentils meure (un pilote d'hélicoptère qui tombe dans une crevasse sur un iceberg), les autres continuent leurs aventures comme s'il ne s'était rien passé.
L'auteur est visiblement un passionné de matériel militaire, mais au bout de vingt descriptions de fusil d'assaut sur une page, ça commence a être aussi pénible que stephen baxter qui débouche les chiottes d'une navette spatiale.
On a aussi besoin d'une sacré doses de suspension d'incrédulité tellement certaines scènes sont grosses ou peu crédibles (entre autre un officier de marine russe qui décide tout seul de couler un destroyer et un sous-marin nucléaire américain, en période de paix, bien sur !).
Et surtout, surtout, le roman est constellé de faux suspenses, de pseudo cliffhangers qui m'ont particulièrement gonflé (un exemple, ne pas nommer le président de russie pendant trois pages remplies d'allusions pour finalement dire que c'est ... Poutine), ou faire une page sur l'assassinat de ben laden sans citer son nom mais en procédant par allusion : "quand ils ont tué tu-sais-qui" "ah oui lui !" ou ce genre de dialogue pénible. Je ne parlerai pas de la note justifiant les dates en UTC, c'est totalement ridicule. Tous ces effets ont la finesse d'un B29, pour rester dans le registre du livre.
Tout cela m'a totalement gâché la lecture. Dommage car comme je l'ai dit, l'intrigue centrale méritait mieux. Une cure d'amaigrissement pour resserrer l'intrigue et la réévaluation des parties les moins crédibles n'auraient pas fait de mal.
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