T. Di R. a écrit :GD a écrit :Face à ce qui est préconisé par le groupe dans lequel je travaille ; je tente d'ouvrir une nouvelle piste qui prend en compte :
- Le piratage (ce n'est pas qu'une malédiction ; les arguments d'Olivier Paquet et Cory Doctorow se tiennent)
- Les frais que vont engendrer la représentativité du livre électronique (il faut que ce livre soit disponible sur amazon.fr, fnac.com, sur les sites spécialisés, etc. Ca va avoir un coût.)
Je répète:
lequel?... Et quel marketing pour quel roman (chez Lunes d'encre, par ex., ou dans la collection où est paru "Le syndrome...")?
Les coûts sont nombreux :
- Attachées de presse (très coûteux)
- Access page sur amazon.fr ou fnac.com ou tartentpion.com (payant)
- Affichage dans les enseignes (payant)
- Publicités (payant)
- Déplacements d'auteur (coût modéré mais coût réel)
- Accords commerciaux avec les sites critiques (reversement de CA)
Au jour d'aujourd'hui le marketing Lunes d'encre c'est 2,3% du CA. A l'heure du livre numérique ce sera sans doute cinq voire dix fois plus pour que les titres vivent/ soient visible (évidemment il faut que Lunes d'encre survive à la révolution numérique et c'est pas gagné).
Sur un autre forum, je rappelais aux auteurs que négocier un a-valoir et des droits élevés ne sert pas à grand chose si on ne négocie pas aussi la couverture marketing (qui est plus importante au final que l'à-valoir, puisque dans nos domaines celui-ci est relativement standardisé et ne permet pas à un auteur de vivre à de très rares exceptions).
GD