Par le fait du hasard, qui fait bien les choses, il se trouve que des auteurs comme Lucius Shepard et Poul Anderson ont écrit quantité de novellas excellentes que l'on ne savait pas comment publier en France.
Bien entendu, ils ne sont pas les seuls.
Toutes suggestions bienvenues.
JDB
Collection "Une heure-lumière"
Re: Collection "Une heure-lumière"
"Passablement rincé", qu'il dit.
Re: Collection "Une heure-lumière"
Au niveau format et prix numérique ca se rapproche de ce que va faire Bragelonne avec Snark.
Pour ce qui est du prix papier, je le trouve aussi un peu cher (même si je comprends les arguments de TD) mais la version numérique à 4€ me convient parfaitement. Reste à trouver mon bonheur dans le catalogue !
Pour ce qui est du prix papier, je le trouve aussi un peu cher (même si je comprends les arguments de TD) mais la version numérique à 4€ me convient parfaitement. Reste à trouver mon bonheur dans le catalogue !
- Lune
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Re: Collection "Une heure-lumière"
Je trouve que c'est une belle idée ! La novella manque dans le paysage éditorial français.
Ce n'est pas parce que je dis n'importe quoi que j'ai tort. Et je le dis là.
Re: Collection "Une heure-lumière"
Que c'est cher €€€
Bon Shepard divise Aztechs = 60 € au lieu de 22€
Malin les gars €
Pareil pour Egan Océanique 25 € = 70 €
Et ainsi de suite (Andersson...) 80-90€
Un peu pris pour un con - C'est bien que toutes l'équipe du Bélial crient au génie
Le lect€ur lui tire la gueule
€ pour Girard, Bréque, Day et ... toute la bande
Enfin si ca marche, et c'est pas gagné
La reine du bal selon Monsieur Day, je trouve quelle a souvent une sale gueule
C'est rarement génial - en novella "L'éternité et après","Singleton" La oui je prends mon pied
Après c'est parfois bon, parfois sympas, et souvent gerbant "La petite déesse". et oui une grosse bouse selon moi.
Beaucoup de message d'encouragement entre vous, c'est bien faites vous plaisir...
Les français "MAITRES DE L'UNIVERS en SF"
Comme d'habitude au Bélial, les français sont les meilleurs, arrogance qui m'emmerde
SVP - Citez moi ces novella - Pas de nouvelles - des novella de SF
Faites-moi changez d'avis - Merci
PS: Je viens de relire "dangereuses visions", et dans la préface et les introductions, nos amis américains, anglais n'en manquent pas (d'arrogance), mais ils le font avec légèreté et humour.
Et on s'amuse et on rigole...
Bon Shepard divise Aztechs = 60 € au lieu de 22€
Malin les gars €
Pareil pour Egan Océanique 25 € = 70 €
Et ainsi de suite (Andersson...) 80-90€
Un peu pris pour un con - C'est bien que toutes l'équipe du Bélial crient au génie
Le lect€ur lui tire la gueule
€ pour Girard, Bréque, Day et ... toute la bande
Enfin si ca marche, et c'est pas gagné
La reine du bal selon Monsieur Day, je trouve quelle a souvent une sale gueule
C'est rarement génial - en novella "L'éternité et après","Singleton" La oui je prends mon pied
Après c'est parfois bon, parfois sympas, et souvent gerbant "La petite déesse". et oui une grosse bouse selon moi.
Beaucoup de message d'encouragement entre vous, c'est bien faites vous plaisir...
Les français "MAITRES DE L'UNIVERS en SF"
Comme d'habitude au Bélial, les français sont les meilleurs, arrogance qui m'emmerde
SVP - Citez moi ces novella - Pas de nouvelles - des novella de SF
Faites-moi changez d'avis - Merci
PS: Je viens de relire "dangereuses visions", et dans la préface et les introductions, nos amis américains, anglais n'en manquent pas (d'arrogance), mais ils le font avec légèreté et humour.
Et on s'amuse et on rigole...
Re: Collection "Une heure-lumière"
Généralement le prix des novellas publiées en papier est cher (ex récents : La Flamme Chantante). A 8€ c'est raisonnable, à 10 c'est cher.
En numérique autour de 4€ c'est raisonnable.
Surtout pour de l'inédit (de Lucius Shepard par ex)
Et différence avec Snark : Snark lance de nouveaux auteurs français(stratégie à rapprocher de celle de Harlequin avec sa collection HQN qui lance des jeunes auteurs français en numérique).
Perso je prends (et si crowdfunding il y a, je prends aussi)
En numérique autour de 4€ c'est raisonnable.
Surtout pour de l'inédit (de Lucius Shepard par ex)
Et différence avec Snark : Snark lance de nouveaux auteurs français(stratégie à rapprocher de celle de Harlequin avec sa collection HQN qui lance des jeunes auteurs français en numérique).
Perso je prends (et si crowdfunding il y a, je prends aussi)
Modifié en dernier par Lhisbei le 08 janvier 2014 à 23:01, modifié 1 fois.
Re: Collection "Une heure-lumière"
Lhisbei a écrit :La Flamme Chantante
L'un des plus beaux foutages de gueule dernièrement, je trouve, niveau tarif.
L'affaire Herbefol
Au sommaire : La pointe d'argent de Cook, Black Man de Morgan, Navigator de Baxter, Cheval de Troie de Wells & The Labyrinth Index de Stross.
Au sommaire : La pointe d'argent de Cook, Black Man de Morgan, Navigator de Baxter, Cheval de Troie de Wells & The Labyrinth Index de Stross.
Re: Collection "Une heure-lumière"
Du coup j'édite mon post. Parce que les Dyschroniques vont de 6 à 8€ et c'est raisonnable. (ça m'apprendra à vérifier avant de poster)
Re: Collection "Une heure-lumière"
thomasday a écrit :Faut arrêter de vouloir acheter du livre au poids, acheter un prix avant tout.
Faut arrêter de prendre les clients de bonne volonté pour des business angels.
thomasday a écrit :La novella est, de mon point de vue, la longueur-reine de la SF.
Pour moi aussi.
thomasday a écrit : Sincèrement, je ne comprends pas...
Tu ne comprends pas qu'une novella à 10 €, ça puisse paraître absurdement cher à un lecteur de SF chevronné, amateur de novella et doté d'un salaire décent (le cœur de cible, quoi...) ? Ben si. Et j'ai du mal à comprendre que tu ne le comprennes pas (ou plutôt : je suis bien persuadé que tu ne le sais que trop bien !)
En ce qui me concerne, un ouvrage de ce genre sera en concurrence directe avec de gros hardcover US, pour un rapport qualité-prix sans comparaison. Ma limite est moins le prix que le temps disponible. Même si je lis pas mal, il restera toujours une montagne d'excellents textes que je n'ai pas lus. Des tas de choses peuvent faire la différence. Ma sympathie pour l'auteur ou pour la maison d'édition en est une, la couv' en est une autre. Mais l'impression de me faire arnaquer — justifiée ou pas, peu importe — est aussi un élément déterminant, voire rédhibitoire. Et à 10 € le petit livre, elle est criante. ergo : game over.
thomasday a écrit :Pour d'évidentes raisons, il y a beaucoup d'excellentes novellae étrangères qui n'arrivent pas chez nous.
Ce n'est pas tout à fait vrai. Amazon les amène sans problème jusqu'à
ma porte.
thomasday a écrit :pour ce prix tu en veux quatre ou cinq fois plus...
C'est ce que propose la concurrence, dans d'autres formats. Cela dit, j'admets une touche de provocation. A trois novellas pour 10 €, je dirais probablement banco.
thomasday a écrit : Ben non, c'est juste pas possible, il y a des prévisionnels de ventes, des comptes d'exploitation, des études qui sont faites pour déterminer le prix de vente d'un ouvrage. Rien de ça ne tombe du ciel.
Il se pourrait bien que ce ne soit pas possible. Dans ce cas — ben non, c'est juste pas possible. Dommage.
Je sais bien que ton intuition est bien meilleure que la mienne en la matière ; mais, militance et vœux pieux à part, ils te disent quoi, ces prévisionnels ? Qu'une collection de ce genre va cartonner, ou que le bouillon est probable ?
Quoi qu'il en soit, ce n'est pas le problème du client. Un éditeur lui propose un livre à un prix donné : il prend, ou il ne prend pas, mais il ne se plongera jamais dans les études de marché ou l'analyse économique des contraintes de l'éditeur. Chacun son job.
- Thomas Day
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Re: Collection "Une heure-lumière"
Dans l'ordre (et le désordre car mon thé n'a pas fini de chauffer) :
Je ne comprends pas les gens qui viennent sur le site d'un petit éditeur se plaindre du prix des livres que fabrique ce petit éditeur, surtout les gens comme toi, collaborateur de la revue, qui savent parfaitement que nous roulons tous en Aston Martin ou en Ferrari, ou plus sérieusement, qu'une chaise faite main par un artisan coûte plus cher qu'une chaise fabriquée par une entreprise de type industrielle.
Je le comprends moins d'autant moins que globalement le Bélial' c'est moins cher que... Lunes d'encre, pour ne donner qu'un exemple.
Je ne comprends pas/plus les gens qui hurlent sur le prix des livres alors (qu'il y a les bibliothèques, l'occasion, etc. donc diverses solutions pour en acheter "moins") et que le dit prix des livres n'a pas suivi la courbe de l'inflation ces vingt dernières années et que la chaîne du livre a fait des efforts considérables pour le maintenir à un niveau à peu près stable (ce qui n'a pas été sans quelques dommages collatéraux).
Tout cela m'évoque une des dérives de la société de consommation actuelle où on achète un prix avant d'acheter le produit auquel il se réfère. Je pense aux séjours à l'étranger (les fameux séjours tunisiens à moins de 300 euros par personne, avion compris, qui étaient possibles parce que la Tunisie était une dictature), les croisières sympas et pas chères (conditions de travail épouvantables du personnel embarqué souvent issu du tiers-monde), vente en ligne (contournement de diverses lois sur les remises, la fiscalité, le temps de pause au travail), avions low-cost (économies de personnel, économies sur la sécurité, contournement des lois locales).
Tous les sites de vente en ligne vous propose de classer les offres par prix, c'est bien pratique.
Mais revenons aux livres...
Tu oublies dans ta démonstration le coût de la traduction (le cas échéant) qui excède dans 99% des cas les droits d'auteur (au moment de l'investissement).
Tu oublies qu'on ne pourra pas revendre en poche un livre vendu à 8 ou 10 euros.
Tu oublies que le prix en numérique ne sera pas de 8 à 10 euros. Donc soit tu veux le texte et tu auras 5 novellas pour 20 euros soit tu veux l'objet-livre plus le texte et ça te coûtera de 8 à 10 euros pour une novella.
Un compte prévisionnel d'exploitation n'est pas une boule de cristal (on aimerait bien), mais c'est un outil qui permet de calculer les bénéfices ou pertes pour un tirage donné et des ventes données. Les outils les plus performants prennent en compte les retours. L'hypothèse de départ est un tirage à 2000 ex (je crois) ; ce qui me semble bien ambitieux par les temps qui courent. Avec une telle hypothèse on calcule le point d'équilibre. L'époque des gros tirages de tête en science-fiction c'est fini parce que l'époque des mises en place massives est finie (hors exceptions appuyées par une lourde campagne marketing) : toute l'économie du livre est en train de basculer de l'économie de mise en place vers une économie de réassorts (ce qui pose un problème vis à vis du fonctionnement des libraires comparé à celui des vendeurs en ligne, mais c'est un autre problème).
Au jour d'aujourd'hui, il n'y a pas trente-six solutions pour continuer à publier de la science-fiction en France, genre dont les ventes moyennes continuent de s'effondrer (alors que le CA global de l'imaginaire hors-jeunesse a progressé en 2012). Objet-livre "un peu cher" + fichier numérique abordable me semble une bonne alchimie.
Après évidemment on peut tout arrêter, mais ce n'est pas dans mon tempérament ni dans celui d'Olivier Girard.
TD
Je ne comprends pas les gens qui viennent sur le site d'un petit éditeur se plaindre du prix des livres que fabrique ce petit éditeur, surtout les gens comme toi, collaborateur de la revue, qui savent parfaitement que nous roulons tous en Aston Martin ou en Ferrari, ou plus sérieusement, qu'une chaise faite main par un artisan coûte plus cher qu'une chaise fabriquée par une entreprise de type industrielle.
Je le comprends moins d'autant moins que globalement le Bélial' c'est moins cher que... Lunes d'encre, pour ne donner qu'un exemple.
Je ne comprends pas/plus les gens qui hurlent sur le prix des livres alors (qu'il y a les bibliothèques, l'occasion, etc. donc diverses solutions pour en acheter "moins") et que le dit prix des livres n'a pas suivi la courbe de l'inflation ces vingt dernières années et que la chaîne du livre a fait des efforts considérables pour le maintenir à un niveau à peu près stable (ce qui n'a pas été sans quelques dommages collatéraux).
Tout cela m'évoque une des dérives de la société de consommation actuelle où on achète un prix avant d'acheter le produit auquel il se réfère. Je pense aux séjours à l'étranger (les fameux séjours tunisiens à moins de 300 euros par personne, avion compris, qui étaient possibles parce que la Tunisie était une dictature), les croisières sympas et pas chères (conditions de travail épouvantables du personnel embarqué souvent issu du tiers-monde), vente en ligne (contournement de diverses lois sur les remises, la fiscalité, le temps de pause au travail), avions low-cost (économies de personnel, économies sur la sécurité, contournement des lois locales).
Tous les sites de vente en ligne vous propose de classer les offres par prix, c'est bien pratique.
Mais revenons aux livres...
Tu oublies dans ta démonstration le coût de la traduction (le cas échéant) qui excède dans 99% des cas les droits d'auteur (au moment de l'investissement).
Tu oublies qu'on ne pourra pas revendre en poche un livre vendu à 8 ou 10 euros.
Tu oublies que le prix en numérique ne sera pas de 8 à 10 euros. Donc soit tu veux le texte et tu auras 5 novellas pour 20 euros soit tu veux l'objet-livre plus le texte et ça te coûtera de 8 à 10 euros pour une novella.
Un compte prévisionnel d'exploitation n'est pas une boule de cristal (on aimerait bien), mais c'est un outil qui permet de calculer les bénéfices ou pertes pour un tirage donné et des ventes données. Les outils les plus performants prennent en compte les retours. L'hypothèse de départ est un tirage à 2000 ex (je crois) ; ce qui me semble bien ambitieux par les temps qui courent. Avec une telle hypothèse on calcule le point d'équilibre. L'époque des gros tirages de tête en science-fiction c'est fini parce que l'époque des mises en place massives est finie (hors exceptions appuyées par une lourde campagne marketing) : toute l'économie du livre est en train de basculer de l'économie de mise en place vers une économie de réassorts (ce qui pose un problème vis à vis du fonctionnement des libraires comparé à celui des vendeurs en ligne, mais c'est un autre problème).
Au jour d'aujourd'hui, il n'y a pas trente-six solutions pour continuer à publier de la science-fiction en France, genre dont les ventes moyennes continuent de s'effondrer (alors que le CA global de l'imaginaire hors-jeunesse a progressé en 2012). Objet-livre "un peu cher" + fichier numérique abordable me semble une bonne alchimie.
Après évidemment on peut tout arrêter, mais ce n'est pas dans mon tempérament ni dans celui d'Olivier Girard.
TD
Re: Collection "Une heure-lumière"
thomasday a écrit :Après évidemment on peut tout arrêter, mais ce n'est pas dans mon tempérament ni dans celui d'Olivier Girard.
Ni dans le mien.
JDB
"Passablement rincé", qu'il dit.
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