Drift, de Thierry Di Rollo (mai 2014)

[Space opera]

C'est une question de décence et de respect.

Pour moi, la décence et le respect c'est aussi de répondre quelque-chose à qui nous pose une question. Ce n'est pas parce qu'on peut le faire qu'on doit le faire. Mais chacun pense ce qu'il veut, surtout quand ça ne veut pas dans mon sens.

[Thomas Day]

C'est une question de décence et de respect.

Pour moi, la décence et le respect c'est aussi de répondre quelque-chose à qui nous pose une question. Ce n'est pas parce qu'on peut le faire qu'on doit le faire. Mais chacun pense ce qu'il veut, surtout quand ça ne veut pas dans mon sens.

[Modération]
Merci de clore ici cette parenthèse et de reprendre la discussion sur le livre.
Dans le cas contraire, je ferai sans autre avertissement un nettoyage "fin" du présent fil.]
[/Modération]

TD

[T. D. R.]

Je signale moi-même cette chronique (toute fraîche):

http://www.yozone.fr/spip.php?article17390

"Il serait injuste de décrire Thierry Di Rollo comme pessimiste, réaliste semble un adjectif plus approprié." Merci, merci de tout coeur, monsieur François Schnebelen, parce que celle-là, je l'attendais depuis très longtemps, quand même.

Droit de réponse à deux objections soulevées par le critique:
1. Les Justes confient à Darker cette mission parce qu'ils la confient à un habitant des cités-poubelles pour les cités-poubelles. L'échelle des valeurs va jusque-là, pour eux.
2. Le vol de l'ADN? Une épée de Damoclès en plus pour Darker. La vie est toujours la plus forte, même dans l'adversité. Surtout dans l'adversité. Et à mes yeux, cela installe plus le personnage dans son environnement, sa cohésion psychologique (cohésion, pas cohérence). L'existence humaine a très peu de choses à voir avec la cohérence.

[Space opera]

Étrange, le critique ne parle pas de l'histoire d'amour, c'est pourtant un des piliers de l'histoire.

Pour le piratage de l'ADN, on ne sent la menace qu'au début. Après on n'en parle moins, donc la tension retombe assez vite.

[T. D. R.]

Ah! et puis, j'oubliais de citer ce propos de F. Schnebelen:

"Jusqu’au bout, l’auteur démontre [...] que la mentalité humaine n’évolue pas, qu’elle ne tire pas les leçons du passé, qu’une nouvelle terre n’est qu’une étape et non un nouveau départ."

Qu'en termes bien choisis ces choses-là semblent dites. C'est en tout cas le message essentiel de mon roman.

[John Shooter]

Je n'ai pas encore lu Drift, hein, donc je parle d'une façon générale, mais c'est malheureusement très vrai, Thierry.

[T. D. R.]

Je n'ai pas encore lu Drift, hein, donc je parle d'une façon générale, mais c'est malheureusement très vrai, Thierry.

C'est ce que nous pensons toi et moi, en tous les cas, et beaucoup d'autres aussi, ici ou ailleurs. Bien entendu, tout autant de monde, sinon plus, pense l'inverse, et c'est très bien comme ça. Qui sait, c'est peut-être eux qui auront raison sur le long terme et en profiteront raisonnablement, en attendant des jours meilleurs, pour ne pas acheter Drift. Remarque, si tous ceux qui ont la même façon de voir les choses que nous achetaient le livre, je ne te dis même pas. J'essaierais d'acquérir une petite dépendance du côté de Malibu; l'être humain est faible :-)

[John Shooter]

L'un des avantages d'avoir une vision nihiliste et misanthrope de l'Humanité (comme moi) est que, chaque fois qu'on rencontre quelqu'un de vraiment bien, ça redonne une bouffée d'espoir.
Au final, ne voir - dans un premier temps - que la Face Obscure de chaque chose peut s'avérer rentable: on est moins déçu...

[T. D. R.]

L'un des avantages d'avoir une vision nihiliste et misanthrope de l'Humanité (comme moi) est que, chaque fois qu'on rencontre quelqu'un de vraiment bien, ça redonne une bouffée d'espoir.
Au final, ne voir - dans un premier temps - que la Face Obscure de chaque chose peut s'avérer rentable: on est moins déçu...

Pas faux, pour le coup. Darker, le héros de Drift, n'a même pas la chance de ce pessimisme raisonné. Mais nous sommes dans un roman ;-)

[John Shooter]

J'ai hâte..!
Je finis mon Egan et je me jette dessus.