Bifrost n° 75 : Spécial Poul Anderson (juillet 2014)

[Clément]

Le Bifrost 75 consacré à Poul Anderson, à paraître le 10 juillet, est désormais disponible à la précommande tant en papier qu'en numérique !

Comme toujours, découvrez un extrait gratuit avec l'édito d'Olivier Girard et les premières pages de la nouvelle de Poul Anderson à télécharger en PDF mais aussi (et c'est nouveau) en ePub et format Kindle.

Enfin, voici le sommaire complet de ce numéro :

NOUVELLES INÉDITES

Tout voyage s'arrête de Poul ANDERSON
RealLife 3.0 de Jean-Marc LIGNY
Faits pour être ensemble de Ken LIU
In memoriam de Poul ANDERSON

RUBRIQUES ET MAGAZINE

Objectif Runes : les bouquins, critiques & dossiers
Le coin des revues, par Thomas Day
À la chandelle de Maître Doc'Stolze : le roman-feuilleton, hier et aujourd'hui, par Pierre Stolze
Paroles de Libraire : pleins feux sur Galaxys-Bis, par Philippe Boulier

AU TRAVERS DU PRISME : POUL ANDERSON

Le pérégrin de l'espace et du temps : vie et oeuvre de Poul Anderson, par Jean-Daniel Brèque
Portrait de l'auteur en jeune homme : les débuts de Poul Anderson, par Gordon R. Dickson
La parole du barde : deux entretiens avec Poul Anderson, par Charles Moreau & Richard D. Nolane
Les années Fiction, de l'idylle au divorce, par Philippe Boulier
Les premiers princes marchands : la ligue polesotechnique, par Philippe Boulier
Les dernier paladin : l'empire terrien, par Erwann Perchoc
Histoires d'histoire, la Patrouille du temps, par Xavier Mauméjean
Le Vieux Phénix, ou l'uchronie déconstruite : Poul Anderson et les classiques, par Eric Picholle
Des étoiles par centaines, cartographie des univers andersoniens

SCIENTIFICTION

Godzilla : trop de la bombe, par Roland Lehoucq & Jean-Sébastien Steyer

INFODÉFONCE ET VRACANEWS

Paroles de Nornes : pour quelques news de plus, par Org
Dans les poches, par Pierre-Paul Durastanti

[JDB]

Petite précision: "Tout voyage s'arrête" n'est pas une nouvelle inédite mais une traduction révisée d'un des classiques de l'auteur, "Journeys End", connu en France sous deux titres: "Le Bout de la route" et "La Fin du voyage".
JDB

[scifictif]

"Tout voyage s'arrête" oui, et le bout du chemin est une impasse (circulaire).
Je l'aime bien ce texte, amer juste comme il faut.

Et quand je lis Sauropside dire ceci :

L'un des avantages d'avoir une vision nihiliste et misanthrope de l'Humanité (comme moi) est que, chaque fois qu'on rencontre quelqu'un de vraiment bien, ça redonne une bouffée d'espoir.
Au final, ne voir - dans un premier temps - que la Face Obscure de chaque chose peut s'avérer rentable: on est moins déçu...

... je me dis que ce texte est fait pour lui.

[scifictif]

Nous sommes loin, en vérité, de La Patrouille du Temps ou du beau cycle des Peuples de la Mer et du Ciel qui donnèrent il y a une dizaine d'années (via Fiction) un certain éclat à la prose d'Anderson. Il semble bien maintenant que cet auteur n'ait plus rien à dire, qu'il se contente de broder sans grande imagination sur des décors connus. Et l'on peut se demander si cette stagnation n'est pas causée par l'idéologie où s'est enfermé Anderson.

En voilà un bon pivot pour articuler l'article "Les années Fiction, de l'idylle au divorce" de Philippe Boulier (que j'ai hâte de lire), non ?


Sinon, je me demandais si l'article de Xavier Mauméjean était une variation sur sa postface de "Le Bouclier du temps" ?


Sinon (bis) je souscris totalement à la conclusion de l'édito d'Olivier Girard.
Messieurs Dames les Auteurs, vous savez ce qui vous reste à faire...

[Olivier Girard]

Sinon, je me demandais si l'article de Xavier Mauméjean était une variation sur sa postface de "Le Bouclier du temps" ?

C'est même clairement une réédition. Adaptée (polie ?) au format et aux nécessités bifrotiennes...

[PhilB]

Nous sommes loin, en vérité, de La Patrouille du Temps ou du beau cycle des Peuples de la Mer et du Ciel qui donnèrent il y a une dizaine d'années (via Fiction) un certain éclat à la prose d'Anderson. Il semble bien maintenant que cet auteur n'ait plus rien à dire, qu'il se contente de broder sans grande imagination sur des décors connus. Et l'on peut se demander si cette stagnation n'est pas causée par l'idéologie où s'est enfermé Anderson.

En voilà un bon pivot pour articuler l'article "Les années Fiction, de l'idylle au divorce" de Philippe Boulier (que j'ai hâte de lire), non ?

C'est pile-poil exactement ça ;-)

[scifictif]

Me suis amusé à comparer brièvement l'extrait proposé avec la trad' de Bruno Martin (qui accusait un brin son âge).
Plus aérée et élaguée de quelques tournures lourdes et termes désuets (et même d'une incohérence : le feu qui passe successivement au rouge puis... au rouge), la présente trad' me semble assurer un meilleur confort de lecture.

Mais outre ce toilettage, j'ai repéré des différences étonnantes, du type : "ô mon dieu du sang du sang partout" à comparer avec "bon sang de bon sang"; ou l'évocation de cet homme "troublé par les jeunes seins sous les pull-overs moulants" ou qui "tripotait de jeunes seins sous des pull-overs serrés".
Je suis toujours fasciné par ces différences d'interprétation.


(...)
Hum, ça commence à se voir que je suis impatient de le recevoir ce Bifrost.
Allez, en le postant jeudi suffisamment tôt, y'a moyen de l'avoir samedi matin...
Je compte sur vous !

[JDB]

Je suis toujours fasciné par ces différences d'interprétation.

Précision: Bruno Martin et moi ne sommes pas nécessairement partis du même texte. Comme pour les nouvelles du Chant du barde, j'ai travaillé avec la dernière édition parue du vivant de l'auteur, qui plus est dans un recueil qu'il avait lui-même composé. Il a pu réviser le texte.
Avant de proposer cette nouvelle à Olivier, j'ai hésité à rééditer "Et s'il n'en reste qu'un..." ("The Last of the Deliverers") et je me suis rendu compte qu'entre sa première édition (celle qui a servi de base à la traduction parue dans Fiction) et sa dernière édition du vivant de l'auteur, Anderson avait procédé à des révisions en profondeur qui nécessitaient... de publier les deux versions avec un commentaire en bonus.
Pas la place dans ce numéro de Bifrost, ce sera pour plus tard--j'espère.
JDB

[Olivier Girard]

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[Space opera]

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Je me demandais : quelle est la part des abonnés dans le total d'exemplaires vendus ?