Pour qui sonne le glas.

[Herbefol]

Oui, y a moyen de bricoler pour des enseignes comme la Fnac, avec l'enlèvement en magasin. Mais dans ce cas, la communication devient assez compliquée vis à vis du client sur le tarif du bouquin.
Notons aussi en passant que les éditeurs qui font de la vente en direct, comme Le Bélial, sont impactés par cette nouvelle législation.

[scifictif]

Notons aussi en passant que les éditeurs qui font de la vente en direct, comme Le Bélial, sont impactés par cette nouvelle législation.

Mais les éditeurs, par définition, vendent au "prix éditeur" (sans la remise de 5 %), non ?
Il n'y a donc pas cumul avec la gratuité des frais de port.

Je ne comprends pas bien ce que ça change pour eux.

[Herbefol]

Cela change qu'ils n'ont pas le droit d'offrir les frais de port. Les frais de port gratuit ne peuvent plus exister, terminé. Certains éditeurs ont d'ailleurs eux aussi changés leurs conditions de vente, j'ai ainsi constaté que les Moutons Electriques font comme amazon : 1 ct de frais de port.

[Olivier Girard]

La BNF fait, via le dépôt légal, un bilan de la production de livres sur l'année 2013.
"D’après ce document, en 2013, ce sont 74 818 livres qui ont été enregistrés au titre du dépôt légal, soit près de 4% de plus qu’en 2012. En revanche, comme en 2012, le tirage initial médian est de 1500 exemplaires, en baisse par rapport à 2011 (1700), 2010 (1800) et 2009 (2000)." 4 % de livres en plus pour un tirage moyen qui a baissé de 25 % en 4 ans... Tout va bien. On notera aussi, mais ce n'est pas une surprise, l'explosion de l'auto-édition.

[rmd]

Vu le volume d'autoédition, il est logique que le tirage médian ait autant baissé, ça fausse complètement les stats.

[Olivier Girard]

Ça les fausse, c'est en partie vrai. Mais l'auto-édition était déjà énorme en 2009, aussi la tendance me semble-t-elle très juste et corrobore ce que je constate chez la plupart des éditeurs, y compris le Bélial'.

[Thomas Day]

Cet "effondrement" des tirages, je le vois aussi sur Lunes d'encre, où on tire maintenant certains livres à 2000 ex, ce qui était il y a quelques années seulement mon chiffre "bas" de mise en place.

GD, directeur de la collection Lunes d'encre.

[Olivier Girard]

En 2013, le livre numérique a représenté 25 % des livres vendu en Grande Bretagne (à comparer aux 20 % aux USA et au 4 % en France). Ce qui n'empêche pas le marché de connaître un recul annuel de 4 % (soit 9 millions de livres en moins)... LivresHebdo détaille ça par ici.

[JFS]

Signalé par Slate, une étude sur les chiffres de vente des livres qui tendraient à montrer que l'augmentation des ventes en ligne ne se fait pas au détriment des librairies indépendantes mais à celui des grandes chaînes, des clubs et des librairies-papèteries.

[Herbefol]

Signalé par Slate, une étude sur les chiffres de vente des livres qui tendraient à montrer que l'augmentation des ventes en ligne ne se fait pas au détriment des librairies indépendantes mais à celui des grandes chaînes, des clubs et des librairies-papèteries.

Il y a quelques mois, j'avais déjà vu passer des chiffres sur les répartitions des canaux de vente au cours des dix dernières années qui me laissait penser la même chose. Par contre, cela me donnait quand même à penser que le prochain "gisement" de nouveaux clients pour la vente sur internet est la librairie indépendante (les autres ayant déjà pas mal morflé).