dracosolis a écrit :Nous avons toujours eu un problème toi et moi vis-à-vis de la liberté d'expression, tu tiens en gros qu'elle ne doit pas avoir de limites
Ou très reculées, et subordonnées à l'existence un préjudice objectif, comme dans le cas de la diffamation.
dracosolis a écrit : Caliban a écrit :
"Je constate aujourd'hui qu'elle (me) semble avoir majoritairement renoncé à cette relation particulière à la science. "
Et là j'ai envie de te répondre : ton fantasme pas le mien.
Possible.
dracosolis a écrit : Le coeur dur de la sf est toujours aussi dur, toujours aussi peu "populaire" (au sens
qu'il ne vend pas des masses) (mais guère moins que le reste de la sf)
Je ne disais pas qu'il n'existe plus de
hard SF, ou qu'elle est moins bonne qu'avant
(pas à l'époque d'Egan !), mais qu'elle n'apparaissait plus nécessairement particulièrement
proche d'un supposé "cœur" de la SF.
O_o a écrit :sous les réserves rhétoriques habituelles : la sf est-elle un genre ? si oui, un genre
littéraire ? est-ce que le centre c'est le milieu ? est-ce qu'il peut exister
des univers qui ne contiennent pas leur centre ? [GK inside]
Ben oui. C'est effectivement la question que je pose. La SF a-t-elle toujours
un centre ? En a-t-elle jamais eu ? [GK inside indeed]
dracosolis a écrit : je suis très gênée par l'analyse de ce que tu appelles "postures", parce
qu'on en revient toujours à ça : quand est-ce que les gens pensent ?
ben pas souvent.
Oui et non. C'est malheureusement un sentiment qu'on ressent souvent dans la plupart
des milieux, mais jusqu'à présent, pour moi en tout cas, nettement moins en moyenne
dans le petit monde de la SF. C'est même en bonne partie ce qui en faisait le charme,
et le confort.
dracosolis a écrit :Alors, ils ont de attitudes automatiques vis-à-vis du sexisme ? why not ?
Parce que l'alternative à penser, et à discuter, c'est de donner raison à celui
qui crie le plus fort. Et que comme il y a des tas de gens qui n'aiment pas se
faire crier dessus, l'étape suivante, c'est celui qui tape le plus fort...
dracosolis a écrit : il serait bon en fait que ces attitudes automatiques non sexistes
se généralisent par exemple.
Non. Parce qu'il n'y a pas de définition objective du sexisme. Dans l'échange
de citait Jean-Daniel, qui est sexiste, et qui ne l'est pas ? Et surtout : Qui décide ?
Plus généralement, promouvoir ou imposer une telle généralisation me semble
appeler l'instauration d'une morale d'Etat, avec sa propagande et sa police
de la pensée. C'est à dire, par construction, d'un régime totalitaire. Le terme est
fort, mais là aussi, j'assume, parce que je suis réellement inquiet. On en est quand
même à un Ministre de l'éducation nationale qui se permet de changer la langue commune
(à la grammaire désormais "épicène" à l'école, dans certains domaines) par décret...