Olivier Girard a écrit :Merci pour le compte-rendu, Emanuelo, et bienvenue parmi nous.
Oui, franchement, un grand merci !
Bifrost n° 76 : Spécial J. R. R. Tolkien
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Xavier Maumejean
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Re: Bifrost n° 76 : Spécial J. R. R. Tolkien
Oui, franchement, un grand merci !
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Olivier Girard
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Re: Bifrost n° 76 : Spécial J. R. R. Tolkien
Il me semble qu'on en a parlé quelque part, mais j'ai un doute. Et dans la mesure où la réalisatrice de l'émission, qui m'avait sollicité pour un Bifrost 76, vient de me confirmer la date de diffusion, je transmets (navré pour le doublon éventuel) : donc, "le documentaire sur France Culture consacré à Tolkien sera diffusé le samedi 6 décembre à 16h (ou téléchargeable sur le site pendant un an et audible 3 ans) dans la série "Une Vie, une Oeuvre"".
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Thomas Day
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Olivier Girard
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Re: Bifrost n° 76 : Spécial J. R. R. Tolkien
A l'occasion de la sortie du 3e Hobbit de Peter Jackson, LivresHebdo revient sur l'actualité Tolkien en librairies (dont le Bifrost 76), mais aussi dans les médias (avec, notamment, une Grande Librairie, l'émission de François Busnel, demain 4 décembre, sur France 5).
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Emanuelo
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Re: Bifrost n° 76 : Spécial J. R. R. Tolkien
Merci pour vos mercis et vos bienvenues :-)
Voici l'avis paru dans MqlSz Chroniques, dont je ne connais pas l'auteur qui a l'air un peu prude.
Encore un commentateur qui n'a pas aimé le Récit du changelin. Je suis peut-être trop bon public, mais moi je l'ai vraiment aimée, cette nouvelle. Ce que certains critiquent comme étant "confus" me plaît justement, on fait confiance à mon intelligence en ne me croyant pas incapable de remettre les choses à leur place et de combler les trous en m'expliquant et réexpliquant tout, tout le temps. La lecture, c'est un art actif. Pour tout gober sans faire travailler son ciboulot, il y a la télévision. Combien d'histoires de SF sont bonnes, mais délayées dans des romans de 800 pages où l'on explique encore la huitième fois qu'on rencontre un personnage son rôle, son âge, et son passif avec le personnage principal ? C'est un grand lecteur de littérature blanche qui m'a fait remarquer ça quand il a lu Collines noires de Dan Simmons*. Je sais pas ce que vous en pensez, mais je crois qu'il a raison.
Attention, je n'ai pas voulu dire qu'un roman de SF ayant cette tendance est forcément mauvais. Il y a bien entendu d'autres critères. Mais ce n'est pas parce qu'un roman (ou une nouvelle, et même plus spécialement une nouvelle, qui tolère moins bien d'être délayée) de l'imaginaire ne fonctionne pas ainsi qu'il est mauvais.
Le Récit du changelin, comme je l'ai dit plus haut, fait travailler l'imagination, ce sont des flashs qui marquent l'esprit. C'est tout sauf confus, et c'est même au contraire selon moi d'une efficacité redoutable. Je suis le seul à penser comme ça ?
* : Je n'ai jamais lu Dan Simmons, donc moi ce n'est pas à lui que je fais référence ici spécialement, même si ça ne m'étonnerait pas trop non plus que ce soit valable pour ses romans de SF.
Voici l'avis paru dans MqlSz Chroniques, dont je ne connais pas l'auteur qui a l'air un peu prude.
Encore un commentateur qui n'a pas aimé le Récit du changelin. Je suis peut-être trop bon public, mais moi je l'ai vraiment aimée, cette nouvelle. Ce que certains critiquent comme étant "confus" me plaît justement, on fait confiance à mon intelligence en ne me croyant pas incapable de remettre les choses à leur place et de combler les trous en m'expliquant et réexpliquant tout, tout le temps. La lecture, c'est un art actif. Pour tout gober sans faire travailler son ciboulot, il y a la télévision. Combien d'histoires de SF sont bonnes, mais délayées dans des romans de 800 pages où l'on explique encore la huitième fois qu'on rencontre un personnage son rôle, son âge, et son passif avec le personnage principal ? C'est un grand lecteur de littérature blanche qui m'a fait remarquer ça quand il a lu Collines noires de Dan Simmons*. Je sais pas ce que vous en pensez, mais je crois qu'il a raison.
Attention, je n'ai pas voulu dire qu'un roman de SF ayant cette tendance est forcément mauvais. Il y a bien entendu d'autres critères. Mais ce n'est pas parce qu'un roman (ou une nouvelle, et même plus spécialement une nouvelle, qui tolère moins bien d'être délayée) de l'imaginaire ne fonctionne pas ainsi qu'il est mauvais.
Le Récit du changelin, comme je l'ai dit plus haut, fait travailler l'imagination, ce sont des flashs qui marquent l'esprit. C'est tout sauf confus, et c'est même au contraire selon moi d'une efficacité redoutable. Je suis le seul à penser comme ça ?
* : Je n'ai jamais lu Dan Simmons, donc moi ce n'est pas à lui que je fais référence ici spécialement, même si ça ne m'étonnerait pas trop non plus que ce soit valable pour ses romans de SF.
"N'envions point à nos deſcendans les découvertes qu'ils pourront faire , jouiſſons des vérités que nous connoiſſons"
(Sénèque, cité par A.-P. DIONIS DU SÉJOUR, Essai sur les comètes, MDCCLXXV, p. ij)
(Sénèque, cité par A.-P. DIONIS DU SÉJOUR, Essai sur les comètes, MDCCLXXV, p. ij)
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