Vous en prendrez bien pour 1 $ ?

[Olivier Girard]

Après Fiction, c'est maintenant pour le Panorama de la fantasy.
A votre bon cœur…

[rmd]

Ha ha ha.

[Herbefol]

Et la barre des mille euros est déjà passée.

[M]

Ha ha ha.

Pourquoi ce rire narquois ? Le livre est mauvais ?

[Herbefol]

Ce qui m'amuse pas mal, ce sont les deux paliers ultimes. Celui à 1000€ pour association ou entreprise (honnêtement, je ne vois pas qui irait investir là dedans) et celui à 500€ avec une rencontre avec l'éditeur et un traducteur. :p

[Herbefol]

Ha ha ha.

Pourquoi ce rire narquois ? Le livre est mauvais ?

Disons qu'à peine plus d'un mois après avoir fait passer la sébile pour Fiction ils refont la quête pour la bagatelle de 8000 € (au minimum, ce serait cool si on pouvait lâcher jusqu'à 14000 balles). S'ils repassent faire l'aumône tous les trois mois, je pense que le lectorat va vite se lasser.

A part ça, ce qui me gêne aussi, c'est qu'on a pas la moindre info au niveau budget. On sait juste combien ils veulent. On ne sait pas combien ils amènent eux-même, comment se répartissent les dépenses, à combien s'élève le budget café et celui pour la coke, etc.

[Bruno78]

S'ils repassent faire l'aumône tous les trois mois, je pense que le lectorat va vite se lasser.

J'en discutais avec Xavier Vernet au moment où il m'a annoncé qu'il allait lancer les éditions Scylla par du crowdfunding. J'ai la très forte impression que, si ces initiatives de financement participatif se multiplient dans nos domaines, on va assez rapidement faire le tour de la question : les portefeuilles des lecteurs ne sont pas extensibles, et je ne serais pas surpris qu'au bout de quelques mois la majorité des projets capotent car les gens n'auront plus rien à donner.

[Nébal]

Je sais pas... En toute logique, oui..

Mais je suis parallèlement ce qui se passe dans le monde du jeu de rôle, où la pratique est plus ancienne, engage des sommes plus élevées et tend à se généraliser, et les gens continuent de raquer, même s'ils râlent pour la forme : le démarrage en flèche du crowdfunding de la 7e édition française de L'Appel de Cthulhu chez Sans-Détour en témoigne en ce moment même, il y a eu de la polémique, mais ils ont déjà fait péter plein de paliers (et ce dès le premier jour, à vrai dire), de quoi faire saliver les éditeurs littéraires qui se mettent à employer ce procédé...

Un coup à prendre, peut-être, une "culture" à intégrer ? Même si ça m'agace un brin, je n'exclus rien.

[PierreBrrr]

ça peut devenir un système proche de la souscription, à la sauce des réseaux sociaux. Il me semble qu'un éditeur qui prouverait son sérieux sur deux ou trois projets pourrait très bien fidéliser un certain nombre de souscripteurs.

... Et le manque de transparence évoqué plus haut n'est certainement pas une bonne chose si on cherche à valoriser son image sur le marché du crowfunding. Car c'en est un. D'ailleurs, ne va-t-on pas simplement voir se déplacer la concurrence entre éditeurs pour la visibilité sur les étals des libraires et autres gondoles numériques ou pas, au espaces de nos écrans, à coup de campagnes de financement de plus en plus soignées et tapageuses ?

... Nébal évoquait le domaine du jeu de rôle, mais c'est, plus largement, ce qui se passe dans tout le monde du jeu de société.

[rmd]

Personnellement, c'est le crowfunding pour la réédition (augmentée) d'un bouquin dont la première édition est épuisée qui me fait tiquer. Ou est le risque financier ? S'il y a besoin de financement extérieur pour ca, dans une maison d'édition qui tournent depuis plusieurs années et qui a engrangé notamment le succès des jaworski, alors il y a quelque chose que je ne comprend pas.