Isa a écrit :Sans travail éditorial sérieux derrière pour améliorer le bouquin ? Sans aucun marketing pour se faire connaître ?
Si tous les auteurs en herbe peuvent lâcher leurs écrits sur la toile, on va trouver une très grosse majorité de daubes (désolée, mais il suffit d'en parler à un éditeur ou à un membre d'un comité de lecture pour se faire une idée de la proportion).
Il est clair que ça ne serait qu'une facette du problème.
Disons que ça serait un moyen supplémentaire de se faire connaître.
J'y vois la une opportunité marketing justement.
Passer par un éditeur est loin d'être caduc.
Personnellement en tant que simple lecteur, j'apprécie le travail éditorial et je suis convaincu qu'il est nécessaire.
Entièrement d'accord sur la proportion de daubes :D
Isa a écrit :Je crois que les lecteurs vont très rapidement retourner dans le giron des éditeurs pour avoir des "valeurs sûres." ET la question ne sera plus alors d'être au dessus de la masse. Pour que les gens sachent que vous écrivez bien, faut-il encore qu'il vous lise. Mozart aurait eu du mal à faire entendre son talent, s'il avait dû jouer au milieu d'une foule de prétendant à la Star Ac'.
Pas entièrement d'accord. Je pense que quelqu'un qui a le talent et la motivation, peut arriver à sortir du lot justement. C'est certain que ça demande de l'investissement. M'enfin j'ai jamais essayé de publier quoique ce soit en même temps (ni même d'écrire d'ailleurs).
Ça marche pour la musique, pourquoi pas pour l'écriture ? *
Mais oui clairement, être présent uniquement au travers ce biais est voué à l'échec.
Isa a écrit :Et j'ai lu jusqu'au bout. Et je ne suis pas morte ^^
Merci :p
* C'est vrai que le monde de la musique actuel tends plutôt à fabriquer des machines commerciales. En aucun cas je ne voudrais lire de la SF au kilomètre. J'apprécie la qualité de ce qui est publié et en aucun cas je ne voudrais le troquer contre la quantité.