T. Di R. a écrit :Isa a écrit :T. Di R. a écrit :Mais je n'ai pas dit autre chose, ce me semble...
Alors je n'ai pas compris ta réponse.
Tu dis que l'offre illégale gratuite pour les livres (parce que personne ne parle de proposer les livres gratuitement et légalement) va flinguer le marché du livre et tu cites comme exemple le fait que ton journal a été flingué par la concurrence gratuite mais légale. Donc, pour moi, ça n'a rien à voir.*
Tu n'arrêtes pas de dire que personne n'achètera ce qu'il peut se procurer gratuitement (mais illégalement). Pourtant, plusieurs personnes ici sont d'accord pour dire qu'elles continueront à payer leurs livres si les prix sont corrects. Est-ce que ce n'est pas ton cas ? Est-ce que, quand bien même les livres seraient à 5 euros l'un, tu vas te diriger automatiquement vers les plateformes de téléchargement illégales ?**
* Je parlais de la gratuité en tant que phénomène - économique ou illégale. Le résultat est le même.
C'est ce que vous avez décrété. Pardonnez-moi d'exprimer des idées différentes.
** Là, c'est me faire injure. Je suis auteur, et quoi que vous puissiez croire (je ne vous permets pas de me tutoyer, s'il vous plaît),
Il est d'usage de se tutoyer sur les forums. Par deux fois, je me suis mise à vouvoyer des gens justement parce que je les savais auteurs, et on m'a rappelé que ce n'était pas l'usage sur les forums.
Cela dit, vous avez le droit de ne pas souhaiter être tutoyé mais si vous fréquentez les forums, vous ne devriez pas le prendre comme une injure personnelle.
Et je n'ai aucun doute sur le fait que vous achetiez les livres que vous lisez et que vous continuerez à le faire. Si je vous "fais injure" en vous posant la question, alors vous faites injure à l'ensemble du public en considérant qu'eux le feront systématiquement.
Pour ma part, tout ce que je voulais vous dire c'est "Si vous continuez à acheter vos livres malgré l'offre illégale (ce dont j'étais sûre) pourquoi pensez-vous que les autres ne le feront pas ?"
De toute façon, le numérique arrivera. Qu'on le déplore ou qu'on saute de joie, il viendra. Partir du principe que ce sera une catastrophe, c'est regarder l'avenir avec le dos et ne pas s'y préparer. Par exemple, faire ce qu'a fait l'industrie du disque et poser des mesures anti-piratage coûteuses qui ont rendu l'offre légale moins "maniable" que l'offre pirate (en plus de coûter de l'argent).
*edit*
Balise de citation mal placée.