Block 109, Ronan Toulhoat et Vincent Brugeas

[Razheem L'insensé]

Après avoir détruit l'Occident, le IIIe Reich agonise à son tour sous les coups de l'Armée Rouge. Pour Zytek, le maître de l'Allemagne, il ne reste qu'une seule solution: une attaque virale majeure.
Malgré le refus du Haut Conseil, le virus provoque déjà des ravages dans les ruines de Marienburg. Les contaminés, transformés en monstres sanguinaires, s'attaquent aux soldats isolés des deux camps. Seule l'escouade du sergent Steiner parvient à s'échapper d'une funeste rencontre.
Ce dernier et ses camarades sont-ils la dernière chance de l'humanité ? Et quel est véritablement l'objectif de Zytek, l'omnipotent seigneur du Reich ?

La critique de la BD sur Just A Word.

[Thomas Day]

On n'a pas lu la même BD.

Block 109 commence par l'assassinat d'Hitler le 22 mars 1941. Suit toute une série d'événements qui amène un SS inconnu, Zitek, au poste de Grand Maître du Nouvel Ordre Teutonique...

Parallèlement à la montée au pouvoir de Zitek (et la découverte de son passé, de son ambition, et de sa vision du futur), on suit les événements de Marienburg, où un étrange virus a transformé une partie de la population en bêtes sauvages.

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Plusieurs choses m'ont gêné.

a) Le début de la BD ne m'a pas convaincu, on sent que les recherches historiques ont été faites, mais une série de raccourcis donne l'impression que le fonctionnement de l'appareil nazi n'a pas été bien assimilé/digéré par le scénariste. Je n'y ai pas cru, jamais. Comme je n'ai pas cru au personnage de Zitek, son ascension, etc.

b) Le counter-plot à Marienburg sorte de Aliens dans le métro allemand est très léger (le clin d'oeil au détecteur de mouvement est tellement appuyé qu'on s'attend à voir les créatures tomber du faux-plafond), avec des visages à peine esquissés, des scènes assez peu lisibles qui se résument souvent à du taratata / boum boum.

C) Et donc j'en viens logiquement au dessin. Si l'utilisation de la couleur est aussi parcimonieuse que réussie, le dessin est parfois trop jeté et tous les personnages ne sont pas identifiables au premier coup d'oeil. On se demande souvent : mais c'est qui celui-là ? Evidemment, le jugement sur le dessin est très subjectif.

J'ai été déçu (et je crois bien que c'est la première fois avec une BD d'Akiléos), le mélange d'uchronie, d'histoire et de zombies énervés n'a pas bien pris chez moi. J'aurais aimé plus d'Histoire, moins de nazis dans le métro, moins de Aliens/Resident Evil. Après, il me semble que c'est une première BD et par conséquent, il faut lui reconnaître son ambition, réelle, et ses qualités.

TD