Des plages du sud de l'Angleterre (filmées en mars) ; des ados qui s'ennuient, se droguent, violent et tuent ; une fin (deux trois minutes) à la limite du soutenable (et qui rappelle sans la distance comique une des scènes du film de Stanley Kubrick Orange Mécanique).
Si à cause de son sujet "drogue, sexe & violence chez les adolescents d'aujourd'hui" on pense à Larry Clark, la sophistication de la prise de vue (très picturale par moment), et le caractère éminemment symbolique des armes utilisées pour la "grande Extase" du titre font plutôt pencher le film vers l'œuvre récente de J.G Ballard (Sauvagerie, Millennium People, Super Cannes).
Après Sauvagerie (le court roman) et Eden Lake (la série B d'horreur), The Great Ecstasy of Robert Carmichael montre une fois de plus que les Anglais ont (vraiment) peur de leurs enfants.
A déconseiller aux personnes sensibles.
TD
The Great Ecstasy or Robert Carmichael
- Thomas Day
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