Isa a écrit : Pourtant, de fait, un jeune auteur paie pour soumettre un manuscrit. (...)
Actuellement, la soumission d'un manuscrit me coûte une bonne quinzaine d'euros
(sans compter que je vais devoir racheter une imprimante bientôt) qui vont dans
la poche de la Poste, de Epson et de je ne sais quelle marque de papier.
Sans compter tout le temps perdu sans travailler plus pour gagner plus...
Il semble clair que tout ce qui va dans le sens d'une réduction des frais parasites,
aussi bien du côté de l'auteur que de celui de l'éditeur, est bienvenu. Pour autant,
quoi qu'on fasse et des deux côtés, entrer dans le jeu et y rester aura toujours
un coût minimal, en temps et en argent.
Pour moi, il est important de distinguer ces faux frais des flux financiers
entre éditeur et auteur, qui doivent rester à sens unique. Je suis même
tenté d'exclure
a priori tout éditeur qui accepte de l'argent de ses auteurs
de la liste des éditeurs professionnels. (entendons-nous bien : l'auteur
peut être par aileurs lecteur, acheteur de livres, voire investisseur...
mais ce sont d'autres casquettes, et d'autres comptes, qui ne doivent
pas interférer avec la relation auteur/éditeur)
hormis si l'éditeur était obligé de faire un retour détaillé pour chaque manu
(et dans ce cas, dix euros c'est pas cher payé)
Absurdement mal payé, même. Je parlais de relecteurs à la pige : ajoute un zéro.
Et ce ne sera ni un Dunyach, ni un Dumay...
(en grande bisounours que je suis, je pense à ça seulement maintenant),
il y aurait des éditeurs pour recevoir des tonnes de manus et les chèques qui vont avec. .
Probablement pas, en fait. Tant qu'on trouvera des gogos prêts à dépenser
des centaines, voire des milliers d'euros pour voir leur prose publiée, les requins
s'occuperont de ceux-là avant de courir les chèques à dix balles.